Considérations sur le Transfert et le Contre-Transfert

Utilisé aujourd’hui à tort et à travers, le transfert se définit à l’origine comme « le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique »( Vocabulaire de la Psychanalyse, Laplanche & Pontalis) . Ainsi, on parle bien « d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué » (idem) et non d’une quelquonque combinaison d’affects, sentiments ou impressions suscitées par la rencontre avec autrui. Les usages multiples qu’on fait du concept aujourd’hui prêtent à confusion et surtout lui enlèvent de la force, à tel point que la notion de transfert est devenue des plus imprécises dans la théorie analytique.

De même, son corollaire, le contre-transfert désigne « l’ensemble des réactions inconscientes de l’analyste à la personne de l’analysé et plus particulièrement au transfert de celui-ci » (idem) et ne représente donc pas les simples réactions que provoque la rencontre avec un patient.

Ainsi, ces deux concepts fondamentaux de la psychanalyse baignent aujourd’hui, dans l’usage qui en est fait, dans une confusion ambiante qui, malheureusement pour les patients, comporte des conséquences dans le travail clinique.

 Doit-on limiter, comme dans les définitions vues plus haut, la survenue du transfert et du contre-transfert à la stricte situation analytique? Peut-on en parler comme d’un mécanisme de défense contre l’ici et maintenant de part le retour dans le passé qu’il met en place? Le transfert et le contre-transfert sont-ils verbalisables? peuvent-ils être rendus conscients?

Le débat est lancé pour une requalification et redéfinition de ces concepts clé dans la pratique et la théorie psychanalytique. 

Duarte Rolo 

225 réflexions sur “Considérations sur le Transfert et le Contre-Transfert”

  1. Contre-transfert

    C’est un ensemble des manifestations de l’inconscient de l’analyste ou l’attention flottante n’est plus « neutralisé » par le thérapeute en relation avec son patient, ce sont ses propres complexes et résistance interne au psychanalyste, non, unité de tanfert de l’un à l’autre, « petite pute », « ingrate » « paranoïaque parce que j’hésitais, mais on a le droit de réfléchir, non ! pour son école », et je ne sais plus quoi…. Il n’est pas du tout en relation avec ce que son patient induit en lui d’émotion, de haine, de jalousie, de culpabilité puisque je le vois déjà d’une autre façon au séminaire.

    Je conçois le contre-transfert comme une non-maîtrise de l’analyse, comme un obstacle et des accidents malencontreux de son inconscient sur le mien, et la non-maîtrise d’où j’en suis… dans la seconde analyse lacanienne, pas « la première freudienne »…

    Il ne peut en aucun cas être, aucunement l’instrument par excellence du traitement, parce que ce sont les mêmes mots que j’ai reçu en pleine figure par les pervers « paranoïa notamment d’une réalité mise sur l’imaginaire » .

    Ce qui inclut par un paradoxe des énoncés faussés et ressentis de l’analyste non assez analysé, envers son patient qui ne font pas partie des échanges et de l’inconscient de l’analysant….Car cela fait bien longtemps que je n’en suis plus à cet endroit, à cet instant précis : je lui demanderais si lui-même se fait contrôler et n’est donc pas de ma provenance.

    Dès lors que faire de ce contre-transfert pour moi…. ?

    Il veut interpréter quoi pour moi ?

    À ces instants précis ?
    Rien n’est analysé ni expliqué…Interpréter ce que pense l’autre de vous….Rien n’est dit tout est passé sous silence, mais l’analysé lui, n’a rien compris et en a été blessé aussi.

    Le transfert s’est établi chez moi, par l’écoute d’un être humain sur le même pied d’égalité qui me considérait comme lui, ces réactions ne sont donc pas incluses dans mon transfert.
    Ce n’est même pas le revers des réactions réfléchies des autres par contre, c’est bien la pensée du psychanalyste qui me pervertit, l’ingrate et tait de paranoïa inclus et des autres contre-transferts alors que doit-on en faire après ?
    Un superviseur qui a perdu toute attention flottante…..Un superviseur devrait se faire contrôler aussi.

    Je me demanderai et même encore maintenant le pourquoi ?

    Peut-être pour former un professionnel ?

    Mais qu’est-ce que j’en fais moi de ces contre-transferts ?

    marie-lise ehret
    psychanalyste

  2. Merci, pour ce commentaire,

    Ce que j’en entends (car je dois bien avouer que j’entends queqleque chose dans ce commentaire plus que je ne le comprends d’un point de vue strictement rationnel), me paraît tout à fait intéressant.
    Il me semble que vous interrogez la complexité de la notion de contre-transfert. Parle-t-on encore du patient ou, déjà, de l’analyste? Si les choses peuvent être (à peu près) claires tant que l’on se situe dans le champ des concepts, ce n’est plus le cas dès lors qu’il s’agit de la pratique.

    Définissant le contre transfert comme  » une non-maîtrise de l’analyse, comme un obstacle et des accidents malencontreux », vous soulignez qu’il ne s’agit « aucunement [de] l’instrument par excellence du traitement ».
    En ce qui me concerne, je ne serais peut-être pas si catégorique. En effet, ce n’est pas par ce que le contre-transfert constitue un accident, voire un obstacle qu’il ne s’agit pas d’un des meilleurs outils du psychanalyste. Après tout s’il n’y avait pas d’obstacle à franchir (pour l’analysé mais aussi pour l’analysant), il n’y aurait sans doute pas de psychanalyse non plus..

  3. Le transfert était vraie et portait ma parole vraie, la vraie vérité (si je puis dire) puisque j’ai commencé une analyse déjà avec le souffle d’une calligraphie et revenant de Sète ou je voulais me balancer dans la mer.

    Pour certains analysé qui sont hors théorie, le « je » inconcient du psychanalyste ne sait résoudre certains problèmes

    Le tranfert n’est pas anodin non plus lorsqu’il porte déjà le le souffle en arrivant au début d’analyse.

    Pourquoi je ressens très bien l’inconscient du psychanalyste et de son travail théorique ?

    La psychanalyse apprend une parole vraie qui était déjà là.

    Elle la refend « refente débile de Lacan » par une autre vérité qui alors n’est plus mienne…..opposition nature-culture.

    Et avec Freud je n’ai n’y eu de lettre volée, ni de bouteille de klein, ma boueille était différante.quand au noeud boo il est déjà avec le gordien dès le départ.

    le contre-transfert et tout passage à l’acte comme claquer la porte sur deux point, c’est le psychanalyse et son inconscient qui n’est point branché sur l’inconscient du psychanalysé et que l’attention n’est plus flottante.
    Elle traduit les fantasmes du psychanalyse pas de l’analysé.
    Qu’est-ce que l’attention que nous disons flottante, et le contre-transfert, lorsque l’on devinne si bien l’inconscient de l’autre ?

    Où est le problème en psychanalyse pour les enfants sans parents et sans religion ?

    http://www.ecrivez.org/Auteur-marie-lise+ehret.html

  4. Non , je suis désolée j’ai fait 10 ans d’analyse freudienne
    ‘une femme analyste)qui a déplacé du vécu mnésique sur de l’imginaire, c’est très grave car ayant une conscience très précose, je savais que c’était faux,

    Le respect d’un analysant commence à ne pas lui boucher les trous avec une histoire qui ne lui appartient pas.

    Deuxième travail 13 ans lacannien.un( homme analyste)

    Le contre transfert avant la fin de l’analyse je présice et non analysé en supervision ce qui est bien différent.

    1-Il met une image de femme nue, à quatre patte et d’une
    je me révolte là, car la violence est telle qu’elle me rappelle durant cinq années des viols dont je ne puis échappé et ce en fin de travail (dont passé , analysé et remémoré)et en sus la violence de deux femmes…cinq pervers sadiques qui me rie encore au nez Quarante ans après de la même façon perverses de l’ananalyse

    2- ensuite il me traite « d’ingrate » et de « petite pute » ce sont ces mots , juste avant de m’inviter à son séminaire, je voulais réfléchir , alors vlan, un petit trait de paranoïa injecté pour moi.

    3- Les mots qu’ils utilise pour l’invitation à ses séminaire sont : « ce n’est pas que je vous racole »

    5 – Non les portes claquées à deux reprises, avec fin par sms et non de vive voix …est de la maltraitance et mépris.

    6- En supervision je m’aperçoit qu’il n’a pas entendu mon histoire(électrochocs à 9 ans )

    7 – Le dépouillement de tout mon art durant ces 13 ans comme la femme précédemment poèmes, peinture, dessin, écrits analytique ect….à qui profite ces dépouillement analytique…j’avais une bibliothéque remplissant tout mon couloir du haut en bas avec de vieux livres analytiques et littéraire et artistiques….de tous pays…dépouillé a tout pris.
    A différencer ce que l’on crée rien que pour son psychanalyste et lui offres aux deux renaissances, ce qui est bien différents lorsque qu’après il y a refente et recherche de désir, et de moralité.

    -et vous clamez que cela est bénéfique, lorsque l’art est sur un lien inconscient continue à l’objet en évolution(euclidien et non cartésient ?)

    8 – trois convocaitons au commissariat, comme cela on le reconnait bien en tant que chef de la psychanalyse

    Où avez vous vu qu’il fallait se faire crucifier pour être bon psychanalyste ?Un coup de pieds au cul et deux portes claquées, qui là joue le rôle du Père tout puissant.

    -9 encore une chose , d’où vient que pendant six mois , j’ai robé, et pantaloné successivement ? chose qui ne s’est jamais produit dans le travail précédent.

    -10- un de ses autres analysant dépose lui aussi des sacs livres et affaire devant sa porte, il m’a si peu entendu qu’il m’a donné le sac d’un navigateur, de Brest…d’après ce qu’il y avait dedans, je lui ai laissé en disant que ce n’était pas à moi.

    donc comment peut-on travailler en suivant sa théorie, sa tête , son inconscient sans tenir compte de l’inconscient de l’analysé.

    je vais écrire un livre sur la violence en psychanalyse et sa transmission violente également et le droit de cuissage des femmes.

    d’autres par si vous allez sur mon site vous vous apercevrez que les poèmes de 2003 (reste et le seul de 1974 sont des poèmes de début d’analyse et non de fin)
    je suis tout simplemen revenu au même point d’analyse et en 2003 et en 1974 trois années d’analyse auraient suffit pour que je sois bien et sans passer par la mort plusieurs fois après….6 et 9 ans d’analyse de trop….

    Une chose irréparable repassant sur l’archi trace de mon langage poètique à chaque fois, vous appelez cela du bien de mettre un terme en arrachant le lien de départ de création, ce lien est particulier la seul chose que l’on fait en psychanalyse c’est mettre avec le nihilisme et la religion le mot fin sur un art, comme un art thérapie

    j’avais numéroté les poèmes en 23 ans d’analyse et au totale de ces vingt-trois années 1220 poèmes sont allés à la poubelle analytique…sans compter les tableaux les dessins, ect…car je suis expressif sur plusieurs support.

    La violence pour celui qui a frôlé la mort et en a perdu connaissance, oui le contre transfert est simplement l’explication de la névrose et de l’osbsessionnel analyste avec lequel on travail et qui ne comprend pas l’art, ni ce que veut dire montrer, il prend et jette aux oubliettes croyant que l’art il y en aura d’autre mais non voyons un trait un tableau un poèmes avec ses ryme et rythme ne sont pas acquis par la culture mais on des liens profonds avec l’alter ego en continu, chaque coupure cartésienne éloigne du langage de socle. de base, non appris.

    pourquoi les psychanalystes pillent, et efface les traces des passages de l’analysé

    23 ans d’analyse et je vois bien moi, où sont les problèmes, les trou que je ressents ,

    et que plus tôt que la psychanalyse tourne sur elle même en faisant du fric avec les mêmes connerie, elle devrait bien se secouer les puces pour faire avancer sa propre théorie.

    Marie-lise Ehret
    Psychanalyste

  5. jusqu’à quand vous allez me faire dégueuler me tripes hein jusqu’à quand

    combien de fois je dois perdre connaissance hein avec vos conneries

    juqu’à quand elle va répéter les memes cercle de destruction identique à mon vécu

    ça vous suffisait pasz hien j’ne peux plus

  6. glacée jusqu’aux os hein

    glacée et trembant jusqu’aux os c’est pas possible c’est pas possible

    mon corps lui il n’en peu plus

    cinq mort et vidage de sang en un an je peux plus

    je veux mourir en paix en paix en paix

  7. qu’en est -il hein lorsque la psychanalyse joue avec la réaltité d’un humain

    qu’elle prend sa vie sa mémoire de vie freud et lacan hein pour du cinéma

    quand est-il un entre les deux travaux ou on a détourné sa vie

    qu’en est -il quand on a plus rien meme pas le désir vous appartien

    qu’en est -il hein

    lorsque vous vider l’imagianaire humain sous prétexe qu’il est nocif , j’ai même plus mes mots poésie hein < 74 et 2003 j'ai plus rien

    et je tremble de froid et je dégeule et j'(ai des malaises vous êtes des malades mentaux qui jouez avec mon histoire la mémoire de mon histoire, le sac noir hein à dégueuler de force à réavaler tout cela avec des techniques différentes ….j'en peux plus c'est tout

    je suis dans un sens une victime de deux générations de psychanalystes …ça suffit vos violence hégémonique hein plus jamais ça, plus jamais ça !

  8. c’est quoi tous ces retours de noyau qui remontent comme ç a a l’improviste hein encore nous sommes le 8 novembre 2009 c’est quoi hein encore ça , ce corps là glacée jusqu’aux os, qui tremble tout son corps qui dégeule toute ses tripes encore maintent mais ça va pas hein ….qu’est-ce qui m’arrive encore si longtemps après même après la boucherie, c’est quoi ça là encore aujourd’hui….c’est trop de souffrance vous jouez avec ma vie la vraie pas la fausse pas un jeu bordel de merde….

    Pourquoi faite vous ça, ses malaises et tout ce merdier là, je ne comprend pas je ne comprends pas je ne comprends même pas pourquoi ?

    pouquoi ? pourquoi ? cette violence sans fin hein ? si longtemps après… si longtemps après vous allez quand même pas me rendre malade à perpete hein….il y a quelque chose qui va pas dans ce travail, chez lacan mais chez freud aussi on dirait vraiment que vous voulez que je me flingue hein …est-ce qu’autant de personnes qui m’auront agresser je devrai payer mais ça ce n’est pas mon miroir hein c’est le miroir des pervers pas du mien ….le corps hein le corps j’en peux plus….je crois que je vais crever dans la glace….comment est-ce possible ce sadisme là….perpétrer en psychanalyse ………vous allez me faire crever…….oui

  9. oui en fait le psychanalyste lacanien qui prend comme support la perversion c’est ce qu’aujourd’hui je suis encore en train de déguster il ne calque pas seulement la mort donné en réalité de la mère qui piétine (dans la réalité qui éboullante aussi hein il calque aussi tous ceux que dans la réalité elle a entrainer avec elle vous vous rendez compte ! est-ce que vous vous rendez compte que vous calquez ma réalité de vie….pourquoi je suis en train de déguster là aujourd’hui

    les psychanalystes ne font plus la différence entre une réalité vécu ou celle qui est en train de se vivre d’une histoire littéraire , vous savez là que je suis encore en train de trembler jusqu’au os mais ça va durer combien de temps ce truc ….comment peut-on calquer et organiser un travail si il n’écoute pas si il n’entend même pas ce qui est arrivé à neuf ans bref il travaille avec sa théorie sans écouter ce que je lui ait dit seulement voilà hein le loup blanc ne correspond pas les cinq morceaux de glace dans l’arène ont une réalité et des visages humains en actes réalité c’est loin d’être du cinéma.

    comment des gens peuvent interprété un prénom réel d’un fille que j’ai retrouver dans mes recherche et qui est vraiment en train de crever actuellement mais vous êtes des tarés vous prenez des histoires de livre ou du cinéma ou Goethe des réalités même qui sont en train de se vivre actuellement et vous riez sur une fille parce qu’elle s’appelle christiane qu’est ce que j’y peux si c »est la seule que j’ai retrouvé dans mes recherche elle prote ce nom là comme elle aurait pu s’appeler autrement ;;;;CA VOUS AMUSE DE TOURNER MEMES LES MORTS ACTUELLES EN RIDICULES….ça va pas hein…vous vous foutez de quelqu’un qui est en train de crever la seule personne que j’ai retrouvé qui a gardé contact avec moi, ….je crois pas…je crois pas….vous savez combien j’ai de famille dans le paysage gelé mais c’est ma réalité ce n’est pas la glace originaire ce sont des famille de mon vécu….voilà le grand danger quand les gens prennent la vie réelle pour un amusement ….vous êtes des tarés qui croyez tout savoir sur la vie de quelqu’un ….vous mettez fin à l’imaginaire en le vidant et vous remplacer votre vérité en ne tenant pas compte du vécu de la personne ….vous allez me faire avoir combien de mort comme ça, ça vous suffit pas cinq pervers réalité (ou est la mère d’ailleurs là dedans ou est le père (je ne l’ai jamais connu) dieu j’avais jetté le point dans l’église vous allez encore pas parce qu’elle a le malheur de s’appeler christiane mais vous êtes des tarés hein

    vous savez que je suis encore en train de perdre connaissance et dégueuler toutes mes tripes encore une fois…..mais ça va pas hein…! meme avec l’anlyse freudienne je n’avais pas tous ces glaçon ces tremblement ….c’est pas possible…pas possible…effacer aussi les traces c’est la mère qui déchire mes propres ….mais vous mélanger tout …..plus rien se tient entre le travail et le travail lacanien ….chacun à contruit son petit travail sans même écouter le cours de ma vie….comment est-ce possible comment est-ce possible de jouer avec un vécu sans même entendre ce vécu ?

