Olivier Vidal, Maître de Conférences, CNAM INTEC Paris, Courriel : olivier.vidal@cnam.fr
Résumé : Les intitulés des comptes du PCG peuvent être confrontés aux intitulés des troubles mentaux de la classification du DSM IV qui utilise, elle aussi, une codification décimale. Cette confrontation conduit à des correspondances étonnantes que l’on peut chercher à interpréter. Elle invite plus généralement à questionner l’intérêt des classifications décimales, et le sens explicite mais également implicite d’une terminologie qui véhicule des représentations sociales fortes. Elle interroge enfin le processus de normalisation comptable, et plus généralement encore les objectifs de la recherche en gestion.
Si l’on met en correspondance la classification des maladies psychiatriques (DSM IV) et le plan comptable général (PCG), on observe des relations troublantes. Ainsi, le compte 120 résultat (bénéfice) correspond à l’intoxication au cannabis avec perturbation des perceptions et delirium, le compte 101 capital social correspond au syndrome d’abus d’alcool, le compte 401 fournisseurs correspond à celui de phobie sociale et le compte 410 clients correspond à l’anxiété généralisée.
Quels enseignements tirer de ces correspondances ? C’est la question à laquelle l’article tente de proposer quelques pistes de réponses.
1. L’œuvre de Marco Decorpeliada
Lors de l’exposition de ses œuvres à la Maison Rouge en février 2010, l’artiste était présenté dans les termes suivants : « Marco Decorpeliada (1947-2006), catalogué malade mental, a produit une série d’oeuvres singulières en rapport avec les diagnostics qui lui ont été appliqués. Il réplique à cet étiquetage en établissant une correspondance terme à terme entre les codes attribués aux troubles mentaux dans le DSM IV, et ceux – les mêmes ! – des produits du catalogue des surgelés Picard : à « 20.1, Schizophrénie, type catatonique continue », il répond « 20.1, Crevettes Roses entières cuites » et à « 42.0, Trouble obsessionnel compulsif (TOC) », il réplique « 42.0, Carottes en bâtonnets cuites vapeur ». (…) Sa production artistique prend le savoir classificatoire psychiatrique à son propre jeu dans une guérilla joyeuse, ironique, parodique, spirituelle, et néanmoins d’une rigoureuse logique. »
Par ailleurs, Pierre Gaudriault (2010) nous révèle que Marco Decorpeliada est né en 1947 à Tanger. Lorsqu’il perd sa mère en 1995 (son père est mort en 1975), il traverse une période d’errance pendant laquelle il fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques. Il n’aura de cesse de savoir quel est son diagnostic. En 2004, il rencontre le Dr Sven Legrand qui l’encourage dans ses recherches tout en l’incitant à fréquenter les expositions d’art brut. Il mourra en 2006 en Amazonie Colombienne dans un accident d’avion, sans peut-être avoir jamais eu de réponse à sa question.
Le DSM IV, qui est au cœur des préoccupations de l’étude, est un inventaire qui se veut exhaustif des critères diagnostiques des troubles mentaux, élaboré par l’American Psychiatric Association (1994). Si le schizomètre (Decorpeliada 2010) est un instrument qui permet de mettre en équation les diagnostics du DSM IV et les produits Picard, Marco Decorpeliada a également effectué des rapprochements avec d’autres classifications : celle de Dewey (1876) pour l’ensemble des savoirs scientifiques, celle des cent un films à voir, celle des mille et une nuits, etc. Et lorsqu’il tente de rapprocher les codes des coquilles St-Jacques à ceux équivalents des troubles mentaux, il se rend compte que certains de ces codes ne se retrouvent pas dans le DSM IV. Ainsi la classification Picard est plus complète de celle du DSM IV. Il va alors postuler l’existence de troubles mentaux manquants, de « troublants trous blancs » qu’il va faire figurer sur des tableaux comparatifs, habilement reproduits sur des portes de réfrigérateurs. De fait, le DSM IV est beaucoup moins complet que Picard puisqu’il ne comporte que 307 codes, ce qui le met cependant en correspondance avec les 307 rues à Ozoir-la-Ferrière (IGN 2011).
