Présentation de De la Grammatologie, de J.Derrida.

     De la grammatologie est incontestablement un ouvrage majeur. Lorsqu’il paraît, en 1967, la pensée française est au cœur d’un bouillonnement novateur : l’existentialisme sartrien se déploie encore, le structuralisme jakobsonien bat son plein, Lévi-Strauss instaure une nouvelle anthropologie structurale, Lacan révolutionne la psychanalyse. Dans ce paysage composé d’avant-gardes multiples, la pensée derridienne occupe pourtant une place bien spécifique : celle de l’une des avant-gardes les plus radicales. Les théories avancées par Derrida dans De la grammatologie, non contentes d’être inédites, constituent en effet une sorte d’au-delà de la pensée, en ce qu’elles renversent les doctrines les plus incontestées et remontent à l’origine ontologique de leurs contenus, reliant les différents domaines de la pensée. Ainsi, nous nous interrogerons sur les grands traits de la pensée derridienne telle qu’elle apparaît dans De la grammatologie, et sur la dimension novatrice de ceux-ci. La réflexion de Derrida constitue un virage. Quelle direction emprunte-t-il, quels penseurs suit-il, lesquels laisse-t-il de côté ? Par ailleurs, il nous faudra questionner les liens qu’entretient cette théorie aux accents philosophiques, avec la littérature : fait-elle signe vers une application à la littérature ? Si oui – et ce sera le cas – quelle conception de la littérature permet-elle ? En d’autres termes, comment la pensée derridienne s’inscrit-elle dans le champ de la théorie littéraire ? Pour répondre à ces questions, nous diviserons cette étude en deux temps : nous envisagerons tout d’abord les aspects majeurs de la réflexion de Derrida avancés dans De la grammatologie, pour ensuite les soumettre à la pensée de la littérature[1].

 

Analysons tout d’abord, à travers l’étude de trois topiques fondamentales de De la grammatologie, le tournant que ce livre constitue. Pour commencer, il faut examiner la démarche déconstructiviste, d’où émerge, dans un deuxième temps, une science de l’écriture. Enfin, cette dernière met en lumière la pensée de la différence.

Tout d’abord, la méthode de Derrida, originale, est fondatrice et représentative de sa pensée dans la Grammatologie. Elle se résume en une pratique de la déconstruction – approche qui aura une longue postérité dans la pensée outre-Atlantique[2]. Avant de parler de déconstruction, on peut, plus simplement, remarquer une certaine tendance derridienne à accorder une place première à ce qui est communément considéré comme secondaire, selon l’ordre de l’importance comme selon l’ordre ontologique ; à opérer un déplacement des centres d’intérêt, voire une inversion. Ainsi Derrida s’intéresse-t-il plus au signifiant qu’au signifié, au ton qu’au contenu, ou encore, comme nous le verrons, à l’écriture qu’à la parole. Concernant son approche des textes dans la Grammatologie, Derrida privilégie, par exemple, des textes courts, inédits, non traduits ou bien dont la date de création est incertaine. De plus, à l’échelle du texte lui-même, son approche est originale. Derrida s’intéresse en effet à la situation précise d’un texte dans son ensemble. Dans le Chapitre 3 de la seconde partie du livre, par exemple, le rabaissement de l’écriture par Rousseau est considéré à partir de la situation du chapitre sur l’écriture dans l’Essai sur l’origine des langues après le chapitre sur l’origine des langues, en simple supplément additif[3].