  10. Alors si ils avaient été dix à me passer sur le corps vous m’auriez fait embrasser dix mort mais vous êtes de malades !

    voilà ce que c’est que d’enclencher un système en laissant courrir l’inconscient de l’autre tout seule c’est dramatique j’en paix encore à l’heure les retours de noyau de tout ce monde qui m’est passé sur le corps en réalité, ce n’est même pas les parents, mais ceux de 10 ans et demi à 15 ans vous vous foutez de ma gueule ou quoi, j’en ai combien à avoir encore de glace de tremblement (c’est la mort vraiment agit dans la réalité) cela ne fait pas partie de mon inconscient ce que vous toucher c’est ma conscience réalité…ça n’a pas rapport avec le père ou la mère….mon dieu j’espère que je vais….vivante….j’espère…j’espère

  11. j’écris là parce que je vais devenir folle je vais devenir folle je suis encore malade comme un chien et que j’en ai marre marre marre

    sur le site écrivez .org qui est d’ailleurs orienté qu’est ce que dis où j’en suis je suis encore entrain de pays les personnes qui me sont passées dessus…qu’est ce qui se passe hein ?

    je parle d’une femme entrain de mourir elle 180 c’est une personne que j’ai retrouvé et dont je n’aurai pas perdu à l’age de 5ans je la retrouve obsès en train de mourir il est où le problème avec le site de l’autre coté….

    je parle de la photo la pute mais moi je pense aux pervers qui me passe dessus dans la réalité…j’en suis que là…je vais devenir dingue…vous allez me faire devenir…je proteste de la pute et l’ingrate pour ces personnes là -haut et pour la mère mais agisse ça fait partie de mon vécu…

    il va falloir que je vois quelqu’un parce que ce que je vois moi comment peut-on mettre une femme cul en l’air et a quatre patte devant une femme qui à 10 ans et demi (la mère que j’ai connu si peut entrainera avec elle (cinq personnes) quand proteste et qu’il me traite de pute …ce qui me fait sursauté c’est qu’ont peut -être assez dégueulasse pour me montrer à moi, avec ces terreurs la peur dans le dos ou des personnes qui débouchent de n’importe sans que je puisse faire quoi que ce soit….la peur la terreur d’une enfant de 10 ans et demi…

    comment sur écrivez.org ils peuven eux aussi orienté ma propre mémoir et me faire dire en forçant ma parole que j’ai l’aptitude a pardonner comment un site dont je ne sait qui le dirige peut me dire ça ….cette terreur de six personne qui feront saigner ma bouche mon cul mon sexe comment ce site me fait dire (que je dois pardonner ….comment en bloquant les écrits certains volontairement et en me faisant rire peut mettre dans ma propre bouche ces mots que je ne « peux  » pas avoir pou ces personne là
    comment en manipulant mon langage on arrive sur écrivez point org ….à mélanger la réalité que j’ai là dégueuler perdre connaissance pour du vécu.

    qu’est qu’ils ont compris à travers cette personne retrouvé dans mes recherhes qui est en train de mourrir et fait effectivement 180 kilos elle prend d’ailleurs 1 kg etdemi par mois et malheur. se meurt…

    qu’est-ce qu’ils ont interprété à travers cette vérité qui est actuelle…

    Moi qui suit en train de payer les morts de chacun de mes agresseurs là haut ?

    oui je tremble encore j’ai os glacé je vomis mes tripes je tremble sur patte….oui j’ai les tendons des mains atteins oui j’ai une phlébite suite à l’ouverture des arthère et oui je fais trente six kilo encore….avec freud la différence et que j’ai dégueuler une fois mais pas pour chaque or là ça devient vraiment dramatique ….car je m’aperçois que je suis en train de continuer à payer pour ces personnes a visages réels…il va falloir lundi que je fasse venir ma généraliste…oui c’est vrai je ne peux plus marcher oui c’est vrai j’ai un souffle au coeur

    d’ailleurs pour l’instant je refuse de faire les examens prescrit…

    il me reste encore combien de mort à ingurgiter dans ce travail , la petite pute….les hommes là haut…comment peut-on jouer avec une vie vécu qu’un psychanalyste n’a pas entendu puisque je m’apercevrai au cours du travail qu’il m’a laisser courrir seule avec une théorie sans écouter le parcours de ma vie…

    comment la freudienne elle aussi m’a inventer un dieu, alors qu’à la suite des horreurs vécu je suis allée à l’église et ai levé le point dans l’église d’ailleurs depuis ce jour je n’ai jamais remis les pieds dans un établissement religieux.

    alors l’incorporation ne peut logiquement marcher d’ailleur je dirai au psychanalyse c’est ceint ou mal ceint….. il me répondra mais si…seulement lui il entend autre chose saint et mal saint ça fait différence de taille…non ?

    je crois que devant tant de problème tant de problème et de déviation…par exemple sur écrivez .org je cherce paysage gelé je vais tomber par hasard sur ce que j’ai lu de freud

    mais ces paysages gelé sont en fait à la croisée de 7 familles de recueillage…..et non pas l’originaire de freud….d’ailleurs je ne vois pas ça dans l’analyse freudienne….je ne le vois que chez lacan….et pour cause….

    il y a trop de problème dans ma tête tout comme je parle de la gitane de la télévision et de moi petite or dans mon rêve la gitane est une personne inconnue pas moi….tout simplement parce que ici nous n’avons à manger mais par contre elle a une télévision….et que c’est la première fois…pas que je vois…j’ai vu la première fois la télé à la vitrine d’un café en allant à l’école….tout ça est très imbriqué….chez freud il n’y avait pas de gitane….que chez lacan.. ? je me demande si la gitane n’est pas une personne qui venait me chercher pour aller dans une autre famille……..il y a trop de merdier dans tout cela…je vais devenir dingue….comment expliquer que j’arrive en analyse en 74 et 2003 avec des poèmes et plus rien après….

    comment la psychanalyse en retournant la sublimation et en vidant l’imaginaire alors que chez moi il était très riche comment à chaque mon propre langage est découpé en rondelle pour ne ressembler à plus rien du tout…ce genre là par exemple…il est 4 heure et demi du matin et j’ai passer ma nuit à perdre connaissance et à dégueler encore les os gelé et le squelette tremblant………….;il va falloir que ça s’arrête par sinon oui je vais allez me foutre à l’eau…

    Comment se fait-il que le psy sera assez pervers pour déposer cinq plainte… comment se fait-il que je me retrouve en taule juste d’ailleurs après une des opération d’un kiste plein de pu gros comme un melon….qui d’ailleur sera opéré une seconde fois….comment un psychanalyste peut envoyer en taule quelqu’un qui sort de l’hopital

    comment en 2005 lors de la prise du désir (après seulement je m’apercevrais qu’il n’est pas à moi) il ne me restera dans le corps qu’un demi litre de sang….

    comment après la refente j’ai l’impression que je dois respasser sur tous les traumas réalité…commen écrivez. org arrive justement à ce moment là alors que je suis en train d’essayer de sortir de là…comment par pression langagière orienté il me fait effacer ….les trace même de mes derniers travaux

    en fin de compte tout cela me cause beaucoup beaucoup trop de problèmes moraux et physique car il ne s’agit pas de prendre conscience de ces maltraitances puisque mon conscient le sait…………..;en faite vous allez finir par m’achever…qu’est ce encore ………que ça cette nuit….j’écris là parceque sur écrivez point org……..ils me font dire ce qu’il veulent me faire dire ….et que je refuse de dire ….ils se marrent en fait de cinq hommes qui me sont passé dessus en réalite et ils se marrent de la soeur d’ailleurs que je n’aurai pas reconnue …parce que je dis qu’elle est en train de mourir , qu’elle s’appelle christiane (mais je ne vais pas l’appeler autrement pourquoi….er effective elle pèse 180 kg qu’est qu’ils ont cru comprendre puisque c’est une réalité là et c’est elle qui a perdu son mari à 61 ans l’année dernière un an de retraite pour une vie dans les vignes depuis l’age de 13 ans ) pourquoi les gens prennent pour goethe ou de la littérature (une réalité là en train de se passer pourquoi écrivez point org me fait effacer avant que j’ai analyser ce qui se passe, pourquoi quand je perd connaissance et dégueule mes tripes eux se marrent ????

    j’en peux plus de tout ça j’en peux plus….je crois que je vais me flinguer vraiement parce que ces deux grosses expérience ….elle se termine d’ailleurs moins dramatiquement chez freud …..que chez lacan …..dont je suis encore en train d’en payer le prix….je crois oui que ça va mal se terminer pour moi parce que là moi mon corps il ne supporte plus d’ailleurs ça va encore faire deux jours en fait que je ne peux dormir………….c’est comme si j’avais besoin de faire un travail …………;;pour réparer les dégats d’un psychanalyste qui enclenche une thorie la dirige mais n’entend et me laisse tourner seule avec mon inconscient

    je suis désolée mais cette là j’en peux plus et oui si ça continue encore……..vous allez vraiement finir ma me tuer ….parce que c’est ma vie avec laquelle vous jouez et non un roman….

    je ne peux pas passer l’éponge comme ça me retrouver encore dans cet état lamentable 23 ans 10 freudienne et 13 lacanienne une vie bousillé pour rien pour rien devenir cloche parce que je ne peux exercer ce métier sans ethique avec mépris tel de langage des autres ….je peux plus…et ce que vous appelez un grain ou follie malheureusement c’est ma terrreur de vie………;quand vous aurez fini de jouer….je pense alors effectivement que si ils avaient plus nombreux à me passer sur le corps vous n’auriez pas hésiter ………à me donner autant de mort que d’agresseur réalité

    pourquoi le psychanalyste avec qui j’ai travailler m’a laisser tourner toute seule sans diriger mon inconscient….moi j’ai pas eu toute ces saloperies avec la freudienne ………pas de pute ou d’ingrate comment peut-on dire cela cela à quelqu’un dont c’est le vécu …et tout cela que vous ressourter en fin de comte….mondieu……………;;;;;;;;;;

  12. il va me falloir quelqu’un parce que je ne peux plus sortir de là

    je ne peux pas exercer en étant confronter à ma propre mort réalité en permanence je n’ai pu de lieux extérieur et à mon age c’est trop tard déjà que je ne tiens plus debout , je nais jamais eu avec freud toute ces cicatrices aux arthères faux voir les plais aus pogé et plus haut je suis marqué de partout je ne veux plus aller sur écrivez point orge parcequ’il ont forcé un moyen de compréhension et d’effacage de poème encore une fois alors que je voulais les gader pour travailler si ils ne s’étaient pas interposer ….passons de toute façon je veux pas parler ce langage là qui n’est pas à moi….

    qu’avez vous fait de mon style qui n’était pas appris ni cette vois là ici…de mot réduit

    écrivez .org a été plus intrusif en refusant en quelque sorte par une orientation autre … j’avais même écris tout est effacé comme on a tiré des balles dans l’histoire de ma mémoire…je suis fatiguée et je ne vais pas devant autant de mépris et de mon lange et encore de cette nuit à quoi ça vous sert ….je crois que je vais faire faire un controle d’etat de santé par la sec soc dejà ma généraliste m’a fait un arrêt mais comme j’ai plus de patient alors trois par une refente…on nesait plus ce que veux la psycha…je suis fatiguée………….;;;;;;;;;;on ne peut pas oublier ce genre detraumas et je sais quand je dis que j’ai les doigts qui crochent c’est bien parceque les tendon des poignets et des bras on été atteint qu’est-ce qui entendent eux pourquoi m’avoir fait effacer les poèmes parce qu’il n’y a plus de lien langagier

    tout est destructeur pour moidans cette analyse

  13. mes problèmes sont multiples et l’anlyse les deux vont restées infinie parce que ne respectant pas mes parcours de vie et qu’elle mélange son inconscient sans tenir compte du mien dans les deux travaux que l’attention est loin d’être flottante mais orientée le problème c’est qu’elle m’invente un vécu qui n’est pas le mien dans les deux cas

    qu’elle mélange les deux morts de parents substitut…une grande mère (mort)
    avec un grand père réellement pendu…

    vous faites trop d’embrouille

    parcque tout ça c’est ma réalité vécue et c’est trop de souffrance avec les cinq .;plus une …j’en peux plus

    le résultat est que vous me poussez au suicide parce que c’est ingérable ingérable

  14. je suis au regret de vous dire que jamais je ne pourrai être psychanalyste et que je suis incompétente pour ce métier

    je ne veux et ne peux pas être confronter en permanence à toute ces horreurs

    non non non je suis incompétente pour exercer cette violence…clocharde ça va comme ça…la destruction comme une balle dans la tête hégémonique je ne peux plus c’etait une fois de trop et je ne comprend pas pourquoi et ça ça doit être du à la renfente …je peux pas repasser sur toute ces violence pour exercer

    c’ést une fois de trop pousser les gens au suicide au dénuement à la déconstruction y compris de ma propre langue

    pourquoi le noyau ne se remet pas en place chez lacan….pourquoi depuis deux jours je dégeule encore alors que ça devrait plus être …

    non je n’ai pas ni a payé pour ceux qui me sont passé dessus, non vous n’aviez pas le droit parce que le problème c’est qui en reste encore…et qu’en fait oui le suicide c’est vous qui m’y poussez ….même le massacre de mes poème je peux plus ni de perdre connaissance ni dégueler mes boyaux et que cette fois je ne peux pas ravaler comme avec freud…parce que quand même hein la pute et l’ingrate moi ça non plus je m’en sors pas , parce que ceux qui se sont jetté comme des animaux c’est pas ma faute or la psychanalyse me fait maccuser et par écrit et dit
    j’en peux plus ça veut dire qu’elle sali ma voix écrite et dite en m’obligeant à m’accuser moi même

    c’est pas à moi ce merdier …
    maintenant je jure de ma vie je ne parlerai plus jamais et n’écrirait plus jamais
    je n’ai pas repris d’analysant parce qu’inapte à exercer

    et qu’en fin de compte vous avez détruit par deux travaux très long la moitié d’une vie;;;la moitié d’une vie…où seul me reste la fuite

    le désir n’est pas à moi mais à l’analyste et vu sa résistance je n’ai plus envie
    j’ai plus mes mots poétique j’ai pu d’imaginaire pour peindre …le claquage de porte la violence j’ai déjà passer six morts en tout six vidage de sang et l’éducation par la violence la grossièrete et le sadisme ubristique des psychalyste, leur mépris ne tenant pas comte de mon propre vécu mais le tournant en conte nom trop d’hégémonie et de négationisme lacan renvoyant à freud
    freud et le freudienne ne voulant pas de moi

    j’ai remboursé ce que je devais à monsieur louka
    j’ai remboursé avant de commencé la freudienne

    en fait j’ai régler ma propre mort

    et que là ça continue encor parce que tout simplement on me demande d’effacer ma mémoire et mon histoire de mémoire ça suffit vous me rendez dingue

    et que la pute ce n’est pas celle qui paie l’anlayste mais ces salopard qui on pris la fillette comme un animal et un objet
    comme la psychanalyste freudinene me culpabilisers sur un dieu que j’ai pas
    et puis vos théorie psychotique hein j’en ai marre , je sais même plus ce qu’elle veut la psychanalyse elle en a rien à foutre des vies qu’elle recoit puique qu’elle tourne en mettant une théorie en route dévié du vécu de l’analysant et que les retournement je vais me suicidé mais pour de bon…ma vie n’avait pas à être nullifié durant 23 ans non je vais allez crever …mes tripes et la puanteur du sang là …est ce que vous vous rendez compte cinq ouverture de veine et d’arthère…estce que vous vous rendz compte qu’en 2005 j’ai failli y passer
    et je sais même pas pourquoi cette nuit là encore et encore je déguele encore et perd connaissance encore et suis glacé les os s’entrechocant ………j’en ai marre mon corps il peut plus…23 ans de perdu d’une vie j’ai même pas de désir il est pas à moi en fait j’ai le droit ou suis bonne a faire une analyse mais au final perpétrer la violence par le silence sur d’autre que moi………oui n’oubliez pas que pour la génération du dessous là dans ma réalité je suis le tabou et dans la génération de dessus de gens que j’ai pratiquement pas connu ….la pute hein jouÿs vous connaisser

    la violence de jean michel louka …ça suffit en fait vous m’avez rendu dingue et encore maintenant 23 ans pour rien rien rien
    vous faites aux autre………excusez :::

  15. en fait vu l’ampleur de ces 23 années de retournement je peux plus m’en sortir c’est simple c’est simple l’insconcient c’est comme une drogue et il aurait été plus honnête de me dire que ce traitement n’était pas adapté à ma personne 13 ans d’isolement de coupure avec mon environnement j’ai 55 ans j’étais pas venue pour voir la mort à chaque fois en 74 et 03 je viens avec la vie et mon horreur plus vos horreur je peux plus m’en sortir…c’est fini pour moi….oui vous m’avez trop dépouillé menti non entendu non vu non reconnu ça ne valait pas la peine que je dégringole aussi bas avec un dépouillage complet le ma ligne continue

    un poète n’a pas de renouveau
    pourquoi s’être acharné trois ans à casser tout non….;;;;la fuite hein bien oui une vie ruinée

  16. quand les gens ne savent plus lire ce que j’écris

    Il est où le problème si ils avaient lu comme ils faut les deux petits que j’ai retrouvé ils auraient vu que personne n’a gardé contact avec moi , mais non ils aiment les histoires, ces tuelle là je les ai rencontré un fois depuis l’age de 6 ans mais que ce que je sais des tutelles est du à mon travail durant trente années , ça ne sert à rien de parler parce que même si à l’heure actuelle ils ont 50 ans et bien oui en champage tirer des sacs de terre parce qu’ils sont utilisés dans les jardins municipaux …il est où le problème personne n’a lu et fait attention à ce que j’ai dit avant et que le but de mon langage n’était pas pour qu’il soit ridiculiser en fait divers…jamais ce détour entre le langage bien parler que l’on apprend sur mon langage et morceau de langage poètique vous en faite quoi vous cicatrisé une non voix un dit souillée et parlé et écrit ou vous m’avez fait accuser et maintenant vous me faite parler un langage vulgaire et populaire alors qu’il ne devait servir qu’à la réparation d’un poétique

    la psychanalyse est calculatrice sur tout les plans même le effacaces les mensonges les détournements de voix qu’elle désire

    comment un langage plein et rythmé poètique elle en fait un langage débile et de débile …normé tout les jours comme elle a fait de ma vie du jour le jour

    ça veut dire qu’elle se permet de découper en rondelle un langage expressif et sonore irrécupérable pour en faire de la merde…

    elle essaie de racheter de ses propres en les cachant par d’autre et elle en transforme même l’imaginaire qui s’y dit

    que devient ma langue créatrice et poétique lorsque vous l’avez souille tout en entendant rien de ma vie c’est tourner à vide sur mon langage vous vous permettez de me rendre coupàble des cinq agresseurs ci dessou avec un moi inconscient en me disant de garder silence au cabinet de ma protestation et qu’elle me fera écrire ce qu’elle veut me faire dire sur le site de méggé ma propre accusation des viols perpétrés plus les maltraitances de la mère attendez on me dira mêm madame mégglé que je dois me pardonner et vous me faite dégueuler et me saigner à vif déjà pour ces six là…

    Mais vous êtes des tarés commen t pouvez ammener quelque à s’auto accuser et par dits et par écrits vous savez ce que vous faites ? de la déguelasserie inconscient de l’ame humaine ça veut qu’a partir du monmen où un vous annulé et annihiler le langage vous en faite de la merde pour la personne même analysé C' »est tout juste si vous ne faite pas la même chose conventionnel rieur à plaire du langage de levi ou la vérité n’existe plus nulle part

  17. toute ces manigances quand même hien lisez ce qui est écrit et ce qui reste du langage aritistique et poètique vous avez juste annulé et découpé et tourné trafique sur du langage convention un langage intérieur sonorisé et saccadé

    la disparition des poèmes et du langage aristique que je remarque l’effacage des traces des poèmes passé n’a servi qu’à la manipulation d’une autre langage bonjour bonsoir forcé ceci s’appelle détourner comme prevert comme vian un langage potéitique au détriment d’une langue commune bonjour, bonsoir comment main d’intériorité vous l’avez explusé, les couleurs de mes peintures, plus rien peu être ni dits ni écrits ni peint rien tout est devenu mensonges superflus par votre volonter d’effacer les traces de votre propre pour les remettre transorfer plus tard à une autre temps que vous désirez vous comme il vous convient de mettre comme si l’imaginaire et les poété n’étaient que de la merde

  18. de plus vous vous permettez d’utiliser pour la création des pulsions agressives alors que la création chez moi se fait non pas parce que l’on a inciter une personne à la violence en s’amusant par jeu à la monter à sauce inconsciente, parce que c’est ce qui se passe sur écrivez point orge manipulé par je ne sais qui, et lorsque il y avait les poèmes il était mais d’avoir manipuler et bloqué les textes que vous désiriez non pas celui qui écrit non celui qui est derrière le site un psychanalyste ….non vous même prévu le lange que je dois parler à l’avenir sur des airs de colère qui n’ont pas à etre exploité en pulsion n’égative alors que je sais que ma création personne etait basé sur un trait équilibre et unaire

    en fait vous me faite parler après avoir saccager le langage poétique que vous avez détourner déjà une fois en langage vidé imaginaire extérieur vidé parce que vous l’utiliser comme art thérapie et qu’à chaque fois moi cet art n’était pas sur des bases fin d’art thérapie mais en lien évolutif permanent vous en avez fait comme la peinture et les couleurs un art mort terminé…grave pourquoi par forcage de répétion vous etes tellement imbu de votre savoir que vous virez tout les moyens d’expression artistique sur le mot fin et présent

    rien qu’en souillant et se faisant même en tournant en dérision levi la vie de mes grands parent qui je précise non aucun lien de sang vous transformer votre imaginaire par exempe sans et sang et cent voilà ce que je vous reproche…en fait vous vous permettez de vider et de faire dire à l’être humain ce que vous voulez lui faire dire et le personnage numéro deux interne à la création vous l’avez détruit par un langage que vous souhaitez vous pas moi parce que vous faites des hommes de la copie universelle….je n’ai plus rien à moi, ni désir c’est au psychanalyste, ni peinture, ni poème ni style propre….quel est ce langage que l’homme est obligé de parler en analyse et après l’analyse sans aucune personnalité ? ni création

  19. en gros en 74 et 2003 je viens chez vous avec la vie vous me faites tourner 10 et 13 ans

    et les poèmes vont à vos poubelles analytique parce que vous ne désirez qu’un homme de copiage de vie de mots sans plus aucun sens

    lacan n’est pas un poète mais un orateur et un cynique….alors la femme de la voix là dedans vous l’annuler encore une troisième fois par des mythe.

    la psychanalyse sert simplement à normaliser geste voix et comportement et c’est voulu que je vienne parler là…pourquoi parce que vous voulez que je parle psychanalyse et pas autre chose

  20. la création n’est pas détruire une voix humaine en disant je ne sais rien, en prévoyant vous même ce qu’elle sera au présent..

    en mettant et aiguisant les pulsions négative pour faire parler l’humain …vous en détourner même en violence et rire comme vous l’aviez une première fois sali par dits et écrits en faisant même m’accuser et mentir à chaque temps analytique.