L’exposition des œuvres de Marco Decorpeliada se terminait par une vidéo dans laquelle Antoine de Galbert, fondateur de la Maison Rouge, révélait que l’œuvre de Marco Decorpeliada est en réalité le travail d’un collectif de psychiatres (dont DECORPELIADA est l’acronyme) qui ont imaginé ce moyen ludique et original pour interroger la classification des troubles mentaux. Cette œuvre s’intègre dans une perspective oupsypienne (ouvroir de la psychologie potentielle) inspirée du célèbre oulipo (ouvroir de la littérature potentielle) fondé par Queneau, Pérec, Marcel Duchamp… (Roubaud 2010) et dont un exemple de production est fournit par le livre « 789 néologismes de Jacques Lacan » (Bénamou et al. 2002).
La lecture de « Chicken Chicken Chicken : Chicken Chicken » (Zongker 2008) et de « Mise en évidence expérimentale d’une organisation tomatotopique chez la soprano » (Perec 1991) permettront également au lecteur de mieux situer le positionnement épistémologique de l’étude. Cette exposition est à l’origine de l’étude qui est présentée dans le présent papier.
2. Méthodologie de recherche
L’étude reproduit la démarche de Marco Decorpeliada, en l’appliquant au PCG, injustement ignoré par l’artiste.
2.1. Les différentes classifications
Les premières tentatives de rapprochement du PCG avec le DSM IV conduisent à un constat très partagé. La lecture du DSM IV s’avère nettement plus complexe que ce à quoi peut s’attendre un comptable, habitué à la classification décimale, logique et belle du PCG. Le DSM IV est nettement moins simple à appréhender. Il combine un code CIM-10 alpha numérique (une lettre suivie de 4 chiffres) qui ne permet pas de faire un parallèle parfait avec le PCG (qui n’est pas alpha numérique), et un code CIM-9-MC (qui reste la nomenclature officielle utilisée aux États-unis, mais aussi la classification internationale des maladies) qui lui est composé de 4 ou 5 chiffres.
Le comptable naïf qui cherche un code « DSM IV » en découvre ainsi au moins deux. Quant à la logique de construction de ces codes, un approfondissement sera nécessaire pour l’appréhender dans toute sa complexité.
L’étude observe donc dans un premier temps les correspondances entre les numéros de comptes du PCG et la classification CIM-9-MC, ces deux classifications partageant la caractéristique commune de n’être pas alphanumérique. Mais cette piste de recherche s’avéra relativement décevante du fait que le CIM-9 comporte énormément de « cases vides ». Il n’est en effet pas construit de manière à ce que toutes les catégories (c’est à dire tous les chiffres en première position) soient représentées. Il y a sur représentation des codes commençant par 302 ou 307 par exemple, mais rien en « classe » 31 ou 32. Pas de code équivalent aux célèbres 10 capital, 12 résultat de l’exercice, 512 banque, 400 Fournisseurs ou 410 clients !
Malgré quelques résultats intéressants (décrit dans la section résultats), la piste du CIM-9 a donc été rapidement abandonnée au profit de celle du CIM-10.
2.2. La classification retenue
La recherche s’est alors tournée vers les codes CIM-10 qui peuvent être lus sans la première lettre. Les quatre chiffres qui suivent couvrent un champ plus régulier de combinaisons, avec balayage de toutes les possibilités de premier chiffre comme dans le cas du PCG (si l’on intègre les comptes analytiques).
Une recherche bibliographique approfondie, permettant au chercheur de se replonger aux sources, révèle que c’est bien la classification CIM-10 qui est utilisée par Marco Decorpéliada lui-même. Dans son œuvre « Schizomètres », il retire la première lettre pour mettre le DSM IV en correspondance avec le catalogue des surgelés Picard. Et c’est ainsi qu’il a pu faire le lien (décisif ?) entre l’intoxication au cannabis (code 12) et le riz samossas aux crevettes[1], ou entre la personnalité borderline (code 60.3) et les petits pois-carottes.