Cette tendance à fuir le « communément admis » par le déplacement, que nous avons repérée de façon empirique, se concentre, dans la Grammatologie, sur le thème de l’oralité et de l’écriture. La motivation première du livre semble en effet reposer sur le sentiment d’une hiérarchie, imposée par une tradition philosophique occidentale, entre une parole omniprésente et un écrit constamment refusé. Nous disons refusé, mais il s’agit, en vérité, davantage d’un « refoulement »[4] que d’un refus, avec les conséquences qu’une telle notion implique : l’attitude de la « métaphysique » (telle est le nom donné par Derrida à toute la tradition philosophique occidentale qui prône l’oralité) consiste en effet en un rejet agressif, une tentative de dissimulation, une volonté de réduire la différence en chassant l’autre qu’est l’écriture, l’assignation d’une connotation négative à celle-ci. Si l’attitude de Derrida face à l’oralité est proprement celle d’une déconstruction, c’est en tant qu’il entend démonter le visage du langage construit par la métaphysique, en d’autres termes, démonter la tradition négative de l’écriture, et montrer que l’oral ne tient pas par lui-même, qu’il est « originairement » « troué » par l’écriture : « le langage est d’abord, en un sens qui se dévoilera progressivement, écriture[5] ». Mais – là est toute la finesse de la déconstruction derridienne –, il ne s’agit pas d’innocenter l’écriture, ni de lui assigner une antériorité historique sur la parole : ses rapports avec le langage sont plus complexes qu’il n’y paraît : « Aussi, dit Derrida, déconstruire cette tradition ne consistera pas à la renverser, à innocenter l’écriture. Plutôt à montrer pourquoi la violence de l’écriture ne survient  pas à un langage innocent. […]. L’ »usurpation » a toujours déjà commencé. Le sens du bon droit apparaît dans un effet mythologique de retour.[6] ».

De cette déconstruction du langage, qui a pour but le rétablissement de l’écriture, émerge la nécessité d’une science de l’écriture[7], d’une « grammatologie ». Son but serait de déterminer les conditions d’apparition de l’écriture dans la pensée du passé, et sa place au sein de la pensée à venir.

Si, dans toute la tradition métaphysique, la parole a masqué l’écriture, cette dernière, cependant, n’a pas cessé d’exister (l’idée même de refoulement le sous-entend). Ainsi Derrida repère-t-il les traces de l’écriture chez certains auteurs de la tradition philosophique qui semblaient pourtant prôner l’oralité. C’est là le coup de force de Derrida : convertir ses ennemis au point d’en faire ses alliés. Cette conversion, il l’effectue grâce aux concepts de déclaration et de description. Expliquons-nous : la déclaration est la représentation consciente d’un texte, chez ceux qui l’écrivent comme chez ceux qui le lisent. La description, elle, désigne le texte « qui déborde sans cesse cette représentation par tout le système de ses ressources et de ses lois propres[8] », elle révèle qu’un désir se loge dans le texte déclaré, méconnu comme tel de l’auteur. Prenant un exemple chez Rousseau, Derrida explique : « Il déclare ce qu’il veut dire, à savoir que l’articulation et l’écriture sont une maladie post-originaire de la langue ; il dit ou décrit ce qu’il ne veut pas dire : l’articulation et par conséquent l’espace de l’écriture opèrent à l’origine du langage.[9] ». Derrida procède de même pour les écrits de Hegel, de Nietzsche, ou encore de Lévi-Strauss[10]. Ce décalage entre déclaration et description n’équivaut pas à un dédoublement langage/pensée, ni même conscient/inconscient. Il correspond à l’affirmation progressive de l’écriture au fil des époques. En repérant les traces de l’écriture chez certains auteurs, Derrida montre ainsi, d’une part que l’écriture est toujours sous-jacente, et d’autre part, par son propre livre, qu’il est possible de constituer un savoir de l’écriture.

Comme nous l’avons vu, Derrida conçoit le devenir historique, l’avènement possible de l’écriture. Mais, grâce au concept d’archi-écriture, il inscrit celle-ci dans un toujours-déjà-là en quelque sorte transcendant : « Ce premier décentrement, dit Derrida [celui de l’écriture dans l’historicité] se limite lui-même. Il se re-centre dans un sol anhistorique[11] ». L’archi-écriture, en effet, renvoie à une valeur idéale transcendant chacune de ses occurrences, manifestée dans tous les jeux d’expression et de signification, oraux ou non. La « grammatologie » semble donc avoir pour double fonction de retracer à travers l’histoire le savoir de l’écriture, et de lui procurer une certaine transcendance.