  21. c’est seulement le but de vous servir vous même de mes deux expérience que vous avez manipuler en un langage de radio ou de télévision qui n’a plus rien de beau ni couleur ni mouvement du corps…rien je n’ai strictement plus aucun moyen de création vous avez brisé mon lien continue pour en faire un lien juste présent ou littérature comme vian préver kundéra parleron tous avec les mêmes mots au présent et de la vie de tout les jours

    en fait je suis fatigué parce que vous avez même effacer le passage de tout mes travaux chez vous dans un grand silence hégémonique de négationnisme de ma propre voix annulé en 74 ou plus de 254 poèmes ont été détruit et en 2003 aussi ….les temps de ma vie n’étant plus repérable et récupérable…cela s’appelle vider l’imaginaire créatif et sur le site écivez .org
    a contribuer aussi à annuler ma voix et des poèmes……..tout mon art depuis trente ans est allé sous couvert de retournement aux poubelles des deux psychanalyste ainsi quemes tableaux dessin et on travestira le mot petite pute (en me faisant croire que c’est acheter l’amour d’un analyste) non la violence des portes claqués , de la petite pute durant le travail inconscient le phantasme mêmedu psy porjeté sur moi, parce que celle là , l’ingrate sont sur des temps de travail et non à la fin

    vous pervertissez la raison et le raisonnement de l’humain vous vous en servez pour le faire témoigner et dire ce que vous voulez qu’il dise en des temps toujours changé …la rhétorique me tournera encore plus en dérision contredira l’art les poémes et même jiacommetti et l’homme qui marche n’a plus de valeur humaine il a perdu son lien créatif
    ……….je suis fatiguée et cette fois détruisant le plus beau de moi, parce que vous êtes tellemet certain de votre propre cercle biologique de contraception de freud ….où vous mettez les propres cycle de répétion imbu de votre savoir et pouvoir je pantalonnerai six mois et roberai sans plus savoir où est la libido avec laquelle vous m’avez faite travailler et même ce langage là sur ce site ne veux plus rien dire un lien pour la deuxième fois brisé et par fredu et par lacan.

    le résultat est pour moi dramatique sur tout les plan……….;je suis fatiguée et désespérer ………..ça fait en 23 ans d’analyse que vous me détruisez sur tout les plans….tout les plans même en salissant le métier que je faisais mieux que vous avant..de plus le commissariat trois fouille au corps le vidage de toutes les économies d’une vie mon corps là massacré pourla vie plein de cicatrice…non la correctionnelle où je ne sais même pas en procès russe, toute ces violences ……..je peux plus me retrouver je suis deux fois fiché je ne peux plus exercer…et par la raison vous vous donner toujours toutes les excuses du monde.

    les effacages de traces de mémoire d’histoire de problème juifs …….en me faisant salir jusqu’à strabourg et riens et épernay les gens ayant attrait à mon propre trait unaire, vous avez détruit le langage acquis de classe sociale mélanger noble ou de terroir d’une quinzaine de famille d’élevage qui n’a plus rien à voir avec un lagage poétiqe………la mémoie effacer la colombe assassiné l’oiseau les ailes arrachées la panthère muette dégriffé…rien ne pousse pour un artiste dans la glace comme un fleur ne change pas de place et de saison pour moi je vous le dis là en pleurant votre déconstruction n’a plus aucun sens , ni dansle bien ni dans le mal parce que vous orienter le oui non en contradiction et en mot réduit du quotidien qui n’a plus rien de particulier……je vais me tuer parce que j’ai passé 23 ans pour rien qu’a être volontaire baigner dans le sang (qui n’était pas sans) ni cent…je suis fatigué……..le trait unaire même n’a plus de valeur la sublimation retournéé

  22. la freudienne a bouillé ma vie en m’interdisant le désir deux comas deux opération des pieds la droite de freud passant sur mes deux parrallèle avenir
    lacan me déconstruit de tout les cotés six mort plus une en 2005 dont je ne sais pas à qui elle est et aujourd’hui encore…vous faites demoi en 23 ans un électrochoc ou un courant electric coupant par vos bons soins qui n’était pas ce que je désirai……;ruine d’une vie d’économie de labeur bibliothéque vidée art vidé, je n’ai plus rien à moi, même pas ce désir lacan renvoyant à freud….

    je serai passer deuxfois à l’état de clocharde et vous ne me laisser que la fuite vidée de tout en héritage on ne peut même pas porter plainte puisque le psychanalyste à porter 5 plainte hein et qu’il a pris les devant me faisant passer pour portant atteinte à sa vie, en psychiatrie vous riez hein des morceaux de chair pourri que l’on doit opérer, les cadeaux en surplux du paquet de lessive qui ne signifie que le dérèglement d’un corps poussé aux extrème limite dont j’en dégueule encore aujourd’hui comter depuis 2005 une refente débile qui ne sera plus jamais désir , avec toute cette merde judiciaire 4 jours de taule un expert psychiatre en taule trois fouille aux corps deux gardes à vue et ce qui plus est en sortant juste de l’hopital fiché dans le treizieme et au grand palais…..vous êtes des malade qui refusez jusqu’au mot amité le superviseur m’ayant dit que ça créait des dépendance refus de terminer une analyse en serrant la main me disant en me claquantla porte encore celle là ….mais vos retour de noyau j’en paie encore le prix aujourd’hui…vider les gens de leur propre expérience et création tout ça pour leur faire répéter un rythme de sang et coagulation oncologique basé sur le cancer de freud…peut-on être religieux lorsque l’on a été baptisé de force et que j’ai arrché la chaine à mon coup ne sachant pas ma religion
    que vaut l’incorporation non pas saint mais ceint le mensonge même lors du travail ou je lui demande ceint ou mal ceint (et lui entant ses mots croisé comme sur écrivez point org confonde pour m’expulser sang et sans et cent
    je n’y comprend plus rien …

    ce que vous n’admetteriez pas ne serait-ce cette fois six mort et je sais qu’il y en manque au moins les deux psyc une femme un homme l’interdiction de séjourner dans mon quartier quelle mer de là ou vous m’avez mise…actuelle

    je ne méritai pas ça durant 23 ans de vie
    je ne méritait pas ça….je ne méritait pas à 55 ans de me retrouver dans ce merdier pourquoi pour jouer et le pire c’est que vous jouez avec du vécu en dépassant toutes les limites supportable je ne suis qu’une femme et n’ai pas à absorber toute ces violences…vous êtes tellement imbu de votre pouvoir que la femme qui est venu vous voir n’a plus rien à voir.

  23. je n’avais pas demandé à être détruite entièrement pour vivre il me reste rien et que les témoignage sont voulu au passif plus tard juste pour servir ce sectarisme au retour du noyau j’en prend plein la gueule à chaque fois…le temps vous permet juste de vous louer avec injection de parono pour mettre en route un certain compromis calculer on vous loue et même le cadre que j’avais mon divan même est plein de sang j’appelle cela pousser les gens hors de leur limite humaine par jeu

    je n’ai plus rien qu’à fuir et en plus je ne peux même pas emporter mes papiers comme une criminel à un procès russe

    j’ai la tête complètement malade de vos retournements et pour retrouver ma création et réparer vos dégat je devrai faire une autre analyse…le lacanien m’a dit que ce n’était pas comme freud mais si il avait été honnête il m’aurait dit ne la faite pas elle est pire

    on ne grandit pas l’être humain dans la haine et la violence dans le sang et à coup de baguette

    mais on grandit l’homme dans le respect

    savez vous que depuis un an j’ai rempli trois poubelle verte de cinq mor en un ans vous dites pour prendre conscience de la seule chose que je m’étais efforcer de ranger pour survivre la mort de 2005 ou j’en sortirai de justesse un demi littre de sang enfin on dit kilo avant que vous me tourniez en ridicule…

    dans les deux analyses le chemin est le même vous porter plainte contre moi en sachant que je ne pourrait le faire contre vous vous l’avez devancé…….;triste travail et après le noyau vous oubliez de dire qu’il remonte après de façn pour moi plus que dramatique 5 morts au retour rien que dans cette dernière année d’un psy qui refuse de changer de place parce que névrosé et obsessionnel et il lui sera dont permis de vider en entier ma maison….tout le linge est parti à la poublelle plein de sang et le pire c’est que ce genre d’oncologie cancèreuse et ce témoignage ne me soulage en rien de cette analyse qui comme la précédente trop dévié seront toujours infini….alors pourquoi? ces témoignage de morts sans vie…qu’est ce que je fait moi maintenant de tout ce merdier dans ma tête ?

    le spychanlayste muets qui de mépris ne savent même plus donner un appel à leur consoeur…la manipulation est partout même sur écrivez point orge où au final pour grandir il faudrait se tuer tuer son histoire tuer sa mémoire d’histoir et pour un non supersticieux que viens encore faire l’hédonisme et sa superstition

    ……..tout est voulu et ma résistance personnel n’est pas contre la vie….mais la manipulation humaine et c’est pour cela que je vais me tuer …ainsi vous aurez une parfaite sacrifiée de deux génération de psychanalyse

    j’ai dit dans les deux travaux il ne faut jamais abattre ma colère et en fait l’humiliation et l’indignation humaine il n’y a que ça

    uen mémoir de vie salie, un métier précédent sali, mes familles d’élevage sali pourQuoi? PourquOI ? hein je ne méritait pas cela.

    l’élevage part abattage comme je dirai au lacanien je suis pas un objet d’étude et pourtant si 13 ans c’est pas rien hein
    et à freud je dirai je ne suis pas un animal de ségragation raciale.

    le contre transfert n’est en rien calque sur la vie de l’être que vous recevez et vous en calculez même les mots à la fin par une réthorique encore humiliante divisé moi qui ne l’était pas
    et le cynisme du parle au mur ma tête et malade l’enfant mort qu’on me fait avoir
    freud est l’embrouille et lacan c’est encore pire

    combien de temps hein vais je mettre à réparer ce corps là, combien de temps vais je simplement survivre juste à vos connerie…un naturel et une démarche brisé tout ça pour montrer quoi qu’il ne faut pas que l’être humain soit heureux trop vite ni en accord avec soi

    pousser les gens au suicide en ricannant et se marrant en les dégradants corporellement et en recassant un désir où j’étais sur l’avenir à l’heure actuelle avec la crise bravo vous avez gagner je n’ai plus aucune chance de construire à mon age quoi que ce soit et je ne sais plus ce que veux et fait la psychanalyse.

    si jamais je meurs je le dis ici parce que mon corps et dans un sale état à mon age cela n’a fait que le dégrader plus vite que necessaire …la régénéressence cellulaire n’est pas humaine

    surtout pour les vieux vous savez que je n’ai pas pu prendre une seule douche depuis un an ?

    boucherie lamentable permis par le droit et la loi et la personne que je suis par de trop longs tavaux moralement détruite

    pour un métier qui n’a jamais été subjectif mais mon métier à relation humaine précédent complèement détruit et vous êtes assez taré pour trente ans d’analyse ne rien changer et que les gens comme moi seront toujours basculé hors du baquet parce que vous êtes sectaire et pour votre conford me faite témoigner de force en me faisant dire qui plus est en riant que j’ai un naturel pardon , non ce n’est pas ça sinon c’est me forcer à pardonner à l’impensable et l’inimaginable ainsi j’ai dit dans le cabinet analytique une chose et sur écrivez . org on me fait écrire une chose en bloquant de simple phrase et me faisant en aiguisant volontirement une colère par le dirigeant du site en me faisant foutre moi même de ma propre hégémonie

    l’homme n’est pas une jeu de mot et on peu voir nettement le langage de lacan et de freu

    Je suis fatiguée de deux analyse qui jamais ne pourront de toute ma vie etre finie parce que trop alambiqué et mes mots naturel aussi avec ma vérité vrai
    vous m’avez fait viré toute ma clientèle établie pouquoi…et vous vous excuser vous avec moi l'(obligation de pardonner a l’horreur) en me faisant dégueler et saigner comme un porc de la mort réalité des autres mais pas d’un jeu …vous avez juouez avec mon propre vécu…23 années d’une vie foutue..

    vous voulez une sacrifiée je vais vous montrer ce que c’est parce que votre violence , vous comptez sur le temps pour les cicatrice, vous comptez sur le temps pour ne pas pouvoir aller au commissariat vous comptez sur le temps pourdétruire impunément et qu’est -ce que je fais des tendons de mes mains en fait

    plus jamais de ma vie je ne parlerai et n’écrirait un crime et meurtre parfait laissant le chant libre à tous les pervers qui à l’heure actuelle me rie au nez en dessous et au dessus d’une génaration entiere. le silence vous arrange tous alors pourquoi dix ou treiez e an pour toujours revenir à midi moin le quart ce n’est pas une image de dieu ne transformez pas mes dire…l’imaginaire etait suport de vie et c’etait la seule chose que je possédais

    en faite c’est se foutre de l’homme et l’humanité entière en le fasant plier à une altérité vidé et pschologiser à l’heur actuelle dont la refente n’est que l’abattement de toute résistance humaine se serivre d’un trait unaire d’enfant mais pour en détruire le meilleur de l’enfant

    cela vous a t-il fait plaisir de m’auto accuser et le psy que je prend à temoin en rêve me fait avoir un enfant mort pour m’appercevoir qu’il m’a tournée en couillonne durant 23 ans

    quand je pourrai de nouveau marcher hein toutes les traces de vos violence et mon témoignage annihilé et mise en terre comme salomé-hérodiate ou sylvia de romme hein

    j’en peux plus et ce n’est pas par haine que je vais me suicider mais pour vous monter à tous que les limites humaine ne sont pas à dépasser

    vous jouez mais aux jeux dans l’arène moi je suis toujours au moins deux fois atteinte

    tout ça pour montrer que l’homme peut vivre les pires déchéance non sur la joie de vivre mais à travers votre mort imposé et injecté et l’emprise de 23 ans d’analyse qui n’en a rien à foutre de ma propre vie ni durée de vie

  24. on ne fait pas grandir l’être humain en transformant sa vie, on respecte son lien ouvert , personne n’a le droit de porter plusieur fois atteinte à sa vie en parlant de surprise de paquet de lessive

    le juif errant écartelé alors que je ne l’était pas alors que je n’avais pas de croyance et que je n’ai plus rien même plus d’avenir de création c’est facile de dire qu’un homme pardonne tout en le tournant en véritable imbécile et humiliation alors que j’atais venue vers vous avec la vie l’aty et des poèmes que vous détruisez toujours en mettant vos mots dans la bouche et que mêmes les miens ou ce qui servire à en reconstruire les liens artistique eux aussi on disparu…

    vous me forcez en gros à parler votre langage celui justement qu’aprend la psychanalyse mais pour moi je ne gère plus vos retour de noyau

    perde de durée de vie dans votre humiliation et votre sans de soit disant elite qui vit en vidant et méprisant le langage de ma propre vie

    et vous direz c’est de sa faute elle n’avait quà pas être là, comme les négationiste de ma vie
    aprendre un langage à l’homme est détestable surtout de nos jours et pour témoigner de vos expérience scientique sanguinaire vous êtes pret à tout mes à detruire une vie entière.

  25. le forcage à penser et à être en faisant des être humain du semblant du singe du clown mais plus rien d’humain

    plus rien même sa voix vraie et sa vraie voix vous ne vous êtes même pas aperçu de mon histoire ne l’avez pas entendu, ne l’avez jamais vu comme la freudienne il y a dix ans ne me reconnaitra même pas et contredira à deux reprise ma propre réalité même avec preuve

    23 ans de vie en psychanalyse d’une femme détruite vous aimez tellement les histoires littéraire comme goethe ou antigone sauf que moi c’est mon corporelle que vous vider et vouloir faire comprendre des vérités qui etait conscience …non la boucherie, les malaise les dégueulis rasiste j’en peu plus

    un désir qui n’est pas à moi que je devrais soit disant voler même le droit d’extiste dont j’ai payer maintenant j’ai achete non le droit de vivre mais le droit de mourrir

    et je vais vous montrer qu’on ne peut pas faire de véritable vie humaine des morts

    et quand je dis ici git on voit très bien que personne ne connait dagerman et pense à leur facon en humour et dérision
    non lisez la vie de dagerman qui est vraiment mort ici git une poètesse assassinée deux fois par la psychanalyse dans un mépris et une hégémonie
    oubliez moi souvent et définitement
    je vais aller crever comme vous le désirer vraiment

  26. je sais que vous faites tous beaucoup de mots croisés que vous ne savez même plus ce que veux dire dans la réalité ci git
    moi les mots croisés je ne sais pas les faire
    et ces mots n’ont rien de littérature

    considérer que vous avez assassinée je dis bien pas pas plaisanterie ou cinisme non ça ne vous dit rien dans l’histoire de la psychanalyse une certaine suicidée sous lacan ?

    ainsi fut fait ainsi fut dit
    Marie-lise ehret qui n’aura même pas eu le temps d’exercer de négation freudienn
    puisque je n’ai rien « je »vais la rejoinde là ou elle est si vous êtes pas con mais intelligent vous aurez compris

  27. n’oubliez jamais que dans le mot fuite il y a deux signifiacation la fuite dans la mort pour avoir une paix définitive une paix morale une paix avec soi

    et la fuite de son quartier en courrant de peur dans l’impasse

    cette fois je vais faire comme ma collège celle que lacan a connu rendre l’autre fou a des limites humaines

  28. souvenez vous peuple singe vous aurez eu jusqu’au mépris de me faire pousser des chansonnette pendant que cette peronne une vie est en train de disparaitre une vraie vie d’obésité réalité de mort réalité

    non , souvenez vous de cette analyste du temps de lacan que vous avez tué pour de vrai !

  29. encore un mot depuis cent ans vous méprisé cetaine psychanlyste qui ne résonne et raisonne pas comme vous et vous mépriser même leur vécu actuel là présentement c’est pour cela qu’elle s’est tuée aussi et après vos gloire en feront des étendars d’autres singeries

    et pour ce vous êtes prêt à en pousser l’extrême réaction corporelle mais on ne peut encaisser plus que la boite

    qu’est ce qu’une vie hein ! pour vous un mot croisé ?

  30. encore un mot à 10 ans et demi l’obsésité représentait l’arrêt définitif de toute sexualité devant l’horreur pur et brute non pas l’obésité créative mais ma négation non du paysage gelé mais de ma moelle gelée et vous en riez et de plus la vrérité est que cette personne meurt en ce moment dans la réalité vos images pré établi tenez en vous écrivant même j’en temble encore et je me gèle

    les mots hein croisé hein !

    c’est pour cela qu’elle s’est tuée aussi

  31. paris le 10 novembre 2009 à 6 H o9

    je vous ai payé 27 ans pour m’aider
    la police fera une enquête
    il lui sera facile sous couvert
    de regard sur les deux psychanalyses effectuées
    les mêmes parcours, d’atteinte à une vie humaine
    que vous vous amusez à faire régresser et faire marche arrière en lui disant qu’il n’est qu’un tuyau de survie de décharge public vous aimez l’horreur et la déchéance humaine au plus haut point de son moins que rien

    27 ans non pas d’une vie respectée mais d’une vie que vous réduisez en silence , de vos porte de cabinet dont d’ailleur identique au gadem bold chiott identique au votre

    personne n’a le droit d’épuiser comme une sangsue une vie par vos jeux de maitrise humain dont vous piller tous les morceaux

    pour continuer à tuer de brave gens

    Marie-Lise ehret

  32. il y a des gens comme moi

    Qui auront été manipuler mais qui ne marche plus la police doit savoir cela

    une vie ne se détruit pas et ne s’oriente pas
    pourir d’indignité est pire que survivre

    porter peindre à la place de porter plainte
    petite pute, ingrate, accusation il faut qu’il y ait une personne qui pait pour ça, meme la manipulation de miller qui sur écrivez point org continue a jouer avec mes pulsions

    je ne peux aller contre moi et c’est ce qui se passe
    les analystes dieu qui se donne bonne conscient à travers le mépris d’autre vont le payer

    on m’enlève une création on m’enlève une sublimation pour m’en donner des autres non basés sur ma vie, mon trait unaire et le non respect de ma vie

    en fait vous continuer même après hier à me faire dégueuler encore…..votre petit jeu

    pour moi, s’arrête ici on ne vas pas recommencer à vie à jouer au chat à la souris sur ce site méprisant.

    en fin de compte vous m’aurez eu dans le sens qu’il n’y a aucun recommencement possible sur toutes les crasse même avenir et présentement

    l’irresponsabilité et le mépris même d’une professionnelle ça va… les pulsions agressives que vous me renvoyer je ne peux que les retourner contre moi et vous avez tout fait pour cela meme encore aujourd’hui

    l’être humain n’est pas fait pour être manipullé non seulement un pschanalyse mais aussi toute une corporation qui se fou de sa gueule

    vis ta vie n’est plus possible non le silence la mort l’hégémonie même de l’extérieur que vous manipuler.

    je ne vous en veux pas dans un sens
    ce n’est sans doute pas de votre faute
    restez en paix
    je vais dans la mort de la paix parce qu’avec vous je ne pourrait jamais l’avoir c’est ce que j’ai compris peut etre simplement parceque je suis différente de vous . Pourquoi avez vous fait ça ?