En conclusion, la démarche de recherche conduit à comparer les intitulés des comptes du plan comptable général (PCG) utilisé en France pour la tenue de la comptabilité des entreprises, aux intitulés des critères diagnostiques des troubles mentaux (DSM IV), possédant le même numéro (numéro de compte pour le PCG, et code CIM-10 sans la première lettre pour le DSM IV).
3. Résultats
3.1. Résultats avec le CIM-9
Étude du CIM-9
Numéro de compte du PCG |
Intitulé du compte du PCG |
Code CIM-9 du DSM IV |
Intitulé du diagnostic du DSM IV |
290 |
Dépréciations des immobilisations incorporelles |
Démence de type Alzheimer |
|
291 |
Dépréciations des immobilisations corporelles |
Delirium du sevrage alcoolique |
|
292 |
Dépréciations des immobilisations mises en concession |
Sevrage à l’amphétamine |
|
293 |
Dépréciations des immobilisations en cours |
Delirium |
|
311 |
Stocks de matières premières A |
troubles dépressifs |
|
312-32 |
sous compte de Stocks de matières premières B |
Kleptomanie |
|
312-33 |
sous compte de Stocks de matières premières B |
Pyromanie |
|
607 |
Achats de marchandises |
Trouble de l’érection chez l’homme |
|
625 |
Charges ; autres dépenses extérieures, déplacements, missions et réceptions |
Baisse du désir sexuel chez la femme |
|
78 |
Reprise sur amortissements et provisions |
Troubles du sommeil |
3.2. Résultats avec le CIM-10
Numéro de compte du PCG |
Intitulé du compte du PCG |
Code CIM-10 du DSM IV |
Intitulé du diagnostic du DSM IV |
10 |
capitaux |
trouble intoxication alcoolique |
|
101 |
capital social |
abus d’alcool |
|
120 |
résultat (bénéfice) |
intoxication au cannabis (avec perturbation des perceptions et delirium), |
|
129 |
Résultat de l’exercice perte |
Trouble lié au cannabis non classable |
|
151 |
Provision pour risque |
Abus d’amphétamine |
|
16 |
Emprunt et dette assimilée |
Trouble psychotique induit par les hallucinogènes |
|
20 |
Immobilisations incorporelles |
Schizophrénie |
|
21 |
Immobilisations corporelles |
Symptôme malin de neuroleptiques |
|
27 |
Immobilisations financières |
– |
|
31 |
Stock de MP |
Trouble bipolaire |
|
401 |
Fournisseurs |
Phobie sociale |
|
411 |
Clients |
Anxiété généralisée |
|
418 |
Clients – produits non encore facturés |
Déclin cognitif lié à l’âge |
|
42 |
comptes de personnel |
Troubles obsessionnel-compulsif |
|
431 |
compte sécurité sociale |
État de stress post-traumatique |
|
440 |
État et autres administrations publiques |
Amnésie dissociative |
|
50 |
Valeurs mobilières de placement |
F50.0 |
|
512 |
Banque |
F51.2 |
trouble du sommeil lié au rythme circadien |
519 |
Concours bancaire courant |
Parasomnie |
|
6 |
Charges |
F60.0 |
Personnalité paranoïaque |
6 |
Charges |
Z60.0 |
Problème avec une étape de la vie |
601 |
Achats stockés |
F60.1 |
Personnalité schizoïde |
607 |
Achats de marchandises |
F60.7 |
Personnalité dépendante |
630 |
Impôts, taxes et versements assimilés |
Z63.0 |
Problème relationnel avec le partenaire |
631 |
Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations |
F63.1 |
Pyromanie |
634 |
– |
Z63.4 |
Deuil |
64 |
Charges de personnel |
F64 |
Trouble de l’identité sexuelle |
65 |
Autres charges de gestion courante |
F65.0 |
Fétichisme |
681 |
Dotations aux amortissements |
F68.1 |
Trouble factive |
70 |
Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises |
F70 |
Retard mental léger |
71 |
Production stockée |
F71 |
Retard mental moyen |
72 |
Production immobilisée |
F72 |
Retard mental grave |
765 |
Escomptes obtenus |
Z76.5 |
Simulation |
79 |
Transferts de charges |
F79 |
Retard mental, sévérité non spécifiée |
4. Discussion
L’étude des correspondances conduit à proposer trois pistes de réflexion.