Mais si, grâce à l’ « archi-écriture », Derrida atteint une certaine transcendance, celle-ci n’est pas à considérer en son sens classique. Sa pensée, en effet, se déploie dans le cadre d’une philosophie de la différence. Qu’est-ce à dire ? Derrida partage avec Deleuze cette nouvelle conception de l’ontologie qui refuse la domination du même et de l’un, pour se projeter dans l’aventure de l’originalité absolue. La différence derridienne est une pensée de l’écart, de l’individualité par avance détraquée par une provenance, une genèse, un renvoi. Tout, chez Derrida, dément la référence d’une voie droite, répondant à la logique d’un marquage toujours infidèle. L’écriture, dans sa dimension historique comme dans sa dimension transcendante, est alors conçue comme une trace fuyante. En ce sens, si l’écriture est un toujours-déjà-là régisseur, elle ne peut toutefois pas être transcendante au sens traditionnel, dans la mesure où elle est soumise à la « différance » (en tant que mouvement de fuite vers la différence). Derrida dépasse la notion traditionnelle de transcendance, car le concept capital de différence exclut les idées classiques d’unité et d’immuabilité que l’on confère communément au concept de transcendance. Dans le premier chapitre de la Grammatologie, Derrida, traitant du sens de l’être heideggerien, affirme le progrès que l’auteur représente, en tant qu’il répond au concept de différence, par opposition au concept de transcendance tel qu’il est admis traditionnellement : « En venir à reconnaître […] à l’horizon des chemins heideggeriens, et encore en eux, que le sens de l’être n’est pas un signifié transcendantal […] mais déjà, en un sens proprement inouï, une trace signifiante déterminée, c’est affirmer que dans le concept décisif de différence ontico-ontologique, tout n’est pas à penser d’un seul trait : étant et être […] seraient, en un style original, dérivés au regard de la différence[12] ».

Cette pensée n’est pas sans rappeler la philosophie en mouvement d’un Héraclite ou d’un Hegel[13]. Mais ce qui fait de Derrida un penseur d’avant-garde réside dans ce qui l’oppose à Hegel : là où le penseur de « l’identité de l’identité et de la différence » cherche en permanence des solutions à la multiplicité qu’il constate à l’œuvre dans le monde, Derrida, lui, manifeste explicitement sa résistance à toute tentative de solution, tentant de nous enchaîner à l’inextricable.

Les concepts derridiens qui sous-tendent la Grammatologie jettent donc les bases d’une pensée radicalement neuve par son approche (déconstructiviste) comme par ses objets. Le concept d’écriture, mis au centre de la pensée, est destiné à rendre compte de la conception du monde et du langage sous un angle inédit, en une nouvelle « unité » (celle de la différence), de la conception du monde par les hommes et de leur langage.

 

Pour conclure, on peut dire que la réflexion derridienne fait émerger des concepts inédits permettant de penser ce qui jusque-là était demeuré impensé. Le recours fondamental à l’origine[14] permet une réorganisation entière de l’histoire de la métaphysique, mais aussi du rapport des différents domaines de la pensée entre eux : philosophie et littérature se trouvent alors liées en un Tout régi par l’écriture et la différence. La pensée derridienne inclut également, à certains égards, la psychanalyse. Derrida, par exemple, voit dans les catégories kleiniennes de « bons » et de « mauvais objets » le moyen d’accéder à une objectivité originaire grâce à la graphologie[15]. Sa pensée est donc à la fois fusion de disciplines et diffusion de nouveautés.

Par Emilie Jeanneau.


 

[1] Nous suivons en cela l’attitude de Derrida, qui compose son livre d’une première partie établissant les concepts théoriques de sa pensée, et d’une seconde partie consistant en une « application » (c.f. « avertissement »).

J. Derrida, De la grammatologie, Éditions de Minuit, 1967, p. 7-8.

[2] Le terme est envisagé par Derrida comme la traduction de la « Destruktion » heideggerienne.