    Pourquoi psychanalyste vous en prenez vous même à vos professionnel ?

    merci dommage l’inconscient par lui même était intéressant

    ce sont les psychanalystes eux mêmes qui gachent tout

  33. on ne peut pas dire vis ta vie à quelqu’un dont vous détruisez même le désir et les désir

    le recommencement trois ça va comme ça, je ne vous demandais pourtant pas la mer à boire

    c’est peut-être ça qui ne vous plait pas

    je ne sais pas ou une incompatibilité avec ma façon de penser n’étant pas la votre

    je pense qu’une de mes collègues est morte aussi
    dans les mêmes conditons où même dans un métier vous intervenez je ne sais pas…je ne comprends pas…ces choses là me dépasse
    me dépasse et me ruines un peu plus chaque jour

    hier et vous recommencer aujourd’hui ?
    je ne me bats plus envers ça , ça détruit meme ma facon d’etre au naturel …dans le fond l’exclusion et le silence permet d’éliminer les vilains petit moutons ou canards

    je ne me bats plus pour vivre avec tout ça
    non

    je ne me bats plus et n’avance plus ici et là

    Marie-lise ehret

    quand je pense que je suis arriver deux fois chez vous et que vous vous acharner à détruire meme la sublimation, on ne peut pas travailler en paix, j’ai donc détruit mon portable ainsi vous irez en paix et moi avec mes deux fois moin vide, sur une page blanche ou noir on ne peut plus rien écire sur un lit de sang non plus

    adieu puisque vous manipuler même ce mots
    une organisation sectaire, ou il ne me reste même pas la fuite, sans papier je n’ai même pas le droit que quittez ici, oui les femmes isolée cela permet de les maltraitées plus qu’elle ne peut supporte… parce que dans sa vie ses mots et maux elle est seule à les porter, une proie fragile hein……………;;;;;;;;

    l’intrusion dans le transfert de mot d’autres devient une véritalbe calamité…. mais n’aimeriez vous que la mort ?
    vous ne savez même pas où se trouve la joie

    marie-lise trop perturbé par vos façon d’agir

  34. voilà je pars et vous laisse la place

    j’ai laissé des documents à l’intention de la Gendarmerie Nationale aini que téléphone et portable

    vous magouilles cynique sur écrivez point org aussi j’ai demandé qu’un enquéte soit faite

    moi personne ne me reverra

    Marie-lise hret

  35. tuer vos collègue hein vous aimez
    ecrivez.org tout vos coordonnées son sur mon portable y compris les mails

    et le taré qui m’a appelé je garde tout

    le but de la psychanalyse et même de me détruire sur l’autre site et je ne vais pas dégueuler tous les jours de vos manigances

    il y aura certainement une enquête mais je ne serai plus la pour la voir 27 ans je vous fais cadeau de ma vie en chair en os et en esprit comme ça vous pourrez vous marrer
    je pense que ce n’est m^me pas la peine ……..;;;

    non plus la peine de

  36. enfin quoi je viens de m’ouvrir la tête en faisant

    en faisant des crises d’épilesie c’est ça

    freud ou lacan c’est pire pire pire

    vous allez me faire crever sur place

    a quoi ça vous sert hein à quoi a quoi a quoi

    en fin de compte hein l’épilepsie ce n’est que la mort des autres exercer dans la réalité
    vous me faite en fin de comte réavaler chaque mort des autres fredu ou lavan s’est pareille

    pour vous c’est un jeu mais pour moi c’est mon corps et ma tête

    ça sert à quoi à quoi à quoii

    après le sang des veines et artère

    le sang de l’extérieur du corps

    j’ai déjà connu ça avec freud

    dans la vie de tout les jour j’ai pas de crise d’pilepsie y a qu’en analyse aussi ça

    les os qui claque c’est tout moi qui prend c’est pas normal c’est pas normal

  37. je suis désolée j’ai rien à dire hein

    j’ai rien à dire , correctionnelle, mise en garde à vue, un an de prison 15 000 euros d’amende, il suffit d’un appel de ce connard pour me retrouver en taule, j’ai pas le droit de quitter le domicile

    -5 plaintes en gradation

    -harcèlement téléphonique
    -dommage à son domicile
    -folie j’ai échappé à la HO de justesse
    -menace de mort (je rêve je tiens pas debout)

    *************

    – si je quitte chez moi(j’ai pas le droit
    je serai rechercher (deux fois fiché et au commissariat 13 et au grand palais
    photo empreinte et numéro comme une criminelle

    -la première fois où j’ai pas voulu m’y rendre ils sont bien venu me chercher d’office devant même un de mes analysant
    Ils peuvent débarquer n’importe quand même en pleine nuit , je sais…

    une garde à vue remise à zéro

    Un psychiatre du procureur je ne sais même pas ce qu’il a signifié

    un de ses analysants a déposé chez son gardien aussi ses affaires, je me suis dit tu vois tu n’est pas la seul et lui c’est un homme…nous sommes donc deux en fin d’anlyse.

    je n’ai pas de nouvelle du procés de la correctionnelle du 7 septembre 2009
    j’ai pas voulu aller à ce procès russe ou j’étais perdante d’avance

    mais ils ne sont même pas venus me chercher et je n’ai aucune nouvelle au 12 novembre

    4 jours de taule , trois fouille au corps,
    mon divan de mon cadre couvert de sang

    je suis fatiguée de toutes ces histoires

    je pense simplement que la résistance de mon psychanalyste JML parle d’elle même

    Freud m’exclu d’ailleurs elle n’a pas daigné transmettre

    Et lacan c’est du patacaisse, menace de mort hein moi…un véritable cauchemar

    et je n’ai rien ni nouvelle de ce qui s’est dit au procès ni du jugement rendu à ce jour

    Je ne sais plus rien

    ça n’a plus rien à voir avec de la psychanalyse tout ça

    Il a dit au commissariat que je lui devait de l’argent , je jure sur ce site et sur mon honneur l’avoir payé entièrement 2000 euros ligquide et deux chèque de 1000 euros à moi et des chèques de patient (je ne comprends plus rien plus rien du tout, )

    celle-là hein elle en a mare vraiment

  38. allez ça suffit le cirque ehret

    écrivez .org …tout ça ça me rend malade

    gardez la psychanalyse j’en ai plus rien à faire

    27 ans pour rien que de la violence là dedans

    non il n’y a pas de mots à apprendre

    même mon langage est bouisillé et vos histoires me font chier

    je connais déjà l’appat d’occupe toit des autres et du vidage de freud pas deux fois

    gardez vos silence votre fric vos désir

    les lapsus du psych lacanien
    porter peindre à la place de porter plainte en fait y a aucun choix nul part

    à défaut d’avoir bousiller mon langage et mon imaginaire hein c’est facile

    vous êtes tous miller compris en train de me pousser chaque jour un peu plus vers le suicide ça vous arrangera bien comme ça vous aurez la paix hein…peut-être vous avez raison après tout hein quand la victime devient boureau hein !

    je suis fatiguée je suis une femme je suis pas faite pour jouer comme ça… et je me dis même que vous attendez tous que ça.

    marie-lise ehret

    le calque du transfert du psychanalyste hein identiques aux agresseurs comme ça il ne se mouille pas non plus

    la folle de chaillot la taule ou la psychiatrie c’est toujours pour les mêmes ………;

    j’men fou maintenant

  39. non ce n’est pas un prototype infantile

    c’est un être humain que vous avez décentré et dont vous avez divisé le moi avec un faux self

    un être décentré par des histoires inventé

    que vous avez écartélé pendant 17 ans même quand il allait bien surtout quand il y en a eu 10 avant d’une autre thechnique

    et dont vous jouez avec les pulsions un langage appris pourquoi la psychanalyse apprend un langage qui était d’origine…

    trop de violence trop de négationnisme trop de vécu dont personne n’a entendu ni tenu compte chacun avance avec sa théorie et l’autre là dedans il s’aperçoit que vous n’avez même pas suivie sa vie…vous enclencher une machine sans la vie de l’autre les voix sont détourner à tous les temps du moment on me fait même accuser par écrits et par dit

    le langage que vous apprenez comme la parano injectée vous savez le dring dring hein, ne sert qu’à vous louer

    qu’en est-il pour ceux dont vous prenez un calque qui n’est pas le sien …. il ne s’y retrouve plus…il ne s’y retrouve plus parce que sa réalité est mêlé au fantasme

    et vous en faites un mythe hein

    d’où ça vient hitler moi j’ai jamais eu ça dans ma vie je le saurais au bout de 55 ans et avec la théorie de freud y a pas ça, c’est le faux self

    moi je me trouve à l’heure actuelle divisée, divisée alors que je ne l’étais pas divisé parce que je suis venu vers vous en poésie et en peinture et je croyais en la psychanalyse

    mais en fin de compte elle m’a trop décentré

    divisée en quatre pour un parler normer théorique et conventionnel

    orateur puis rhétorique qui dissous l’être et son langage volontairement

    en fait j’ai tout perdu et en 74 et en 2003 meme les recherches que j’ai faite n’ont servi à rien

    oublier je ne peut pas tueurs de vie tueurs de voix vous me donner là un langage faux orienté psychanalyse mais je sais qu’il ne m’appartient pas c’est encore pire.

    pire pire pire

    tout le monde peut disparaitre hein, chacun prend sa destinée en main tout cela ne veut plus rien dire, par votre faute le métier précédent détruit au début par l’analyse lacanienne hein non ce n’est pas enfantin mes poèmes n’était pas enfantins

    écartélé l’individu pour mieux règner

    vous ne permettez qu’une voix pas deux

    la votre celle de votre cause

    Saud qu’en 2005 je faisait tout en même temps

    la moire et son enfant mort veulent simplement dire que la résistance du psychanalyste à transmettre ne permet pas point…

    qu’est ce que vous voulez que je fasse d’une vie de ruine et de clocharde vous voulez voir mon corps…. vous ne répétez que la face négative de mon histoire….et encore celle-là la petite pute la photo de la femme à quatre patte cul en l’air (de l’art dira t-il )bien tiens donc… en fin de compte j’avais pas tous ces problèmes avec freud au moins cela ne s’était pas terminer comme ça

    et il y avait pas tout ce sang hein retrouver le désir mais voyon il a été retourner avec la sublimation en 2005 pourquoi un jeu, un jeu de qui pourquoi…. non les psychanalystes n’aiment pas l’union ils ont une double vie une au travail et une je ne sais pas..

    mais moi j’étais uni dans mon travail précédent plus rien ne correspond à ma personalité, plus rien

    entre freud et lacan cela s’appelle rendre les gens deux fois fous, les ruiner, même pas le choix du désir, même que je m’aperçois que personne ne m’a entendu ce langage là n’est pas à moi non plus et cette division que vous m’avez injecté 17 années n’était pas à moi

  40. en fin de compte je peux plus rien retrouver

    et vous jouez avec le suicide exactement comme la société à jouez au suicide avec moi

    vous tuez aussi vos propre sorcière

    je vais crever parce qu’entre freud et lacan
    lacan qui donne un désir mais contre ma conscience et la maitrise de l’autre

    en fin de compte vous jouez au même titre que vous faites le jeu de la société en remettant toujours en arrière la personne qui vient vous voir vous m’avez même fait insulté le seul trait unaire que j’avais

    si pour vous c’est un jeu pour moi il faut mieux que je me tire une balle

    et c’est vous qui en êtes responsable hein me faire coincé avec un métier a morale et immorale ou la victime devient boureau

    oui, je suis fatiguée de vos histoire vous n’aimez pas la vie d’ailleurs je protesterai avec le lacanien

    comment ce tableau rouge et noir en me faisant insulté claquer la porte au nez comment ce sang sur mon propre cadre hein sur mon divan même que j’avais créer à ma manière comment les murs sont devenu plein de sang plus rien n’est maintenat reconstructible une supervision d’un dingue à qui j’avais demandé si il était controlé

    la fuite hein bien tiens donc 27 ans de psychanalye pour rien
    et si vous êtes bien et parfaitement guéri et bien non alors on repassera quatre ans à vous détruire si bien qu’on ne sait plus ce qu’elle veut la spychanalyse

    j’avais cousu moi même le tissus de mon divan j’avais peint moi même un cadre généreux à offrir aux autre j’ai plus rien que du sang…meme sur le tissus que j’ai moi même cousu à la main

    en fait ce psy fait ça aussi je sais je l’ai vu avec un homme hein, la freudienne avait au moin le mérite de pas prendre..

    je crois que je vais me flinguer comme ça vous aurez votre silence bon débarras

  41. je soussignée Marie-Lise Ehret

    me déclare incompétente à exercer le métier de psychanalyste en sachant que je peux envoyez des gens dans la mort à mon identique n’est ce pas de deux générations de psychanalystes

    je me déclare incompétent à exercer pour la simple raison que je ne peux être diviser en permancence pour cette emploi et être confronter à chaque analysant à ma propre hégémonie.

    je me déclare inapte à toute pratique contraire à ma morale et à la morale divisé pour mieux règner ça n’a jamais été ma façon d’agir

    je suis désolée

    et le pire est que je ne peux rien oublier

    une vie détruite oui, par vos orientation successive en me faisant parler justement pour votre cause un langage présent qui n’était pas le mien

    le mien était poétique interne et externe présent et passé bref tout lien unaire a été volontairement brisé

    parler en psychnalyse ne sert que sa cause et elle méprise le langage particulier de 74 et 2003

    la création est en continue jamais en point virgule

    un métier vous l’oubliez n’a rien de subjectif c’était toute les créations autour qui n’étaient pas copiage… tout lien unaire arraché est un lien perdu définitivement pour toute création à venir et me faire parler ce langage est bien machiné pour louer une rhétorique commune professionnel

    (qui n’a rien à voir avec moi, je faisais des séminaires en poétisant dans ma tête. y a plus rien)

    je ne parlerai plus jamais je n’écrirait plus jamais parce que vous avez orienté cette voix pour vous donner bonne conscience

    levi , camus avaient raison , ma voix a au moins été coupé en quatre comme le déplacement symbolique chez lacan

    on appelle cela tuez la mémoire et l’histoire de mémoire de quelqu’un par déviance

    j’ai plus d’accord nul part avec moi

    je vous maudit

    vous avez vu l’entité que vous m’avez refourgué c’est une honte

    vous savez celle que freud m’a refourgé avant c’est une honte

    perte sèche de 27 ans de vie

    je ne peux voler le désir de l’analyste parce que sa violence terminale dit bien ce qu’elle veut dire

    même dans mon quartier les gens ne me reconnaisse plus six ans avant n’est-ce pas je vous ai loué, mais qu’en est -il après le retour du noyau , plus rien n’est recentrable par rapport à moi

  42. oh non ce ne sont pas mes rémiscence d’enfant

    c’est ma réalité que je dégueule les crises d’épilepsie réalité

    j’ai retrouvé les séminaires du psy lacanien

    pas étonnant qu’il me fasse rober et pantalonner hein j’ai voulu me pendre dans la nuit la corde à lacher mais je recommencerai

    non ce n’était pas l’image de mon miroir

    mais celle du psy que j’ai là sous le nez et dont la gendarmerie nationale en aura la totalité

    les séminaire d’un homme qui n’a pourtant que 10 ans de plus que moi hein !

    c’est pourquoi il ne m’a pas accepter à son école à trois reprise

    il en est encore à l’hystérie de 1914 hein

    moi j’y ai le trait unaire là

    je comprends pourquoi sa haine envers moi

    réalité psychique hein

    c’est pourquoi il accuse et me fait accuser et par la voix et par écrit de cette hégémonie là que vous me faite tous dégueuler

    le problème juif quoi

    il pratique soit disant le lacanisme mais oui ça aussi je m’en était apprerçu il mélange les deux théories.

    les rêves hein et les fantasme quand ils ont de la réalité vécue… c’est ce que vous me faite vivre là maintenant

    13 + 4 de controle pour rien

    10 de freudienne pour rien

    ce avec quoi vous jouer pendant tant d’années c’est mon vécu

    avec le miroir de l’hytérie hein Monsieur jean michel Louka assassin en puissance

    le symptome là n’a rien avoir avec des fantasmes d’enfant…. psychique Réalitât il appel ça à ses séminaires, il en est encore à freud en prenant le voil de lacan

    se prend pour maitre dieu…

    je ne peux plus supporter ça, je me disais qu’il y avait quelque chose qui clochait en lui

    c’est l’utilisation justement de deux théories mélangeés aussi

    1901 et 1904 parle t-il alors je comprend pourquoi il projette sur moi sa propre hystérie

  43. DANS UN TRANSFERT DETOURNE d’une personnalité par la confiance sur un faux self alors qu’il était vigilent cela ne sert que la psychanalyse pas l’analysant

    deux travaux dont on a divisé la personnalité et alors ?

    la grande boucherie des couteaux à la fin n’est que la résistance et le contre transfert du psy
    et comme je ne suis pas la seule qu’il ait dévalisé (un homme même) j’ai retrouvé ses séminaires sur l’hystérie hein de 1914 ce qui remet en cause justement (les vieux qui ont incrit ce trait unaire)
    bref ce n’est que de » l’art » dramatique du discours de l’argumentation et de la persuasion dont les perdants sont toujours les mêmes.

    refaire un travail de réparation en sachant que l’autre travail me remettra exactement hors du baquet… réparer les réparations de freud de lacan j’en aurait pour combiem de temps c’est de plus en plus long… non, vos recommencemetn au moins que rien je connais déjà trop bien

    ça a été avec freud mais maintenant hein à quoi bon j’en ai pour combien de temps à réparer ce corps que déjà en 2005 était valdinguer dans la mort hein ?

    tout ça est un travail de logicien pas humain

    combien de temps de vais retrouvé une équilibre non divisé qu’il l’a été pendant tant d’année

    quel est l’impact sur un humain de le faire rire cynique sur sa propre mort réalité hégémonique hein ? on peut m^me lui faire louer la psychanalyse avant le retour du noyau personne ne risque rien , mais le noyau c’est aussi tout ces longs travaux

    raisonnement faux de sophisme ou cette violence de fin pour encore prouver si on est pour ou contre

    cette refente vicieuse qui décrète non pas de l’agir ni de l’investissement d’un humain dans son hunité créative mais oriente vers un métier seulement non subjectif ..

    la sublimation elle était subjective salie déjà au début du travail tout comme la régression ne sert que de moyen d’emprise sur un être et l’isolement pour régresser autant d’année oui le coupe de son milieu de vie.

    que veux la psychanalyse on ne sait plus elle efface même les début de recherche.

    en retournant comme une crêpe l’être elle ne fait que le distordre par raport à lui même et pourquoi quand il va bien on decide rebellotte de reverser le sang sur même le travail de bien être… la psychanalyse joue… mais l’homme n’est pas un jeu. Il a des sentiments véritables

    Et franchement c’est de trop connaitre ces altérités que j’en ai mare de répéter au plus bas déjà en 2005 et maintenant vous voulez voir les dégat non pas inconscient mais de ceux qui pour moi étati inscrit dans ma chair vraie réalité

    peut-être que l’effacage des traces et pousser au suicide n’est qu’une façon de dire à l’identique violence

    digne de la Curie romaine !
    légat de l’effet n’en est que dramatique
    d’une théorie alambiquée programmée et en plus y mêlant le retour à freud vous ne pensez même pas qu’il y en a qui ne peuvent être hystèrique

    vous n’imaginez même pas que vous jouez avec la réalité d’un individu comme vous joueriez avec les trois reprises de ses écrits

    bref c’est immobilier l’individu dans son propre chemin de vie 13 et 4 de controle controle qui ne sert à rien par lui même

    comment je recommence ma vie moi à 55 ans hein le corps (parce que vous l’avez embarqué aussi hein ) et la psyché détourné de tous côtés

    j’en ai comme avec freud 10 ans à remonter la pente pourquoi je serai crever avant, et le pire c’est que je m’étais adressé à la psychanalyse pour prévoir un autre métier allant vers l’avenir

    après tout le monde veut le pardon comme si rien ne s’était passé.

    qu’en devient la correctionnelle ou je n’ai même pas de nouvelle ou je ne sais même pas ce qui a été décidé où on peut venir m’arrêter (même la nuit) je sais, menace sur sa vie hein , moi qui ne tien pas debout…

    qu’est-ce que je fais de tout ce merdier on dirait même que mon suicide vous arrangerai quelque part

  44. au final ce n’est que votre oeuvre et n’a plus rien à voir avec moi

    votre art et oeuvre moralisatrise hors de « moi »
    le moi divisé sans défense

    une antropologie fondée sur l’observation et le maniement de votre expérience mais pas la mienne (union)

    observation d’un être chimère qui n’a rien à voir avec moi.