4.1. Coïncidences troublantes
La première piste de réflexion consiste à étudier les correspondances et à s’interroger sur leur caractère. Est-ce une coïncidence que le compte stocks soit associé à la pyromanie ? Que les immobilisations incorporelles soient associées à la schizophrénie ? Que les charges soient associées à des problèmes en rapport avec une étape de la vie ?
Chacune de ces correspondances peut alimenter un développement.
Certaines correspondances sont plus délicates à interpréter. L’association des produits (les flux augmentant le patrimoine de l’entreprise, et notamment les ventes) au retard mental laisse songeur. Enfin, certains comptes n’ont aucune correspondance. Par exemple, on ne peut que s’étonner que la pathologie du deuil (code 634) n’a pas d’équivalent dans le PCG. Faut-il en déduire qu’il existe des comptes à créer (et/ou des pathologies à identifier) ? Comme le disait Confucius, « Further research is needed ».
4.2. Remise en cause des classifications et du processus d’harmonisation internationale
La remise en cause de l’intérêt et de l’utilisation d’une classification est le principal souci du collectif à l’origine de l’œuvre de Marco Decorpeliada. Et la réflexion critique menée dans le cadre d’une classification des troubles mentaux peut être étendue à toute tentative de classification, notamment en comptabilité.
Plus précisément, deux pistes de critiques distinctes peuvent être menées. La première interroge la classification elle-même (accompagnée d’une codification numérique ou alpha numérique). La seconde interroge plus globalement les processus d’harmonisation nationaux et internationaux. Ces deux sujets concernent aussi bien la réflexion sur le DSM IV que celle sur le PCG.
Dans les deux cas, le praticien est confronté à une harmonisation des pratiques au niveau international, dans laquelle s’imposent les pratiques anglo-saxonnes et plus précisément les pratiques nord-américaines. De nombreux questionnements sont donc communs pour comprendre comment des pratiques nationales résistent ou s’adaptent à ce processus d’harmonisation.
Cependant, si des questionnements communs existent, d’autre divergent. En effet, la classification du PCG est isolée dans un processus d’harmonisation comptable qui n’utilise pas de numéro de compte. Étrangement, le DSM IV et ses codes CIM (alpha-décimaux) est au contraire une classification internationale, d’inspiration nord-américaine qui s’oppose aux pratiques de diagnostic françaises moins standardisées. On constate donc que, si les processus d’harmonisation et la domination nord-américaine sont similaires, les trajectoires que ces processus suivent semblent inverses concernant la codification.
Il y a là une source de questionnements intéressants.
4.3. Vers une théorie de la gestion
Enfin, une troisième piste d’exploration conduit plus généralement à s’interroger sur les fondements même de la « gestion ». Si l’on considère que les sciences de gestion s’intéressent au fonctionnement des organisations productives (de biens et de services marchands ou non marchands), alors il est au cœur même de cette discipline de comprendre l’articulation entre fonctionnement individuel et fonctionnement collectif.
Or la confrontation du DSM IV et du PCG n’est-elle pas justement une tentative (originale certes) d’articuler des termes et concepts dont la signification est collective (« banque », « capital »), avec des caractéristiques du fonctionnement individuel (pathologies psychiatriques). Dans les deux cas, les signifiants sont porteurs de sens aux conséquences (sociales ou individuelles) lourdes. Est-il nécessaire de préciser que le mot « banque », lâché négligemment au comptoir du café provoque immédiatement des commentaires violents. Et que dire du terme « capital » ! Force des mots à portée collective qui n’a pas grand-chose à envier à celle de termes comme « anorexie mentale » ou « intoxicaton alcoolique » prononcés lors d’une consultation médicale.