[3] Ibid, p. 339 : « L’écriture précède et suit la parole, elle la comprend. Cela est déjà vrai du seul point de vue qui nous occupe en ce moment : celui de la structure de l’Essai. ».

[4] Ibid., p. 128 : « Le modèle énigmatique de la ligne est donc cela même que la philosophie ne pouvait pas voir alors qu’elle avait les yeux  ouverts sur le dedans de sa propre histoire. Cette nuit se défait un peu au moment où la linéarité – qui n’est pas la perte ou l’absence mais le refoulement de la pensée symbolique pluri-dimensionnelle desserre son oppression ».

[5] Ibid., p. 55.

[6] Ibid.
[7] Derrida emploie précisément ce terme, notamment dans le chapitre 2 intitulé « Linguistique et grammatologie ». Ibid., p. 41, p. 42.
[8] Ibid., p. 149.
[9] Ibid., p. 326.

[10] Aux pages 39 à 41, Derrida montre que le logocentrisme hégélien qui se manifeste dans le domaine esthétique, où le concept est privilégié (que Derrida associe à la parole) par rapport à la polysémie (qu’il relie à l’écriture), peut en fait être relu somme une méditation de l’écriture. Ibid., p. 39-41.

A propos de Lévi-Strauss, il écrit : « S’il faut en croire la Leçon, les Nambikwara ne connaissaient pas la violence avant l’écriture[…]. Or autour de la Leçon, il suffit d’ouvrir Tristes Tropiques et la thèse à n’importe quelle page pour que le contraire éclate avec évidence. ». Ibid., p. 196.

C.f. aussi sur Nietzsche, p. 32-33.

[11] Ibid., p. 112.

[12] Ibid., p. 38.

[13] Le rôle du mouvement dans la notion de différence semble en effet central ; en témoigne la définition de la « différance », donnée par Derrida dans son premier chapitre : « ce que nous appellerons plus tard la différance, concept économique désignant la production du différer, au double sens de ce mot. ». Ibid., p. 38. La « différance » apparaît comme le mouvement de la différence comme concept ; son action de différer consiste en un report vers l’avant.

[14] Derrida souligne le rôle fondamental de la recherche de l’origine dans la grammatologie (comme science de l’écriture) à la page 43 du livre.

[15] « De ce dernier point de vue, on devrait reconnaître un certain privilège à une recherche de type psychanalytique. En tant qu’elle touche à la constitution originaire de l’objectivité et de la valeur de l’objet – à la constitution des bons et des mauvais objets… ». De la grammatologie, p. 132.

6 réflexions sur “Présentation de De la Grammatologie, de J.Derrida.”

  1. Merci pour cet article très intéressant 🙂
    Derrida est l’une de mes lectures en attente, de celle qu’on préfère faire murir en attendant de pouvoir s’y mettre complètement, et c’est toujours instructif de pouvoir lire des avis construits auparavant.

    Les points importants sont bien soulignés : le refus du même, la mise en avant de l’originalité par rapport à la fidélité (souvent construite) qui le rapproche de Deleuze, une démarche où le texte et les « assertions » sont prises en tant que tel pour combiner littérature et philosophie.
    Et puis, cet aspect qui m’interroge toujours entre le fait que Derrida a quasiment une approche d’archiviste conceptuel, comme Foucault, mais avec des matériaux bien différents.
    Et que, pourtant, cette approche est toujours ancré dans un devenir.

    La méthode en elle-même n’est pas l’essentiel, à mon avis.
    L’importance de la marge par rapport au centre, les humanistes en avaient fait une méthode de composition au niveau de la création même ; l’étude du paratexte, du contexte et des écrits dits mineures, refoulées, inachevés ou autre, l’édition génétique l’emploie depuis le XIXème siècle.

    Le but en revanche – libérer l’œuvre, l’écrit, le pensé, de la lecture unique, de la tradition au moyen du signifiant pour régénérer le sens du projet créatif ou conceptuel – interpelle forcément.