    ça fait deux fois que je me retrouve au plus bas et ce n’est pas pour rien si ce dogmatique remet en cause Aristote, ces altérités je les ai connu bien avant la psychanalyse

    qui se garde bien de me dire ce c’est pas pareille mais pire que freud
    comme une vieille guère entre copernic et galilée hein ?

    si la psychanalyse montre ou veut montrer comment un homme peut bien vivre et doit bien vivre déjà elle aurait du oter la religion et la philo

    liasse de vanité et de divertissement en riant hein

    Que me reste-t-il hein on efface les traces jamais vu jamais entendu, jamais connu..

    ou bien c’est trop cher payé en poid de vie

    Elle oublie qu’on ne peut étudier un être vivant sans tenir compte de sa réalité mettre une machine et un système en route en laissant tourné l’autre seul.

    Et qui plus est n’est pas mon miroir mais le miroir de tout les pervers parce que le psy agit de la même façon il a même prévu et le langage que j’aurai pour son témoignage et pas le mien avec mon style et ma poèsie non le sien celui là pourquoi justement pour témoignage ou moi ça ne peut même pas me soulager, mais vous par contre vous dédouaner à tous les niveaux et de tous les temps

    vous attendez seulement que le temps passe pour que l’être oubli bien tiens donc
    il ravale son hégémonie, vous effacer toute les traces parce que le psy à en voir ses séminaires est hystérique mais qu’en est -il pour le non croyant ? qu’en est -il quand vous jouez avec la réalité d’une vie en y salissant jusqu’au métier précédent et ceux du trait unaire.

    après vous direz qu’il a la haine hein

    vous ne pensez même pas que c’est la paix dans sa tête hein qu’il voudrait

    des dettes hein ? dette de quoi du devoir survivre

    le forcage au pardon que je ne peux donner hein
    le donner est m’anuler moi même

    il faudrait un travail pour réparer les deux autres bien tien donc plus il y a de travaux plus vous avez divisez l’être plus sa conscience et morale en a été dévié

    personne ne grandit dans la honte même qu’il ne peut avoir par rapport à la vie

    fuire hein où ?
    sans papier sans identité j’ai ordre de rester chez moi sous surveillance judiciaire

    vous allez faire quoi me coller en HO , en prison, plus la refente hein… non on ne sait plus ce que veut la psychanalyse

    bref je suis bonne pour qu’on m’utilise pour faire une psychanalyse mais à la fin la résistance du psy dit non (porter plainte non mais porter peindre) un témoin sans témoin (elle me doit de l’argent – comme si je luis devait la vie

    mais ma vie était plus en accort que maintenant

  45. en fin de compte c’est identique à la spirale dramatique de construction du dernier mouvement prévu d’avance d’une parole tellement éloigné de son but premier et en cercle fermé

    entre temps entre 2005 le noyau a été dramatique , mon corps plus que diminué, et matériellement encore pire… plus de vêtement plus de linge de maison , coupure de courant dans une pièce , plus de nouriture convenable un corps passé par cinq morts plus une boucherie en un an, les antibio ne fonctionne plus, les artères des james et reste foutu (parce que vous écartelé le corps plus que le réunir) le sursaut de survie était en 2005 et la renaissance aussi mais il s’en est bien passé des chose hein depuis…
    tout a été prévu aussi envers toutes les lois et ses propres dépassement de limite le stress ça n’a plus rien à voir avec prendre sa destinée en main

    ma démarche naturelle brisée et l’épuisement financier feront le reste des cinq dépots de plaintes en gradation.

    je suis fichée deux fois, si je fuis je ne peux rien emmener ni argent chèque papier et je serais rechercher comme une criminelle

    tout ça par rapport au métier précédent non je ne méritais pas… oser ses désir ne veut plus rien dire non plus parce que c’est le psychanalyste qui a décidé pour moi, on ne peut faire tout à la fois hein…. les plantes on crevé comme le légat en connait à ma place et décide du langage et de l’orientation avenir que j’aurai.

    pas la mienne, et cynique il dira la vien on en fait ce qu’on veut

  46. qu’est ce que la psychanalyse si ce n’est que prendre un moi sain pour en avilir l’autre moitié diviser

    le problème c’est que j’y ai participer sans le vouloir dans vos commandes de manigances

    et ce moi là en salissant même ma propre personnalité est irréparble à jamais

    trop de fois 10 ans freud sous couvert de religion que je n’ai pas

    et Lacan 17 ans trop de négationisme que vous m’avez fait vous même cautionné

    ce moi là divisé et annihiler durant tant d’année est irréparable et physiquement et moralement

    et qu’en plus tout était prévu et voulu

    et c’est pour cela que vous aurez sur les bras comme une certaine femme sous lacan votre propre négationisme sur les bras

    il ne suffit pas de dire c’était un jeu parce que vous avez là toucher comme avec freud certain point de dignité humaine que jamais je n’aurai toucher moi même

    et que ce moi-même est bien détruit à votre profit

    quand je dis que je me suis foutue la corde au coup tout le monde rit pas un seul psychanalyste même lorsque ça allait n’a daigné me rencontrer

    le mépris partout

    Pommier, qui me hule dessus, louka qui porte plainte, Mégglé qui prend vérité ce que louka m’a fait dire écrits et parlés salis pour toujours

    cordon ombilicale hein vide déchirures vous ne croyez pas que j’en avait assez eu comme ça

    et même quand je serai bien on me renversera de l’autre coté

    bon ou mauvais mouton

    soit tu crèves soit tu vis

    personne hein parler à des murs à la cave comme avec freud plus de la moitié d’une vie perdu et le pire c’est qu’il ne me reste plus que cinq ou six ans

    joyeux noel à vous
    au nouvel an je ne serai plus

  47. et que si vous parlez bien des suicides au travail vous pouvez être fier de l’exercer chez vos professionnelles vous feriez mieux de vous taire

    ce que vous montrer n’a plus rein à voir avec respect de l’être que vous proclamer ni le mot aimer ni expérience

    on ne peut pas transmettre la violence

    vous êtes en fait libre mais de vos propres exclusions et suicides chez vous aussi

    une morte qui refuse d’être une morte vivante à vie.

    le sacrifice de toute une vie

    vous en aurez les repercution non pas par haine non par mépris,

    une expérience inconsciente hors de la vie de l’être détourner autant d’année n’est pas récupérable et vous le savez

    faire parler ou écrire n’est en rien agir

    par contre me faire accuser et écrire mes tripes à dégueuler d’hégémonie encore vivante et sans droit aucun

    c’est bien porter atteinte à son intégrité même

    parlez donc du suicide … vous êtes les premiers à bruler vos sorcières comme dirait louka

    hystèrique lui même qui ainsi justifie comme avec l’homme chez le gardien du dépouillement de toute une vie de labeur

    plus rien n’est repérable même dans la transmission la moire et l’enfant mort

    plus rien n’est discible ni écrivible c’est votre propre négationisme juifs.

    rien n’est plus utilisable ni chez moi ni chez vous effectivement j’ai plus qu’à crever

  48. et si vous vous en prenez à des femmes isolées ou seule vous savez ce que vous faites

    la régression sous prétexte avec un faux self
    hitler dans la réalité je n’ai jamais eu il vient de là votre haine comme me dira le superviseur en me claquant la porte au nez hein ! vous haissiez la psychanalyse vous avez toujours raison à tout

    vous avez même prévu mon suicide et pris les devant au commissariat 13

    vous ne vous attaquez pas à n’importe qui

    l’inclusion de choses autres

    ce qui permet de tourner en cercle fermé

    Quand le superviseur à voulu la refente et l’apprentissage d’une langue juste pour vous servir en témoignage, je lui ai dit non ça ce n’est pas la vie, il l’à fait quand même comme à sa tête hein, ah si je vis c’est grace à vous

    mais voyons avec freud c’était pareil le pardon de tout dépassement la transformation du début de ma vie

    et lacan hein, utiliser son inconscient voudrai qu’il n’y ait pas vos meurtres suicidaires dedans

    même vos propre consoeur hein ?

    peut-être que oui il faut une vie pour vous dire stop ça suffit

  49. vous utilisez orange mécanique aussi

    c’est à dire que vous utilisez des vies vivantes pour prouver tout ce que vous voulez prouvez

    mais pas vos actes parce qu’orange mécanique et qui a tué virginia wolf je l’avais déjà en 74

    en fait avec des vivants en utilisants des vies vivantes vous les utiliser pour en faire des films et des romans vous oubliez de voir celui qui est venu simplement vous voir humainement et non à travers un kaléidoscope

    parce que c’est bien ça je ne sais plus ni ce que je vaux en valeur humaine ni en poid de vie

    bientôt vous allez inventer l’histoire d’un extra terrestre avec une théorie psychotique et la glace d’être des paillettes de procréation

    l’observation humaine ne vaut rien quand on n’écoute pas la vie des êtres pendant 27 ans

    parce que le littéraire n’est pas humain soljenistine vous l’aurai dit et levi aussi

    jouer avec des humains machiné par une théorie ça fait du lacan psychotique qui prend ses désirs pour la réalité tout le monde.

    et c’est pour ça qu’il a été exploité par tous et s’est fait viré, le manque de réalité

    vos en ête encore à orange mécanique mais quand vous m’avez foutu en taule j’ai vu un homme muselé

    vous voyez faites en un roman à ricanner ou un filme

    vous avez même prévu que je ne puisse pas porter plainte contre vous

    et vous attendez bien que je me foute en l’air le dépassement de limite est chez vous comme le dépassement humain vous ne savez plus faire la différence entre une vie et sa mort

    je vais vous l’offrir non pas comme goethe ça aussi c’est du roman

    mais parce que non seulement vous avez déformé mes image que les cauchemars sont réalité, et non filmique ou christianisme
    parce que la vie des gens à vraie dire vous les utilisez mais vous les détester

  50. et que confondre une vie a une pièce de théatre ou un film qui plus est ancien

    c’est bien vous rendre maitre de temps de vie de l’autre

    parce que vous faite et le metteur en scène le scènariste le caméraman et qui plis est en divisant le corps de l’indivivu

    et que cet arts et ses arts se font en équipe et milieu ouvert

    et vous tout le contraire

    pour écrire un livre a la fin identique comme vian et pévert
    avac lkes memes lapin perroquet et le reste avouez que ce que vous appelez art est plutot et régressif et que cel ne valai pas la moitié d’une vie

  51. vous appelez ça de l’art en détruisant même les recherche sur l’art en foutant à la poubelle masque poèmes dessin grattage ect depuis 74 et 2003 plus de 900 poème on été mis à la poubelle analytique parce que vous n’aimez que la création dans la souffrance plutot que dans la vie et l’union à soi
    freud malade eih oncologir de lz renaissance biologiqe par renouvellement du sang et sans dans la souffrance religieuse

    un art c’esr oublier ne se cré pas ainsi mais comme vous n’aimez que la création dans la souffrance

    la misère les larmes à ce que vous appelez à l’ombre de votre père

    excusez moi j’écris sue le portable parceque l’ordinateur fixe ne passe plus internet et que mes doigt ne peuvent plus bouger correctement

    tous comme le sang de la jambe gauche à vos ouverture d’artère ne circule plus pleine d’eczéma hein vider l’imaginaire et lui napprendre un langage commun de pardon forcé et religieux laisse la porte ouvete à la légitimité de votre droit de tuer depuis 74 et 2003

  52. et que ce n’est pas du au libéralisme si je me retrouve avec 460 euros et ma maison entièrement vidé de toute une vie de labeur bibliothéque internationale, discques, cd, art peinture, poèmes

    mais bien du à votre travail

    assèchement du zwidersée de toute une vie

    n’oubliez pas que plus vous figé la vie des gens trois séance à 60 euros par semaine durant 13 ans

    et quatre ans à 280 euros idem en controle comme droit de cuissage pour casser la professionnelle même établi

    vous appelez cela de l’art ?

    Où , tout est bon en arrivant à chaque fois j’avais de la poésie, des plantes, des animaux une maison claire et gaie, avec klee et de l’art de toute nature, vous en faite quoi du vide.

    La société n’y est pour rien, votre vidage en marche arrière est plus important , votre déconstruction n’est pas psychologique c’est vous qui l’avez voulu sans que je puisse sortir de là en divisant un moi

    j’avais un métier, ouvert et sain je m’adresse à vous pour chercher une solution en confiance et je mets 17 ans à me retrouver corporellement et matériellement et physiquement plus bas bien plus bas comme dirait lacan deux fois moins que rien

    ce n’est pas le libéralisme qui me fou à chaque fois à la rue et me ruine

  53. en fin de compte qu’elles sont les réflexions de ses séminaire hein à ce psy

    les hystériques de 1914 elles veulent un maitre

    mais il oublie que l’hystérique son autre analysé
    est un homme

    Maitre de quoi

    je pense simplement que vous chercher mon propre suicide

    on ne remet pas à vide une maison entière et cet homme hein est exactement logé à la même enseigne que moi

    il n’y a rien à faire ;;;;;;rien à faire

    je ne recommence pas ma vie à 55 ans avec 460 euros et cela n’est pas sociale c’est votre boulot

  54. Pentacle ou Pin Pentacle (2)
    Et pérégrinations de psychanalyste

    Pour la recherche analytique
    En s’amusant sans s’amuser
    Voir ce qui se déplace
    Dans mon langage
    Chaîne

    Puisque le Cadran ne fait pas l’Heure,
    Que les Aiguilles ne font pas Heurt,
    Ainsi, les Chiffres sont à Pentacle
    Voici donc l’Heure Chance et Hasard.

    Ainsi, pour l’ heur est Chantdelleheure,
    Le Soleil alors, revient là, à l’identique Place.
    Capèle-noeud de Cinq Boucles de Cordage,
    Ou de la tête cerpée d’un Mâtchine Pentacle.

    Epèclants de Brisures éclairs d’Étoiles,
    Sansguinerfsment a épéclé la Vitre,
    D’une Montre, las de protéger Existe,
    D’une Bouteille klein à la Mer Brise-Lames.

    Ah ! Bel Ulysse rame ton besogneux Voilier.
    Pinatelle de verre à Châssis mobile ou fixe,
    Archée réflexe, poutrelle inexplicable,
    Où le temps qui s’écoule reste le possible .

    Puisque le Cadran ne fait pas l’Heure,
    Que les Aiguilles ne font pas Heurt,

    Et toi, Psychéé mithriaque, tout aussi insondable,
    Au Temps qui roule, boule le relief Impossible,
    Te voilà, Protection animée, Patience immuable.
    Dont est issue, l’origine d’un Feuillage à Aiguilles.

    Ainsi regroupées en Fagots Faisceaux,
    Dont les Fruits, sont tous des Cônes.
    D’où jaillissent d’un écrin, des voix de loup,
    Chats d’aiguilles, masqués de satin velours.

    Ainsi, les Chiffres sont à Pentacle
    Voici donc l’Heure Chance et Hasard.

    Loupé, bard, barre,bar,chienlit, chaton ou lapin
    Le petit poussin et chérubin ne craint rien.
    Dans la voie , bien particulière de chacun.
    Chaque homosapien trouvera son chemin.

    Tout là est réinscrit,mystère, mathématique
    Géologie, anatomie, botanique et zoologie.
    L’âme certaine, imaginaire et symbolique aussi.
    Polyce de caractères, pentacles de vie aussi. R *1/2

    Puisque les Chiffres sont à Pentacle
    Voici donc l’Heure Chance et Hasard,
    Et qu’ainsi les Chiffres vont à Pentacle
    Revoici donc, l’Heure Chance et Hasard.

    Tel le poéte qui impose à toute chose,
    Un nom bien précis,clair, transparent,
    Véridique aussi dissimulé pourtant.
    D’impossible et possible inscrits,mots.

    Cherche tant et toujours,le P.syphilitique.
    Un connu inconnu, un pascible impassible. R *1, R*2 et R*3
    L’enfant scarlatin centralisé, intercalat , R * – 1 – 1
    Sourd-muets origninels heur de traumas . R * – 1

    Traumas surs ajoutés, vérité appliquée.
    De gésine, déjà tôt, symbolique viciée. – * R – 1
    Un son, capté, adapté, frêle, intermédiaire, + * R + 1
    Fera vibrer son apathique tympan intérimaire. + * R + 1

    Déposera un sourire sensé vivant, + * R + 1
    Sur les lèvres de ce censé enfant. – * R + 2
    Le son est bien mal assimilé aigu – * R + 3
    Les sons graves mal- entendus.

    Où se trouve la mémorisation de fonte ?
    Où se trouve la fonction de fusion ?
    Où se trouve la fonction d’union ?

  55. Tu dérobas le feu du ciel pour le transmettre aux hommes
    On se moque bien de toi, isolé tu seras puni pour ce vol
    Condamné à l’horizon infini sans, rédemption à le payer
    Zeus ou le birbe le premier te fera pour toujours enchaîner.

    Le Caucase n’étant pas assez froid, le paysage gelé
    Un aigle subtil te rongera le foie qui sans cesse repoussera
    Sous le regard de Saturne le trois qui riait aux éclats,
    Tel le supplice chinois d’une cruauté toute raffinée

    Ta souffrance imposée par l’ordre public sera aiguisée
    Ton angoisse ne s’éteindra qu’ avec ton firmament
    Ton désir est l’assassiné afin d’en être soulagé
    Rassemblées toutes les plaies répétées ton chaland.

    Torton, et rues croisées d’angoisses sont ton Éole
    Dieu romain des semailles, Cronos, Soleil ou bien Titan
    D’une cruauté féroce toute raffinée sera à ton école.
    Tu danseras mortfil sur le sabre à double tranchant.

    Tu dérobas le feu du ciel pour le transmettre aux hommes
    On se raille bien de toi, éloigné tu seras puni pour ce vol
    Sous le regard de la marré et l’écume moussante de la mer
    Les arbres pleurent dans la forêt, sous leurs masques d’ébène.

    marie-lise ehret
    4 décembre 2008

  56. Pauvre Vénus de Tépé

    Avant le phallus tu existais évidemment
    Assise par terre comme l’enfant impuissant
    Sur ses chemins mélancoliques d’antan
    Quand la vieille fil morteuse dit sans adage
    Arrête de bouger , tu vas finir par me tuer.

    L’enfant lui prend ces mots au premier degré
    La langue des grands encore ne connaît pas.
    Son inconscient lui parle d’homme et de femme
    Laissés dans les grottes en même temps et à la fois.

