Les aléas de l’écriture et les linéaments des héritages nous ont permis de tenir entre nos mains un manuscrit inédit de Jacques Lacan intitulé Phallus et Kiki. C’est avec une grande joie que nous offrons la primeur de sa publication aux lecteurs de Paradoxa.
« Ce dont il me sera ici question de m’entretenir avec vous peut paraître, pour le regard de l’ignorant, émerger de la fange [ill. : consumériste?]. Ce serait oublier que le signifiant, quelque soient les détours qu’il emprunte, n’en finit pas de s’offrir à nous en tant que questionnement.
Le ludisme simiesque qui nous occupera aujourd’hui se dit dans le redoublement enfantin d’une même syllabe : Ki-Ki. Distinct du zizi, dont le Z ne saurait résonner à nos oreilles autrement que comme le mot de la castration pénienne évoquée dans le S/Z barthésien, Kiki n’entretient pas d’analogie directe avec le pénis. En effet, le redoublement de la question du sujet (qui) enjoint le juvénil propriétaire du jouet à entrer dans le procès de ce qui, du sujet, est empoissé d’imaginaire.
Ainis donc, le Kiki n’est pas pénien de ce fait qu’il pointe vers un ailleurs. Et la question d’affleurer à nos lèvres : Qu’est-il? Sa définition nous est offerte par le publisciste : Kiki est « le kiki de tous les kikis ». Il est cet attribut qui subsume toutes ses manifestations, ne se réduisant à aucune de ses actualisations. Fleur absente de tout bouquet, il est ce signifiant irréductible à tous signifié et dont il signe la perte originelle. Il est, comme mon enseignement vous l’a appris, organisateur de tous les signifiants en ce qu’il porte originairement l’absence.
Kiki est le Phallus en ce qu’il émerge dans le babil de l’enfant. Remontant la chaîne signifiante nous trouvons donc, dans le nom de cet objet que d’aucuns appelleraient à tort transitionnel, le signifiant originel de celui qui fit si grand sens pour nous. Dès lors, Kiki, puisqu’il nous faut dès à présent nommer le Phallus le moins improprement possible, ouvre son possesseur au champ du signifiant. Mot de l’absence de la mère il la présentifie en tant qu’absente dans sa représentation consolante. Et Kiki de frayer au petit d’homme le chemin aléthique vers la cité humaine. »
J.L.
Salut,
les signifiants s’en tapent le coquillard des réactions possibles que vous pourriez avoir à leur aparition.
A. Mo(e)n.
On ne comprend rien du tout, c’est absurde!
8====D ~~~~~~~~ (spouik)
Si c’était drôle, ça serait mieux. 🙂
mon petit fils a deux « kiki »!!! rires……….
woa Berthet: La chance, moi j’ai perdu le miens à 2 reprises, celui quand j’était petit que mon papa avait jeté avec la complicité de mon frère et celui que je me suis acheté en 2002 et que la famille de mon frère m’a volé en faisant croire que ce kiki était à leur fils. 🙁 la photo du kiki de cette article on dirais trop le miens, celui que j’avais quand j’était petit, le miens aussi avait le bout du nez égratigné comme ça. (soupir) ( bon c’est sure que cette phrase sortie de son contexte… »moi j’ai perdu le miens à 2 reprises » lol)
Sinon en ce qui concerne le sujet de cette article, je le trouve complètement idiot, les enfants ne sont pas des pervers comme les adultes, pour moi « Kiki », n’avais pas d’autre signification que le nom de mon meilleur ami, qui me manque toujours malgré mon age te les années :'( Sous sont pied, c’était écris « Kiki le vrai », alors pour moi j’avais le seul et unique vrai Kiki du monde.
alexandre ces peutre le tien