  2. Vargas:
    Merci également pour ce commentaire. Je suis entièrement d’accord avec ce que vous écrivez. Il est en effet bien difficile de ne tremper qu’un pied dans la mer derridienne… La dimension que vous avez très justement qualifiée d’archiviste conceptuel de Derrida, en est d’ailleurs la cause directe. Et Foucaut comme Derrida revêtent cette dimension, à ceci près que le premier conserve dans son texte, la marque du réel brut (les asiles à telle période de l’histoire dans telle région de l’ Europe), quand le second efface entièrement ces références pour ne garder que des allusions littéraires, ce qui procure à son œuvre une étrange impression de dé-réalisation. Quant au fait que cette action d’archiver est toujours en devenir, je trouve qu’elle fait des œuvres des deux auteurs des puits sans fond dans lesquels il est très souvent possible de « puiser » un savoir approprié. Enfin, l’idée selon laquelle le but (libérer de la pensée unique) est au moins autant moteur que la méthode, me semble tout-à-fait juste, d’autant plus que cette libération vis-à-vis de la pensée unique ne se fait pas à la manière rigide de certains relativismes ou de certains scepticismes, mais dans un esprit particulièrement dynamique.
    Voilà 🙂

  3. Cet article est plein de bonnes intentions. On sent que l’auteur fait de son mieux mais que de maladresses dans le style et que de naïveté.
    Exemple : pour commenter la formule derridienne « innocenter l’écriture », l’auteur emploie la formule … « innocenter l’écriture ». Cet article n’explique rien, c’est un collage de formules. Dommage.

  4. Bonjour,
    Je remercie la présentation écrite par Emile Jeanneau. Je n’aurais jamais réussit à résumer ainsi à notre compréhension ce livre qui nous conduit à lire autrement, rester à l’écoute de nouveaux chemins de la pensée. Je propose ci-dessous encore quelques pistes qui pourraient vous aider à vous familiariser avec le vocabulaire bien derridien, comme différance en effet. Lorsque nous parlons nous n’entendons pas la différence. (e-a-)
    Cordialement
    Marianne Antonis

    [Derrida, le gramme, la grammatologie]
    http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0611091405.html

    Le gramme est l’élément irréductible, antérieur à tout système, y compris à la parole, la langue ou l’écriture. Toute chaîne de renvois se met en place à partir de son jeu. Dépourvu de substance, il n’est qu’un mouvement actif de différences et de traces, que Derrida appelle aussi différance ou archi-écriture.
    Pour qu’il se présente comme tel, il a fallu la dislocation du logocentrisme, qui a libéré une science de l’écriture. La sémiologie est devenue grammatologie. Mais le gramme a toujours structuré l’histoire humaine.
    Il faut penser les concepts de la métaphysique comme le temps ou l’espace à partir du gramme ou de la trace.

    De la grammatologie (Jacques Derrida, 1967) [DLG]
    http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0607260950.html

    PREMIÈRE PARTIE : L’ÉCRITURE AVANT LA LETTRE

    DEUXIÈME PARTIE : NATURE, CULTURE, ÉCRITURE.

    De la grammatologie (445 pages) est l’un des trois livres que Derrida a publiés en 1967. Alors que La voix et le phénomène, qui porte sur l’oeuvre d’Edmund Husserl, est un peu à part, les deux recueils d’articles intitulés De la grammatologie et L’écriture et la différence sont étroitement liés. Jacques Derrida précise dans un entretien avec Henry Ronse (fin 1967, publié in Positions) qu’on pourrait aussi bien insérer le premier au milieu du second, que le second au milieu du premier. Etrange géométrie, fait-il remarquer, « dont ces textes sont sans doute les contemporains ».

    On y trouve un ensemble d’articles portant sur :
    – l’écriture, la linguistique, la grammatologie,
    – Jean-Jacques Rousseau et Claude Lévi-Strauss.

Répondre à marianne ANTONIS Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*