    Les hommes t’ont fait sans effigie de tête,
    Sans pied,sans bras, sans main, sans ventre,
    Mais comme il fallait te concéder le faite d’être
    Ils t’ont fait un cou creux et des seins de géant.

    Pauvre Vénus de Tépé sais-tu pourquoi
    Une de tes jambes est blanche et l’autre grise ?
    Pauvre vénus de Tépé sais-tu pourquoi
    Les mâles toton t’ont faite par terre assise ?

    5 déc 2008

  57. Equilibriste mortfil

    Tu as voulu regarder en arrière, à bon escient
    Tu as voulu aller au fond, tu sais maintenant
    La nuit fait suite au jour qu’accompagne le firmament.
    Tu danses sur un fil que mord la lame à deux tranchants.

    Funambule suspendue dans le vide pour témoin un bâton
    Rafistolé au beau milieu, prends bien garde à ton équilibre
    Ton canevas est décousu, pardonnez-moi mon ignorance
    Empans mnésiques sont mon tourment d’ombres livides

    Oh ! Cybèle les prêtres t’ont confisqué ta langue
    Leur grammaire n’est pas support de ton arbre symbolique
    Ton langage d’encre bleue spontané, naturel , créatif
    Tu fuis le bûcher divin d’ornement entre deux infinis.

    Ton verbe esthétique indigène déchu, reste suspendu
    Retrouve tes rivages d’enfant, le figuré exclu ton histoire
    Tes écrits et dits croisés ont été détournés de ta création
    Pour te mener dans l’impasse alors qu’ils étaient vivants.

    Tu n’as point d’œil, ni d’ivoire,ni de crocodile qui te surveille
    Voltige trapéziste, tu n’es point une sirène redoutable
    Phihis volait en couple et n’avait qu’une seule aile
    Un mot coincé dans le gosier, l’angoisse de n’être jamais aimée.

    Les femmes depuis des temps marchent ensanglantées
    Paon, lézard, serpent, papillon aux ailes ocellées dans les genévriers
    Panthère à robe tachetée, animal héraldique conforme au lion
    Œil simple de plusieurs antrhopodes et l’ocelle d’araignée.

    Voltige équilibriste sur ton fil, mais si tu n’as ni religion
    Birbe et birbesse te tranchera le trois de ton support de vie
    L’universalité sereine et le spaciale s’opposent à l’idéologie
    La renaissance trinaire est union, et s’oppose au jugement.

    Si le langage existe, c’est par continuité, la critique
    Le commentaire, le discours repassent sur ton langage
    Sonore et naturel ils dédoubleront le poète premier.
    Quand le vent siffle et le brouillard remonte de la vallée

    Et les sapins revêtent leur manteau de neige glaciale
    Ils se blottissent l’un contre l’autre, réchauffent la montagne
    Si parfois les hivers sont tragiques et l’herbe gelée dans les près
    Sauve ta langue de Babel pathétique ton cœur y sera réchauffé.

    5 décembre 2008

  58. Voyages

    Regarde petit , à quoi penses-tu ?
    Regarde petit, toute cette étendue
    Qui t’appelle et te tend les bras
    Parallèles cotonneuses ensoleillées
    Dans le brouillard encor ensommeillé

    Sur les lueurs bleues du macadam gris noir
    Les grandes rails aux amours qui gardent
    Sont les sérails qui bercent les chandailles
    Tu as le sourire petit et le cœur hivernal.

    Les grondements monocordes sifflent des rails
    Ainsi va, dans les flammes les odeurs de rocaille
    Le bercement des caudailles du vent souffle et voit
    Le temps qui déraille plus vite que la mitraille

    Ta tête dodeline
    Au son de la machine
    Le wagon suit les rails
    Dans son menu sérail

    Ta tête dodeline
    Au bercement égal
    Des parallèles tombales
    Qui jamais ne déraillent
    Pleure pas petit, va
    Ils font tous ripailles
    La vitre reflète ta détresse
    De tes chemins de traverses

    Pleure pas petit, va
    Tes brouillards automnales
    Sont couleurs de givres
    Ils ont haché menu ton histoire

    pleure pas petit, va
    Leurs paroles sont perdues
    Sur tes lignes de hasard brisées
    lls ont ombré leurs paroles données

    Pleure pas petit, va
    Ton écriture se déplace brisée
    Ton jardin était ta parole vive
    Ton désert est ton écriture stérile

    pleure pas petit, va
    Ta destinée a bâti ta maison
    Dans un triste terrain vague
    Ancré dans le désert de sable.

    Pleure pas petit, va
    Tu te retrouves ainsi page blanche
    Les pas sans trace, face à l’infini
    Plus transparente que la vitre
    Esquisse d’éther est ta respiration

    Pleure pas petit, va
    La disparition écartée de l’homme
    S’annonce dans la détresse de ses écrits
    Et l’homme qui écrit n’est personne.

    Pleure pas petit, va
    tu es à la fois le Tout et le Rien
    Apauvri d’inactuelle discontinuité
    De tes silences sous-entendus.
    De mots sans voix ,sans sonorité.

  59. Faiseuse d’anges

    Une faiseuse d’anges, avec une patience infinie, se baladait dans les rues de Paris, chemin faisant elle se mit à avoir des discussions interminables et oiseuses sur le sexe des anges, ces êtres célestes, entre Dieu et l’homme, qui portent les messages et exécutent les volontés divines.

    Elle sourit aux anges sans raison distraitement, soudain un ange passa, un silence prolongé et gêné, interrompit sa conversation.

    C’était sa voisine qui la saluait débouchant du carrefour du coin, parfaite, trop exemplaire, trop adorable, mais cependant très très avare, vieille taupe se dit-elle, tenant par la main son chérubin.

    Petit ange de tendresse qu’elle appelait affectueusement, selon son humeur du moment, de tous les noms, inimaginable le pauvre enfant…Mon petit jésus, mon trésor, mon amour, mon bijou, mon biquet, mon cœur, mon lapin, mon loup, mon mignon, mon petit oiseau….Si l’humeur était du jour était moins favorable, c’était mon petit rat, ma petite crotte, mon chou, lapinou, mon loulou…Si l’humeur du jour n’y était point du tout, du troisième on l’entendait s’écrier tu me casses les pieds jean va jouer dans la cour, va dans ta chambre sale môme !

    Bon an mal an, dispersé dans ses réflexions elle se souvient de petits mots semblables que son mari adoré lui adressait parfois qui ma foi ressemblait fort à ceux-là….Au temps des belles saisons… des cerisiers en fleurs, évidemment, il y a si longtemps !

    Elle soupçonna l’ange déchu, ou l’œil du mauvais au service du diable comme son imagination était proliférante, elle finit par y voir l’ange exterminateur et celui des ténèbres qui lui glaça le dos.

    Chemin faisant elle entre aperçu l’ange tutélaire, son fameux garde du corps qui lui indiqua le chemin, dans ses pensées, elle s’était perdue, heureusement ce jour-là l’ange Gabriel n’était pas avec lui.
    Elle crut alors devenir folle à la vitrine du coin, dans une maroquinerie, une squatine transformée en sac à main. La culpabilité la rattrapa. Pourquoi ne fait-on pas des sacs avec la peau des rats ?
    C’est fou ce qu’avec le mot « ange » par tous les temps ce que l’on peut faire, même de la soupe aux cheveux d’ange pour qui s’en arrange.

  60. ombilic des limbes

    galope dans la nuit,
    Comme va l’âme, de jour et de nuit
    Seuls des mots sortent et se distinguent
    galopent et suintent jour et nuit

    Quant aux autres on les laisse glisser là, doucement
    Ils sont ma Vérité dite avec acharnement,
    Selon les lieux ou bien le moment,
    Se heurtent de temps en temps,
    n’importe comment.

    Parfois ils se bousculent et chutent
    dénués, ou vont à cloche-pied,
    Mais ils ont la douceur de cette liberté
    Que sans lui, je ne l’aurais espéré.

    Tantôt explosent là, devant mes yeux,
    Avant même les avoir déchiffrés,
    Un chant qui surgirait d’ailleurs,
    Soudain du fond des profondeurs.

    N’ont même pas la beauté calculée,
    Ils sortent dans la fureur aussi dans la ferveur,
    Des choses du dedans qui ne sont pas encore dites,
    s’élisent parfois se contredisent en lyse.
    Et va dire aussi ma sottise.

    Tu sais que toi aussi, tu y as mis du tien
    De cette colère inconsciemment aiguisée,
    Ne serait-ce que pour montrer, enfin
    Que jamais tu ne seras jamais aimée.

    Tu sais, la raison de cet épouvantable combat
    Qu’avec lui, ce fut la guerre des nerfs,
    Que bien qu’oppositions abondent,
    Beaucoup d’autres t’auraient virés,
    Depuis bien longtemps.

    Ces mots n’ont point de grâce, et n’en cherchent pas
    Aucune rigueur corruptrice, ici n’est de mise,
    ils coulent, disent et hurlent au vent ma bêtise,
    guéridon, guéridon, voit ta table est mise.
    Je l’ai aimé, oui, comme aime une enfant.

    Le coup de pied dans le désir, la corbeille en papier,
    Tu le savais déjà, sans le savoir voilà.
    Tu as vu ton pied, jeté là dans ton sac.
    Devant sa porte, voilà.
    Il a fallu bien des détours
    Pour qu’aujourd’hui tu voies.
    Ce qui était au fond de toi.

    Écrire pour moi est une galère, qui n’a pas Volonté,
    Écrire pour moi est une galère, je ne peux assembler.
    Parfois j’ai dans les yeux,mais je ne vois pas claire
    Ces mots le Bien appellent, le Mal me poursuivait,
    ils portent en eux leurs plaies,
    Qui aujourd’hui renaissent.

    Trop de choses se bousculent qu’on appelle création,
    Les écrits me font peurs, car ils sont trop parlants
    Cependant, c’est la seule façon d’écrire en chantant.
    Écrire en se perdant est ma seule solution.
    Sans la supervision je laisserai tout dedans,
    Oh, non pas par paresse,
    Oh, non pas par envie,
    C’est qu’un lien me relie à lui.
    Tournée vers l’orient,
    où à deux pas de lui,
    Je pense certainement
    Que je pourrai écrire !
    Et créer en même temps.

    Mes écrits me font peur, ils marquent ma stupeur,
    D’un enfant qui ne veut pas grandir, et n’aime pas l’occident,
    Cette lente décadence, de tous nos sentiments,
    Qui serait confluente, à ces écrits pareillement.

    Écrire est une chose , les faire lire autre chose,
    Imprimer diffère d’une autre, pour lui certainement.
    Je peux aussi être claire et distincte,
    Sans travestissement et abandon.

    Ces mots s’entrepêchent et ne s’annulent nullement.
    Je vous prie, laissez-moi le temps.
    l’angoisse n’est pas support de ces simples mots là,
    Au contraire, ils s’affolent, du temps au pas encore.
    Ne voyez-vous pas que ces mots-là s’appellent ?
    Ça coule de source pourtant,
    Mais, laissez-moi le temps.

    Je vous promets en retour, quelques jolies paroles,
    Rien que pour vous remercier tous,
    Et surtout vous,
    Qui en avez subi beaucoup.
    Pardonnez à la vieille, la crème et la bâtarde.
    S’il vous plaît.

  61. Recettes de grand-mère

    Les jours de fièvre
    C’était les sangsues
    Une épure de brume

    Les jours de glace
    C’était le sens su
    L’ oiseau lyre sans plume

    Les jours de faim
    C’était le s’en su
    Le vasque ire et son enclume

    les jours abandonnés
    C’était le sang su
    Une brindille libre d’inquiètude

    Les jours de fin
    c’était le sans su
    Le désert lige de solitude

    13 décembre 2008

  62. Arbre à lego

    Il y avait à droite, un arbre en l’ego
    Ce n’est pas grave s’ il n’était pas beau
    Ses branches repliées ver le haut
    Dans un vilain filet déchaînéo
    Let’s go.

    Il y avait un morceau de rail
    Sans origine et sans départ,
    Planté bien au centre par hasard
    Qui allait et venait de nulle part.
    Mica do et darde.

    Il y avait un fabricant de maisons,
    Qui gruait à gauche un tas de maisons,
    Dans un immense terrain vague pourtant
    En mil morceaux en vrac, là déposés dedans.
    Évidemment.

    Il y avait un être là toutefois, un grimoire,
    Dont le cœur naviguait d’ attente en désespoir
    Qui malgré cela peinait amalgamant les trois,
    Même sans sac est le lisse et frêle son accotoir,
    veut voir.

    L’ accord y est là, sans savoir de mise
    Quelle que soit son inconsciente chemise,
    Son éco d’ harmonie même si sur le seuil crise,
    La vergue finale du mât traînardo réverbère et hisse.
    Marie-Lyse

    Ceci fut écrit à l’unisson
    Avec un tableau
    Remerciements
    sans son
    Pour monsieur JML
    qui me foutra un coup de pied dans le cul
    et tribunal et tralala après

  63. PARADOXES – PARADOXA

    J’ai le cul assis entre deux chaises

    C’est un fait tangible de réalité

    Il n’y a pas en soi à trouver de remède

    Dans les deux travaux, je suis la même

    Mais rien que cette vérité , mérite sanction

    L’extraterritorialité spirituelle n’aime pas.

    Faute de disposer de la loi du sang

    Qui implique les générations

    Tends la main à Freud suspicieux

    Qui m’adopte mais ne me reconnaît pas .

    Regarde-moi, voyons, je ne suis pas tyran !

    Pose des questions en hauts lieux

    Ils ne répondent pas, pourquoi ?

    Ils s’auto-suffisent amplement, voilà !

    N’ont-ils pas de réponse pour moi ?

    On leur problème à eux, bah !

    Détiennent les pilliers de la loi.

    Me tourne vers toi Lacan, prends ma main,

    Oui, je sais tu tournes tout en dérision,

    Si je parle et questionne, me mets en danger,

    Et tous les autres avec moi en seront tachés,

    Et par là même m’éjecte et serait éjectée

    Le malheureux transmetteur éclaboussé.

    Paradoxe, paradoxa

    Détruire un amour, quel cran !

    Détruire une amitié, quel crime !

    paradoxe, paradoxa

    Ah ! Potier, Si habile tu es,

    Jamais, oh ! Grand jamais !

    Tu ne pourras transformer

    En amphore, la cuite grargouillette

    Le sable lui, ne faisant point de confidence.

    paradoxe, paradoxa

    Et nous rentrons tous à la queue-leu-leu,

    L’enfant ferme les yeux, hausse les épaules

    En guise de dépit, se dit tant pis.

    Tu n’as rien compris,

    Ça ne changera jamais, ici !

    paradoxe, paradoxa

    La danse de Matisse ici serait de mise,

    L’homme qui marche de Jiacommetti, aussi

    La colombe de Picasso, la tête de klee aussi,

    Mais l’oiseau vivant jamais… Lalangue oblige… muette…

    À femme rebelle, enfant muet,

    Voyez, je n’ai pas dit,

    La femme psychanalyste !

    paradoxe, paradoxa

    Et moi je dis en voilà bien du baratin

    Pour rien, laisse faire et ne dit rien,

    À quoi bon fige la théorie,

    Tu n’as jamais rien compris à rien.

    Il y a quand même problème humain,

    Le danger de travailler avec cette œuvre

    Et ça, c’est tout à fait éthique, l’humain,

    Je ne veux pas prendre ce risque-là,

    Avant je tirais les gens vers la vie,

    Sans ce danger, ce surplus-là !

    De moi à moi.

    paradoxe, paradoxa

    Aventi, aventitpa
    Trimelle
    Non, je ne sais pas !

    Je vais refaire une tranche !

    T’as rien compris ça sert à rien

    Je te dis !

    C’est le vent qui décide,

    Si les feuilles seront par terre

    Avant les nids.

    Trop de division dans tout ça !

    Ça ne vaut pas le coup, voilà.

    Mais l’autre riposte : si
    Pourquoi ?

    À cause de l’étape intermédiaire,

    Du produit et de la matière première.

    De la fabrication du pot et de sa cuisson,
    Du potier « jaloux » diémurge de l’artisan

    Qui serait le narratif peu encourageant ,

    Manifeste , mais nonobstant équivalent .

    Paradoxe – Paradoxa

  64. À l’ordre du jour,les sceptiques

    À par cela quoi de neuf ?
    Que du vieux, que du vieux,
    Rien du vieux, rien que du vieux.

    Les sceptiques sont des suicidés avant terme,
    Les stoïques dignes perchés sur leur tour de Pise , désespérés,
    Les platoniciens sans passion, démiurges, sont des rois sans sujet,
    Les aristotéliciens allument le feu et par curiosité de l’éteindre après,
    Les agnostiques, ça leur fait une belle jambe d’avoir un bel enterrement.
    Les moralistes, inutile de leur destiner une parole ils ont toujours raison.
    Les existentialistes continueront à se poser les éternelles questions.
    Que Dieu existe ou pas, ne peuvent se sauver qu’eux-mêmes.
    Serait-ce un humanisme ?

    Les enfants sourient parce qu’ils ne connaissent pas les hommes
    Son gai ravissement à lui est comme l’épanouissement de fleurs
    Mais euxfont de la vie un tissu de mensonges avec un ou deux fils-vérité.
    Beaux parleurs et orateurs latins Vir et Virgo, bref, Vir/tuent/elles.
    Ils ont une âme à deux tranchants, naturellement, au reflet d’acier.
    Il ne sait pas encore, lui, l’enfant, le visage diaphane et effacé,
    Qu’il y a des cons spaths, amples et gisants,
    Parfois benêts, cristalins, naïvement cons,
    D’autres irrémédiablement et définitivement abscons.

    Oui, les enfants sourient parce qu’ils ne connaissent pas les hommes
    À l’ordre du jour, et par tous les temps.
    Il y aura toujours un slomo unilatéral,
    Qui déliera le sensible et le beau de leur construction.
    Où refendra la clé d’or qu’il avait recouvré,
    Altérité de l’enfant ronronnant recoupée.
    L’imaginaire en tas de cartons épars, déchargé et vidé ;
    Dans un terrain vague de strates marbrées, certains éventrés.
    Question d’éthique, question de normalité ou de moralité.
    De zéro de convention et principiel là où était le naturel.
    Au reste le rajout de sa quatrième dimension,
    Qui s’appellerait mémoire, tronqué de son histoire.
    À l’ordre du jour et par tous les temps,
    Une vertigineuse toile qui cherche un point de liaison.

    Oui, l’enfant sourit parce qu’il ne connaît pas les hommes.
    Le bonheur est maculé de points de suspension,
    Tâchés de blanc ou de ravelures colorés, c’est selon !
    De profondes spirales en cercles fermés vis et versa.
    Plus d’en-soi, et le moi versé en extérieure chose.
    Il a décidé de ne plus avancer,sa tête brûlée sur un plateau.
    Telle la voiture est en prise directe à l’accident,
    L’attention du conducteur est au point mort,
    Cherchant un accord d’avant, glose qui n’a plus
    ni intérêt d’être dite ni écrite et qui ne répète
    Que ce qui est déjà inscrit sans aucun intérêt
    Et qui ne sert à rien d’engendrer son propre contenu
    jamais compris , jamais dit ,jamais écrit, jamais lu.
    Où rien de nouveau ne sera plus jamais dit ni écrit
    D’une vie sans sens d’humain qui ne sert à rien.

    Oui, l’enfant sourit parce qu’il ne connaît pas les hommes,
    Et si le silence est d’or, il est parfois plus traite et dangereux
    Que le mensonge… L’indifférence des yeux voilés des morts vivants.
    comme la sensibilité s’émousse lorsque l’on reste trop longtemps
    Sur un baril de poudre, ou le cabinet de sentence de Zoroaste.
    cette fois on ne l’aura pas, il connaît sa vérité de cristal.
    Les déchirures, les cassures, les brisures, répétition de répétition,
    Transfert de répétition ou répétition de transfert.
    Comme les ricochets des vagues qui façonnent les galets.
    C’est toujours l’acteur, éjecté de la scène,le grain de sable diamant.
    Ni le metteur en scène, ni l’homme de plume,
    Il cherche encore une moitié qui unirait ces trois tirets-là.
    Enfant, tu as encore devant les yeux des paillettes de mica.