En ce sens, le travail présenté dans ce papier ambitionne de contribuer à la construction d’une théorie de la gestion.
Conclusion
En conclusion, une recommandation s’impose au lecteur comptable qui aurait poussé sa lecture jusqu’ici : il est sans doute temps, sur les traces de l’artiste Marco Decorpeliada, de consulter un médecin ou d’envisager un séjour en hôpital psychiatrique où il pourra poursuivre la réflexion entamée ici au plus prêt des praticiens du DSM IV. Quant au lecteur praticien du DSM IV, gageons qu’il ne regardera plus du même œil son expert-comptable.
Bibliographie
American Psychiatric Association. (1996). Mini DSM IV. Critères diagnostiques. Washington DC, 1994. Traduction française par J.-D. Guelfi et al. Masson, Paris.
Bénamou, M., de Liège, D., Cornaz, L., Pélissier Y. (2002), 789 néologismes de jacques Lacan, Epel, Paris.
Comité de la réglementation comptable. (1999). Plan Comptable Général. Règlement no 99-03 du 29 avril.
Confucius. (-480). Pensées inédites. Éditions des introuvables. Paris
Decorpéliada, M. (2010). Schizomètre. Petit manuel de survie en milieu psychiatrique. Epel, Paris.
Dewey, M. (1876). Classification décimale. Online Computer Library Center.
Gaudriault P. (2010). Marco Decorpeliada, Schizomètres. http://paradoxa1856.wordpress.com/2010/04/08/marco-decorpeliada-%E2%80%93-schizometres-par-pierre-gaudriault/.
I.G.N. (2011). Marne la vallée / Forêts de Crécy, d’Armainvilliers et de Ferrières. Carte de randonnée référence 2414 ET.
Pérec, G. (1991). Cantatrix Sopranica L. et autres écrits scientifiques. Éditions du Seuil, collection Librairie du XXe siècle, Paris.
Roubaud, J., Bénabou, M. (2010). Qu’est-ce que l’Oulipo ? http://www.oulipo.net/oulipiens/O.
Zongker, D. (2008). Chicken Chicken Chicken : CHicken Chicken. Congrès annuel de l’American Association for the Advancement of Science, humor session.
[1] Le lecteur attentif n’aura pas manqué de constater que le riz samossas aux crevettes correspond au compte résultat de l’exercice (bénéfice) du PCG.
Cet article d’Olivier Vidal sur « Plan comptable général et pathologie psychiatrique » est une contribution importante à la réflexion sur les classifications qui n’aurait pas manqué de susciter l’approbation du regretté Decorpeliada, qui, comme on le sait, était si attaché à la mesure des produits de l’esprit humain et de ses correspondances.
L’application que vous avez faite du schizomètre au plan comptable, cher monsieur Vidal, apporte à cet égard des révélations nouvelles d’un grand intérêt pour l’Humanité. Comme vous soulignez vous-même avec perspicacité la correspondance entre le riz samossas aux crevettes et les compte résultat de l’exercice (bénéfice), je relève à mon tour le lien étroit qui existe entre « la reprise sur amortissements et provisions » d’une part et l’insomnie d’autre part, ce qui ouvre, pour tous les spécialistes de ce trouble, une piste intéressante sur le plan thérapeutique. De la même façon, « les charges de personnel » offrent une voie prometteuse aux troubles de l’identité sexuelle.
L’intérêt de votre réflexion est relancé par la perspective du DSMV annoncé pour juin 2013 qui devrait proposer des thèmes nouveaux et nous attendons tous avec impatience de savoir quelles associations pourront apparaître avec l’ « hypersexualité » ou « le syndrome de psychose atténuée ». Je ne serais pas étonné pour ma part que ce dernier se rapporte à « l’immobilisation financière », mais nous verrons bien ce que chacun aura à dire sur ces relations subtiles.