    Oui, l’enfant sourit parce qu’il ne connaît pas les hommes.
    La joie pour lui est une et vraie, elle n’existe que par elle-même,
    Mais le rire, non le sourire, est une expression double.
    Vénus, Pan, Hercule, n’était pas des personnages risibles.
    Cependant, nous en avons ri après la Vénus, Jésus, Platon et Sénéque.
    Fétiches qu’ils étaient, déduisent d’adoration de symbole de force.
    Qui font des enfants joyeux et riants, tous des Santans en herbe.
    Et si nous regardons Voltaire , il tire toujours sa raison d’être
    de supériorité tout est là significatif, profond et excessif.

    Oui, les enfants sourient parce qu’ils ne connaissent pas les hommes.
    Et comme la loi d’autorité des uns est faite de la faiblesse des autres,
    Il partira avec du miel, puis reviendra à l’altérité vitriolée et pavée.
    Il ne sait pas les fins fortuites qui manqueront toujours de conclusion.

    À par cela quoi de neuf ?
    Que du vieux, que du vieux,
    Rien du vieux, rien que du vieux

    Le temps présent n’est que division.
    Une femme muette et silencieuse à jamais.
    répéter les mêmes choses son vaines et inutiles à jamais.
    deux silences c’est une de trop, l’agir n’est pas la vie.

  65. Oser ses désirs

    Oserais-je mes désirs ?

    D’en venir à l’écriture
    Au risque de déplaire
    Et de suivre ma nature

    Mes dessins dévoilés
    Rien que pour le plaisir
    Mes mots enjolivés
    Ou simplement
    À côté apposé.

    Peut-être se dit-elle
    Peut-être oserai-je

    Cette voix résonne
    Depuis longtemps en elle

    Autre façon d’exister
    Autre façon de ne pas détruire
    Autre façon de dire
    Autre façon de dédire

    Quitte à déplaire
    Quitte à se dévoiler
    Quitte à se mentir
    Quitte moi-même à en rire

    Une autre façon de dire
    Une autre façon d’offrir
    Une autre façon de rêver
    Une autre façon d’aimer
    Une autre façon de se laisser aller

    Peut-être oserai-je mes désirs
    Se dit-elle !

    Ça lui trottine dans la tête
    Comme ci, comme ça,

    Tout naturellement
    Depuis bien longtemps.

    Tout doucement
    Ça fait son chemin pas à pas.

    Par toutes les choses qu’elle n’a pu oser ni dire ni faire

    Rien que pour le plaisir…
    Rien que pour se laisser porter…
    ****
    Des mots libres

    Des mots libres qui volent au vent

    Des mots libres qui s’en vont

    Des mots libres comme ça sous la plume

    Des mots de rien
    Des mots vains

    Des mots qui ne servent à rien
    Ainsi, vont par le monde

    Pour ne rien dire
    Pour ne rien faire
    Pour tuer le temps

  66. Qu’est-ce qui lui arrive

    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous aperçu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Vous ne la reconnaîtriez plus !

    Elle a dû tomber sur la tête, pour sûr,
    Elle a dû rencontrer une astuce,
    Elle a dû discerner un truc,
    Que l’on ne lui reprendra plus.

    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    Elle veut concéder ce bonheur-là,
    Elle voudrait que tout le monde vive
    Elle voudrait tout le monde ose et rive
    Elle voudrait libérer les mots des voix,
    Elle voudrait tout le monde un chapeau sur la tête
    Elle voudrait que le monde y laisse ses chaînes invisibles là.
    Elle va créer, libérée, libre, elle va créer dans la joie.
    Elle voudrait embrasser le monde à cent lieux la ronde.
    Elle cherche ses mots simples hors ritournelle,
    Elle a bien faillite étrangère, y perdre la voix.
    Elle garde sa gaieté et son outillage,
    Elle crie à tue-tête, la fin du voyage.
    Le jette ainsi, là sans ambages,

    Puisqu’elle a tout perdu,
    Et si, ne plait l’image qui flute,
    Il lui reste la chance de mourir inconnue.
    Comment faire pour transmettre ça ?
    Certes, non, ne se trompe pas…. ?
    De feudataire mérencolie ne veut pas.

    Tu parles d’un voyage, à la Gulivers,
    Alice a bien failli y perdre la tête, eh !
    Ne lui demandez pas ce qu’elle farfouille,
    Je symbolise l’image hommage travail,
    De ce que je ne sais pas, a !

    Tu parles d’un héritage !
    Entre l’ancre et voile
    Entre l’encre et toile,
    Pauvre Sarrasin de Corinthe,
    Qui est parti à cheval,
    À pied, en voiture,
    Et l’aveu sous le bras

    Pauvre Sarrasin de Corinthe,
    Rentre au bercail,
    Pêcheur d’embarras.
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous aperçu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Vous ne la reconnaîtriez plus !

    Paille de canaille, démaille,
    Libertaille, travaille la paille.
    Avant d’y voir table, remaille.

    Ah… ! Ah… … !Ah … … … ! Ah… … … … …!

    Si vous vous voyez médiocre,
    Reculez un peu. oui là…, un peu…, encore…. Oui, Stop…vous y êtes… !
    Eh ! Que voulez-vous ? Vous vous êtes regardé de trop près.

  67. La chose

    Ce matin, au Printemps tu es sortie
    Un homme interpella ton chapeau
    Tu t’es retourné, lui as souri, es allée vers lui,
    Il t’a remercié pour ton sourire
    De quelques vers de poésie.
    C’était joliment beau.

    Tu es rentré
    Tu as mangé
    Tu as lu
    Tu as dormi
    Tu as cauchemardé
    D’une famille qui t’envahissait

    Soudain, la chose a surgi,
    Immense, vide de rien, vide de tout,
    Qui fait ton cœur las, si petit,
    Subrepticement a gâché tout,

    Et vite, tu es sortie !

    À la terrasse d’un café, incognito
    Tu as pris l’air, histoire de te protéger,
    Tu as gribouillé quelques mots,
    Clandestinement, tu l’as senti venir,

    Et vite, tu t’es enfuie !

    Tu es rentrée tout essoufflée,
    Tu as déposé ton sac, tes babioles,
    Tu as enfilé un vieux tee-short,
    Tu as barbouillé avec tes pinceaux
    Une feuille qui ne t’inspirait rien de beau
    Tu as fredonné : j’aurai voulu être une artiste…
    L’autre, loyale et sincère, s’est moquée de toi !

    Ostensiblement, preste, elle est revenue, là
    La chose, sournoise, plantée devant toi!
    Et tu es vite tu allé au lit,
    IL se fait tard et dehors bien nuit.

    Oh !mon cœur, va, laisse-moi dormir !
    Et toi bonheur, tu n’es que pointilliste surréaliste !

    Pareille au défilé du tiers-point-voyelle féale.
    Demain, l’esquif reprendra l’alpha et l’oméga,
    D’une autre traverse différ/ance sa peur et son heure.

    La vie est une continuelle interrogation
    La mort une certitude.

    L’aube et l’aurore se tiennent par la main,
    Avec la chose et le masque certains.

    S’entr’acrochant d’accrochants divers.
    Que le songe de la nuit tisse de dentelle.

  68. Un oiseau m’a dit

    Un oiseau m’a dit au petit matin,
    Regarde par la fenêtre
    Ce temps merveilleux !

    Laisse ces vains écrits
    Où ton âme se mire,
    Dehors scintille la vie.
    Laisse là ton chagrin
    Ça ira mieux demain !

    Ferme ces vieux livres
    Où ton esprit s’enlise
    Dehors la nature rit.
    Dépose là ton manque
    Et tes idées navrantes !

    Éteins cette musique
    Où ton coeur s’engourdit
    Dehors les enfants crient.
    Jette là cette mélancolie,
    Et reviendra l’envie !

    Mets ta plus légère tenue
    Flâne dans les rues,
    Plante- là ta solitude,
    Tu ne te sentiras plus
    Inexistante et nue !

    Tourne la clé, en ce jour
    Va saluer le Louvre,
    Ou le Luxembourg.
    Oublie là ton ennui
    Tu renaîtras ainsi !

    Alors ? … Non ? …

  69. Femme enterre

    Il y a des femmes
    Qui prêchent dans le désert,

    On leur donne un nom
    Pour mieux la faire taire,

    Elle se met en danger
    Pour se faire entendre,

    Mais ça ne sert à rien
    Claque la boîte se referme

    Un pseudo dedans
    Qui n’est pas son nom.

    L’anonyme fera
    Pour sa profession,

    Seuls les mâles
    Peuvent garder
    Leur nom.

    NoN !
    FIN

  70. Un rien

    Un rien l’amène,
    Un rien l’anime,
    Un rien la mine,
    Un rien l’emmène.

    Sans ça.

    Elle supporte,
    Elle parlote,
    Les coups du sort,
    Les coups d’humiliation,
    Une belle carrière.

    Voyez-vous ça !

    Les fraudes des épiciers
    Les tarifs des bouchers,
    L’eau des laitiers,
    L’émerveillement des parents
    La fureur des professeurs,
    Les gueulements des adjudants
    La turpitude des nantis,
    Les gémissements des anéantis
    Le silence des espaces infinis
    La trajectoire d’une balle tracée
    Par un anonyme involontaire
    Par un anonyme irresponsable
    Par un anonyme égalitaire
    Triste et sans vie.

    Avec ça

    L’odeur des choux-fleurs,
    La passivité des chevaux de bois,
    Des oignons aux pieds de la tour Eiffel,
    Mauvaise et proliférante conduite,
    De quelquesgestes de cellules infinies
    Tu parles, d’un étranger artiste !
    Un coup de génie, quoi.
    Qui ne peut rien expliquer,
    Voila c’est comme ça.

    Avec et sans ça.

    Une larme qui s’écoule,
    Un bouleau qui roule,
    Un geste sourire s’engouffre,
    Ses plumes qui s’esbrouffent,
    Un couvercle qui claque,
    Une parole d’oracle,
    La sainte chepelle,
    Qui fait le trottoir,
    L’anonyme a
    Sous le bras.

    Ainsi va

    A
    Petit
    Pas
    Avec
    Et
    Sans
    Ça
    Sous les hormeaux va, va, va……………………….

  71. Le temps

    Eux, avaient le temps,
    De prendre le temps de vivre
    Et composer avec la vie, le vent,
    Prévoir, avec l’air du temps.
    Le labeur était très dur,
    Mais ils prenaient le temps,
    De parler et vivre tout simplement.

    Avant, j’avais juste le temps
    De temps pour survivre
    Et plus rien avec, vraiment.
    Le labeur était dur aussi,
    Et je n’avais plus le temps,
    De vivre tout bonnement.

    Aujourd’hui, ils n’ont plus le temps
    Eux, courent après le temps
    Et ne vivent jamais avec eux.
    Le labeur est moins dur
    Mais ils ne savent plus vivre.
    Vraiment.

    Maintenant, je veux prendre le temps
    De vivre mon temps avec passion,
    Mais il me faut de l’argent,
    Pour faire ce que j’aime, gaiement.
    Le labeur n’est plus aussi dur,
    Quoique je n’en suis pas si sure !
    Il me faut laisser faire le temps, au temps.

    Le temps c’est toujours une affaire de temps,
    Le temps c’est aussi une affaire d’argent.
    L’argent, toujours et aussi une affaire d’argent.
    Mais voyons donc ! Qu’est-ce que l’argent ?
    Mais voyons donc ! Qu’est –ce que le temps ?
    Mais voyons donc ! Qu’est-ce vivre vraiment ?
    Puisque l’on n’est jamais content…

    L’enfant, alors s’écrit !
    Il me reste le temps,
    D’être une passionnée,
    Fauchée pour le moment.
    Ainsi, font, font, font les petites marionnettes
    Ainsi, font, font, font trois petits tours et puis s’en vont.
    Ah ! Être burlesque, passionnée et fauchée.
    Que tes yeux versatiles soient riches et démunis !
    Et ainsi, va, tu verras, motive ta locomotive.
    Un âne a toujours besoin, même d’un croûton de pain.

  72. Petite souris

    Trotte, trotte, petite souris,

    Parmi les champs et les jonquilles,

    Trotte, trotte petite souris,

    Dans le grenier il y a du mil,

    Dans la cave il y a des gâteaux,

    Et un bon lit pour petites souris.

    Attention à Mimi, le chat de la maison,

    Il connaît une vilaine chanson,

    Il dort d’un œil, et fait semblant,

    Ses babines tremblent en dormant,

    Attention à lui, attention.

    Trotte, trotte, petite souris,

    Parmi les champs et les joncsquilles,

    Trotte, trotte, petite souris,

    Sur les routes de Paris,

    Sur les routes de France aussi.

    Trotte, trotte, trotte gaiement.

    Avertissements :
    Baccanal ou bacchanal ou bac anal ou bas canal ?
    Mil, millet, miel ou malt, mail, maille,
    Joncs et quilles, jonquilles, quilles, jonc.aqua . Il aquaculture
    Un poète n’a pas de faute d’orthographe
    Il va, vient, chante, ouvre l’imaginaire aux autres
    Poète joue avec ses mots à lui,
    Refuse de rectifier et d’embrocher ses mots.
    Un poète joue et chante avec ses mots,
    Les mots faits pour être chantés, malmenés, torturés,
    Un poète maraude et couche ses mots à lui,
    Sur de simples rimes sur ses feuilles blanches raturées aussi,
    Ah mais ! Certains voudraient m’assassiner ?
    Il reste comme ça, choquant, d’accrochant divers, voilà.
    Je vous le renvoie, tel quel, ainsi va…
    L’inconscient parle, va poète à ta rime.
    Dans ton ruisseau, coule tes mots et maux.
    Rien que quelques mots sans prétention.

  73. L’enfant écorché

    L’enfant va à s’éprendre et rompre,
    Son œil souple, ardent et tendre,
    Sent qu’il ne déplace pas les ombres,
    Ses lourds fardeaux au fond, déposa là.

    Tapit limpide, ici dans la rosée,
    Murmure là au soleil ses espoirs
    Gazouille au vent mille pensées
    Dit à la terre connaitre Orphée.

    Frêle, confie là céans au rivage cruel,
    Tous ses chagrins et ses conquêtes,
    Qui lui enserrent et glace le cœur,
    Mais aussi qui souvent le désaltèrent.

    Préssent au loin comme une vague,
    Agile et preste en extrait une lueur.
    Son audace insolente fredonne
    Aux rives de ces lointaines berges :

    Regarde-moi : J’ai même pas peur !

    Pauvre enfant, perfide , trompeur,
    félon d’ocre et de cramoisi lueurs,
    Rebel éclat, flamboyant et indigne
    Cruelle butée, douce écorce, splendide,
    Brame à tue-tête, maitrisant sa frayeur,
    Va, encourageant tendrement son cœur.

    Ainsi, va l’enfant
    Opiniâtre et fourbe.

    Ainsi, va l’enfant
    Ecorché de son piédestral

    Ainsi va, l’enfant,
    Rompu de tant de liberté.

  74. Sur les chemins

    Sur les chemins du temps

    Infiniment grands,

    Immensément dolents,

    Va notre vie crépusculaire,

    Doucement, lentement va,

    A petits pas,

    Lentement,

    Silencieusement, va,

    Ainsi que nos premiers pas.

    Frondaison

    En hébreu on lit, écrit de droite à gauche.

    En islam de on lit, écrit de gauche à droite.

    En bouddhisme on lit, et écrit de haut en bas.

    En latin on lit, et écrit de droite à gauche.

    Tous, on la vérité,

    Tous, le mensonge,

    Tous, on la lettre,

    Le cryptogramme,

    L’anagramme,

    Pochoir,

    Langues mortes

    Hiéroglyphiques

    Attention, robres femmes !

    Vous êtes coincées, là,

    À l’origine dichotomie,

    Sous égide thérapeutique,

    Sugit là d’un heureux hasard,

    Mais aussi critique.

    Discordante,

    Contradictoire,

    Affublante,

    L’encoche

    Empoche,

    Est là,

    Mortes,

    Mythiques,

    Contenants.

    Pourquoi ?

    Allez-y voir !

    Orignine des langues ?

    Langues d’origine !

    Encoche de qui ?

    Baccanal

    Il y avait une sorcière blonde le lardoire à la main,
    Si lasse de vivre qu’elle décime tout le monde ;
    Dit à l’assemblée, pourquoi donc vous répondre
    Regardez-moi bien, puisque je n’aime rien.

    Devant le tribunal fut priée d’aller rendre compte.
    Dites-moi damoiselle, de quel magasin tu viens ?
    S’écria ébouriffée, pourquoi donc vous répondre,
    Regardez-moi bien, puisque je ne sais rien.

    Elle fait courir son monde à cent lieues à la ronde.
    Vous prie de vous méfier, elle sait aussi danser
    Devant la cheminée, tirer au pistolet et aussi bien viser.
    Laissez-moi gribouiller, puisque je ne comprends rien.

    Sa barque est arrimée, au dehors les années,
    Elle ne se rend pas compte, sa montre est arrêtée,
    Flottant sur l’air du temps, et passant enchainée,
    L’ombre inestimable et gourd d’un vent de liberté.

    Elle tisse dans sa mémoire une tapisserie sans fin,
    Un tout petit bouquet dénué de toute gloire,
    Qui frappe à sa porte où figure son histoire,
    Laissez-moi dessiner, puisque je ne suis rien.

    Nous nous sommes rencontrés sur des chemins maudits
    Entre l’ombre blafarde et des airs de folies ;
    Ont peint deux silhouettes grises dont se nourrit le vide,
    Sous un masque lucide dont je ne connais rien.

    Mais en chemin faisant se dit fait attention,
    Des regards vipérins si on ne vit pas comme eux,
    Si ta barque est trop belle, ils te croiront si peu,
    Ils te couperont les ailes pour que tu vives comme eux.

    Il y a ue sorcière blonde le lardoire à la main,
    Qui dans ses labyrinthes coupe la tête à tout le monde,
    Et qui a mis le feu à cent lieues à la ronde,
    Badauds, colporteurs et ravines en vain.

    Tous ont t bien vu qu’elle ne savait rien.
    Oser vos sphingeries-poétiques désirs
    La Bacchanal jonquille carrée attablée aussi,
    Puisque vous-même vous ne savez rien.
    De l’hormeau qui coule, du bouleau qui roule.
    Osée ! bien à vous.
    La poésie aussi !

  75. La Bâtarde, la Crème et la Vieille

    Oh ! Bâtarde étrangère infortunée, malhabile,
    Tu maraudes, Gitane dans les champs les vergers,
    Mais puisque tu as faim que tu pars en exil,
    Rustre et entêtée, tu ne sais jamais dire, merci.
    Barbare elle pleure, veuillez lui pardonner.

    Oh ! La Crème confesse, de vol de ces fruits,
    Et boit aussi son doux miel, jusqu’à la Lie
    De ses errances éclairées et parsemées ;
    Mais ce n’est point la partance en l’exil,
    Que ce jour, je suis venue vous demander.
    Inique si dans vos mains, remets ce que j’ai volé.

    Oh ! La Vieille si pauvre, comme Aphrodite tu es,
    Et si docile sur ces chemins, belle naufragère,
    Les sages eux, font des gestes socratiques,
    Laisse-les donc parler, de croisées platoniques,
    Ils parlent d’amour, mais sans savoir y faire.
    Pardonne leur Bâtarde, Crème et la Vieille.

    Et toi ! Tzigane errante dans ses chemins futés,
    Allume les cheminées de feu pour y festoyer.
    Admire intensément le soleil, se lever, se coucher,
    Dans sa roulotte vagabonde, rouée et rusée,
    Tout y était couché, depuis bien des années.
    L’écume du jour, l’aurore y étaient apprêtées.

    Va ainsi, la Bâtarde, la Crème et la Vieille.
    Va ainsi, La Bâtarde
    Va ainsi, La Crème
    Va ainsi, La Vieille.

    après je pourrai crever tranquillement

  76. Tire-laine !

    L’enfant a une clef,

    Même esseulé, la joie,

    L’imaginaire y croît,

    Dans les fruits du verger,

    Ou à l’entour des bois,

    Pour lui tout est beauté,

    En son silence étrange ;

    L’accompagne, solitaire,

    L’écho d’une profonde unité ;

    L’ombre des arbres mouvante,

    Lueur et brume, oblitérantes,

    Du temps, sa toute-puissance,

    De sa présence indéchiffrée,

    De cercles qui se ressemblent,

    De feuilles toutes différentes,

    De gemmes striées surprenantes,

    Tire-laine, recueillis avec prudence,

    Sans blesser sa précieuse innocence

    Immense, ténébreuse et profonde.

    Tire-laine maraudant les champs,
    Tire-laine maraudant le temps.

    Immense, ténébreux et profond.

  77. Un/connu, tasse à lier

    J’ai esquissé un faux ami
    Qui s’apelle Tasse Ignie,
    Robin des bois Dé Oh ! Psy !
    Sur le Post no-made lande
    Où germe / n/analyse
    Et son monde utilise.
    L’Identique est sa librairie,
    De mauvaise a/n/alyse.
    J’ai trouvé cela très triste,
    L’infiltration nef passante.
    Rétension de mauvaise a/loi.
    Grand bien lui fasse !
    Qu’il casse les tasses,
    Et les débris, amasse.
    Je sais que la sureté de sa loi
    Un pair revers le brisera !
    Abolition a/vocat/ion,
    Versera heo de sa fonction.
    En attendant, il me fait honte
    Passionnée de cette profession.

  78. Pentacle ou Pin Pentacle.

    Puisque le Cadran ne fait pas l’Heure,

    Et que les Aiguilles ne font pas Heurt,

    Puisque les Chiffres sont à Pentacle

    Voici donc l’Heure Chance et Hasard.

    Ainsi, pour l’ heure est Chant.delle.heure,

    Le Soleil alors revient là en Place.

    Capèlent-noeud de Cinq Boucles de Cordage,

    Ou de la tête d’un Mât Pentacle ?

    Epeclants de brisures d’Étoiles

    Sanguinairement à épéclé la Vitre,

    D’une Montre, lasse de se protéger,

    Ou d’une Bouteille à la Mer jetée.

    Tels Ulysse et son besogneux Voilier.

    Pinatelle de verre à Châssis mobile ou fixe,

    Mais aussi Protection animée et immuable.

    Dont est Issu d’un Feuillage à Aiguilles

    Ainsi regroupées en Fagots Faisceaux

    Dont les Fruits sont tous des Cônes

    Tout là est réinscrit, mathématique

    Géologie, anatomie, botanique et zoologie.

    L’âme certaine, imaginaire et symbolique aussi.

    Police de caractères pentacles aussi.

    La scarlatine rend l’enfant sourd-muet,

    Comme certains traumas de la naissance,

    Mais traumas surs/ajoutés vérité impliquée. ? triangle

    Un son capté et adapté intermédiaire,

    Lui fera vibrer son apathique tympan

    Son regard étincelant, éclatant,

    Déposera un sourire sensé vivant,

    Sur les lèvres de ce censé enfant,

    Le son aigu est mal compris,
    Les sons graves entendus,

    Où se trouve la mémorisation de fonte ?

    Alliage d’une sacoche et selle et iso/scelle

    Alliage d’un corps et support… Orignine animal.

    Lilith

    Il y a beaucoup de monde
    Qui se promène vers la mer,
    C’est à cause du soleil,
    Ils ont le cœur en fête.

    Les gemmipares se baladent la nuit,
    Dans les cratères de sable scuries.
    Ils dansent avec leur triangle isocèle,
    Ils se regardent et puis se sourient.

    Sous l’arc en ciel, éperdus de connivence,
    Les pas de nos orteils nous ensanglantent.
    L’angoisse rauque de Pallas, soudain retentit,
    Son ombre passe, comme une tâche grise.

    À l’horizon, Lilith s’enfuit, hulule d’épouvante,
    Poursuivie par les anges, elle hante nos nuits.
    Cœur de nos très birbes et solitaires vaisseaux,
    De nos aortes et nos cœurs maures paniques.
    Ainsi va, la faible torche de nos tourments,
    Puisque dans mes nuits, je flambe atrocement.

    À l’aube
    Il y a beaucoup de monde
    Qui voyage vers la mer,
    C’est à cause du soleil,
    Ils ont le cœur en fête.

    Ils sourient à leurs pressentiments.
    Ils se regardent et sont de connivence.

    Chaque darde de lumière,
    Dans nos mains, déposée,
    Est un rayon de miel
    Qui fourmille de baisers.
    Il y a beaucoup de monde
    Qui se regarde dans la mer,
    C’est à cause du soleil,
    Ils ont le cœur en fête.

    1 – 21 août 2008

  79. Des mots libres

    Des mots libres qui volent au vent

    Des mots libres qui s’en vont

    Des mots libres comme ça sous la plume

    Des mots de rien
    Des mots vains

    Des mots qui ne servent à rien
    Ainsi, vont par le monde

    Pour ne rien dire
    Pour ne rien faire
    Pour tuer le temps

    les voiens réduite ça commence ici
    avec les brisures de désirs hein

  80. Qu’est-ce qui lui arrive

    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous aperçu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Vous ne la reconnaîtriez plus !

    Elle a dû tomber sur la tête, pour sûr,
    Elle a dû rencontrer une astuce,
    Elle a dû discerner un truc,
    Que l’on ne lui reprendra plus.

    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    Elle veut concéder ce bonheur-là,
    Elle voudrait que tout le monde vive
    Elle voudrait tout le monde ose et rive
    Elle voudrait libérer les mots des voix,
    Elle voudrait tout le monde un chapeau sur la tête
    Elle voudrait que le monde y laisse ses chaînes invisibles là.
    Elle va créer, libérée, libre, elle va créer dans la joie.
    Elle voudrait embrasser le monde à cent lieux la ronde.
    Elle cherche ses mots simples hors ritournelle,
    Elle a bien faillite étrangère, y perdre la voix.
    Elle garde sa gaieté et son outillage,
    Elle crie à tue-tête, la fin du voyage.
    Le jette ainsi, là sans ambages,

    Puisqu’elle a tout perdu,
    Et si, ne plait l’image qui flute,
    Il lui reste la chance de mourir inconnue.
    Comment faire pour transmettre ça ?
    Certes, non, ne se trompe pas…. ?
    De feudataire mérencolie ne veut pas.

    Tu parles d’un voyage, à la Gulivers,
    Alice a bien failli y perdre la tête, eh !
    Ne lui demandez pas ce qu’elle farfouille,
    Je symbolise l’image hommage travail,
    De ce que je ne sais pas, a !

    Tu parles d’un héritage !
    Entre l’ancre et voile
    Entre l’encre et toile,
    Pauvre Sarrasin de Corinthe,
    Qui est parti à cheval,
    À pied, en voiture,
    Et l’aveu sous le bras

    Pauvre Sarrasin de Corinthe,
    Rentre au bercail,
    Pêcheur d’embarras.
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous aperçu ?
    Qu’est-ce qui lui arrive ?
    L’avez-vous vu ?
    L’avez-vous entendu ?
    Vous ne la reconnaîtriez plus !

    Paille de canaille, démaille,
    Libertaille, travaille la paille.
    Avant d’y voir table, remaille.

    Ah… ! Ah… … !Ah … … … ! Ah… … … … …!

    Si vous vous voyez médiocre,
    Reculez un peu. oui là…, un peu…, encore…. Oui, Stop…vous y êtes… !
    Eh ! Que voulez-vous ? Vous vous êtes regardé de trop près.

    c’était pas la peine pour tuer le poète et la sublimation

  81. Falaise de nacre

    Falaise de nacre, orage d’acier,
    Mon cœur est endeuillé
    Et ma colère s’est tue.
    Falaise de nacre orage d’acier
    Mes illusions perdues

    1974
    Marie-Lise ehret

  82. Miroir brisé

    O ! reflet âpre, entailles de mon enfance,
    D’enfant trop ballotté, perdu dans les roseau.
    Où est ce bel amour, grand comme l’espérance,
    Accueillant ce radeau, échoué parmi les eaux ?
    Afin d’arrêter là cette éternelle errance,
    Qui me mène sans cesse aux portes du tombeau.

    La mort à mes côtés, comme une vagabonde,
    Perdue dans les méandres amères de mon passé,
    Prisonnière du temps, captive de mon ombre,
    Je n’ai vu les saisons peu à peu s’égrener.
    Astre blafard expulsé au hasard du monde,
    Une étincelle existe dans ce miroir brisé !

    Qu’est-ce donc ce désespoir, cette mélancolie ?
    Tant de fois tu as rêvé de ces bras généreux,
    Instant de grâce qui sort l’âme de l’oublie,
    N’as-tu jamais connu de bonté, de ciel bleu,
    De sourire consolateur, aimant, gracieux ?
    Amie, fermes tes cicatrices et ravales ta bile !

    Trop tôt tu as connu, la défaillance d’être,
    Ballot de chair, de sang, voguant au gré du vent,
    Bâtarde matriculée telle la mauvaise graine,
    Tes noms donnés, repris, reniés, mouvants.
    Nomade désarticulée sans attache certaine,
    N’as-tu pas survécue à ces déchaînements ?

    Recueillie par hasard dans le filet usé
    De ces vieillards qui t’ont tendu la main,
    Ton âme farouche s’est étanchée et apaisée.
    Hélas, tu sens la mort qui rôde sur ton chemin,
    Et dans tes yeux, l’angoisse de ta réalité
    Inscrite aux sources livides de ton destin.

    De ces secrets abîmes, n’es tu pas la plus forte ?
    Certes morcelée mais au combien nourri !
    Malgré la folie maternelle, tu n’es pas morte,
    Et les viols de l’enfance pour toujours abolie.
    De ce miroir brisé, surgira une porte
    Amie, ouvres les yeux, n’ai pas peur de la vie !

    Oh ! Faites que l’oublie du passé me vienne
    Qui parfois me harcèle et me revient en rêve.
    Oh ! Désespoir fait que dans ma vie, enfin,
    Ma colère se taise, que je n’ai plus peur de tout.
    Oh ! Solitude oublie enfin ce cynique tabou,
    Ton sablier renversé, il parvient à sa fin.

    3 – Sept. 2003

    Marie-Lise ehret

    On pourra voir que vous faite de la poèsie une fin mais pas un but
    En 74 près de 900 poèmes sont partie dans vos poubelles tableau et tout le bordel
    Vous faites de l’art un art thérapie en but fin plutôt qu’ouvert

    si vous lisez vous verrez qu’en 2003 après mes recherche avant de regresser c’est facile de repèrer l’angoisse qui monte par le travail analystique et le transfert détourné

  83. Square Héloïse Abélard

    Ce matin dans mon gentil petit quartier avait changé
    Quelque chose qui blesse le regard du passant
    Quelque chose de dérangeant…qu’il est préférable d’ignorer…
    Passer sans s’en apercevoir….mais que tout les habitants cette
    Fois ne peuvent pas ne pas apercevoir.

    Ca couve depuis des années , le square Héloïse Abélard, d’abord le
    Proprio bien intentionné à coupé l’électricité….comme ça ne suffisait
    Comme ça ne suffisait pas, il a fini par couper l’eau…..les loyers
    De ces pauvres bougres déposés chez l’huissier n’y ont rien changé..
    Le proprio veut son loyer…et vider l’immeuble pour le refaire beau.

    Dans le square Héloïse Abélard, ce matin des tentes de survie
    Etaient plantées….plantées là….femmes, enfants, jeunes vieux,
    Rempli de tristesse et de honte pour mon gentil petit quartier….bien comme il faut.

    Ne croyez pas, ce sont des gens comme vous et moi, qui travaillent
    Et ne sont pas des fainéants….comme certains voudrait le croire…sauf que
    Ceux là on la peau noir…ou miséreux…ça fait déjà deux fois qu’il fait ça le proprio….il abrite au début des gens bien comme il faut et comme son immeuble avec le temps devient vieillot….il ne fait pas de réparation…Lui le proprio…..c’est plus économique ….d’attendre que tout tombe en lambeau
    Pas besoin de reloger…..l’immeuble tombe en lambeau….avec des gens moins comme il faut.

    Ce matin dans le square Héloïse Abélard, se mélange avec
    Les cries d’enfants, bien comme il faut , des cris d’enfants sur le trottoir
    Qui n’ont pas de douche pour se laver et rien pour faire chauffer le biberon des bébés…
    A six heures du matin les CRS , c’est préférable six heures du matin les riverains n’ont pas le temps de broncher….ils sont encore tous ensommeillés….les riverains bien au chaud aveugles au fond de leur lit ou devant leur café chaud…
    Ejecté là sur le trottoir….en face du square Abélard, avec des vigils et des chiens pendant
    Des mois….juste le temps de refaire les travaux…..

    On a relogé une bonne partie dans les hôtels pourris de banlieues pourries, les mères par ci les enfants par là….c’est pratique parce que ça efface la honte du quartier….elle n’est plus là
    C’est le principale… les enfants ne vont plus à l’école du quartier…mais à celles des banlieues pourries ..ainsi les braves gens du quartier oublient…n’est pas ? braves gens du quartier ! un avait même apposé un article sur l’anthropologie nègre et la culture sauvage sur les grilles du square….je leur ai dit enlever moi ça…on vous insulte là….ils ne s’en étaient même pas aperçus. après tout c’est des nègres bien de chez nous …et pas du fin fond de la brousse. Que sont-ils devenus ?

    Si vous passez, demain, devant le square Héloïse Abélard, jetez un œil, en face à droite,
    Vous apercevrez un immeuble rutilant de neuf et tout beau….avec des gens bien comme
    Il faut qui aménagent….. dans dix ans, repassez donc, vous y verrez des gens moins comme il faut…..et la ronde des logements….des proprios…..continue inlassablement et tout le monde s’en fou…de la ronde des logements …et des proprios…..Il y a de nouveau des cris d’enfants bien comme il faut. C’est tellement préférable de ne rien voir…tant que cela ne vous concerne pas . N’est-ce pas ?

    Je crois Héloïse et Abélard n’ont pas du tout apprécié qu’on appose leur nom à ce jardin là

    Marie-Lise Ehret

  84. Oh, mon cœur !

    Oh ! toi mon cœur ,
    Restes immobile, tranquille.
    Des échos font retour, silence.
    Ecoutes, écoutes, ce qu’ils te disent.

    Non ! toi mon corps,
    Ne t’effrayes pas, attends.
    Aux seings de ta mémoire,
    Il y a tant d’espoir, patience.
    Laisses, laisses venir à toi les pas du hasard.

    Oh ! vous, mes yeux ,
    Séchez vos larmes, dites,
    Vous avez tant de ris à surprendre,
    Immenses , impassibles, confiance.
    Cernez, prenez cette beauté présente.

    Et vous, mes mains,
    Arrêtez lâcher, pitié,
    Elles ont tant d’offrandes à donner,
    Sensibles, à vif , indulgence.
    Donnez, offrez tout ce qui est à votre portée.

    Et toi, mon âme,
    Arrêtes de t’agiter, respire,
    Suspends ta pensée , absence.
    Tu sais ta béance depuis si longtemps
    Rien ne sert de te tourmenter.
    Vas, vas ton chemin

    Vas, sans penser à demain.

    Marie-Lise Ehret

  85. L’enfant qui ne veut pas grandir

    D’où viens-tu ? laves-toi les mains !
    Dis bonjour à la dame ! vas moucher ton nez!
    Passes à table ! regardes un peu comme tu es sales !

    Et l’enfant partit en courant, claqua la porte derrière lui,
    Une grosse larme roule sur sa joue.
    Il a dit moi je ne veux pas grandir.
    Non, non, non, il a dit.
    Je ne veux pas grandir dans votre monde à vous,
    Dans mes poches trouées moi aussi j’ai des sous
    J’ai des cailloux unique au monde
    Des morceaux de bois extraordinaires
    Du papiers où chaque carré est une part du monde

    Les grands ne savent que compter
    Compter, compter, compter….

    L’argent qu’ils ont,
    L’argent qu’ils ont eu
    L’argent qu’ils n’ont pas…
    L’argent qu’ils n’auront pas

    Compter, compter, compter….
    Avec l’argent qu’ils ne savent que faire.
    Quand ils en ont trop jouent à faire la guerre à Minerve.

    L’enfant a dit moi je préfère jouer avec mon chat.
    Dans ses yeux il y a pleins de mystères
    Les yeux de mon chat sont verts
    Verts comme l’herbe de la terre
    Pas comme misère, pomme de terre
    Guerre sur terre, amende revers.
    Les yeux de mon chat sont pleins de mystères…
    Et lui a gardé ses dents de sagesse ,
    Il est clairvoyant mon chat, se délace tout le temps,
    Il rêve, il rêve, si on le dérange, lance sa patte et griffe,
    Faut jamais déranger un chat qui est en train de rêver.
    Quelque fois qu’il soit en train de jouer au chat à la souris.
    Ou a chat perché, à la corde à sauter aussi.

    L’enfant a dit, pendant que j’y suis
    Je vais jouer à l’ âne aussi,
    Jouer à l’âne comme bonnet d’âne,
    Avec deux n , pour embêter le monde
    Comme ça il aura quatre pattes,
    Oreilles d’âne qui n’y entendent rien ,
    Un âne qui naviguerait sur son chapeau
    Au milieu de la mer, au milieu du désert,
    Les quatre fer en l’air et sautant au cerceau
    Le chat sur son dos, avec un bonnet d’âne
    Rien que pour embêter le monde,
    Le monde pour faire joli j’y mettrai deux chapeaux aussi
    Un pour l’été un pour l’hiver,
    Un à pois rouges et l’autre pois verts
    Et j’emporterai celui de l’épouvantail à moineaux
    Il servira pour les jours de tempête
    Et je le remplacerai par un diadème
    De bleuets, pâquerettes et coquelicots
    Ou simplement de boutons d’or,
    C’est beau un épouvantail coiffé de boutons d’or.
    Et tous les oiseaux du monde viendront sur sa tête
    Iront picorer tous les bigarreaux du jardin
    Et leur chant sera une véritable fête.
    J’y mettrai un gros nez rouge de clown
    Avec un grand sourire de clown aussi
    Pour faire rire tous les enfants et les oiseaux aussi.

    Au monde où je ne veux pas aller.
    J’y mettrai un r comme ronde, ou tout le monde
    Pourra rire et chanter et même danser si ça lui chante
    Je préfère marcher de travers, travers,
    Marcher comme les crabes, de travers,
    Marcher comme les étoiles de mer,
    En donnant la main a tous les enfants
    Du monde des jaunes, des rouges, des verts,
    Même bleus et violets si ça existe.

    Prendre mes chemins de traverses à moi,
    Le chemin des ruisseaux, le chemin de Minerve
    Le chemin du chant des oiseaux, le chemin des crapauds
    Le chemin du soleil, des étoiles, des cours d’eau,
    De tous les animaux et d’éros aussi

    Soudain l’enfant éclata de rire
    Il vit le visage de sa mère coiffée du chapeau de l’épouvantail
    Qui croassa en dormant.
    Et son père avec un nez de clown emmêlé dans les pattes du chat
    Les quatre fer en l’air qui fit :hi han !

    Et il rentra à la maison tout guilleret,
    Dis :je viens du jardin,
    Alla se laver les mains,
    Il dit bonjour à la dame,
    Et se mit à table….personne n’y compris rien à son fou rire

    Il entendit vaguement : arrêtes de rire à table, ses oreilles d’âne étaient obstruées.

    Marie-Lise Ehret
    pourquoi vous ne m’avez pas laissez là
    ça dérangeait qui que je prépare des séminaire peigne et poètise hein ?

  86. Oser ses désirs

    Oserais-je mes désirs ?

    D’en venir à l’écriture
    Au risque de déplaire
    Et de suivre ma nature

    Mes dessins dévoiler
    Rien que pour le plaisir
    Mes mots enjoliver
    Ou simplement
    A côté apposer.

    Peut-être se dit-elle
    Peut-être oserai-je

    Cette voix résonne
    Depuis longtemps en elle

    Autre façon d’exister
    Autre façon de ne pas détruire
    Autre façon de dire
    Autre façon de dédire

    Quitte à déplaire
    Quitte à se dévoiler
    Quitte à se mentir
    Quitte moi-même à en rire

    Une autre façon de dire
    Une autre façon d’offrir
    Une autre façon de rêver
    Une autre façon d’aimer
    Une autre façon de se laisser aller

    Peut-être oserai-je mes désirs
    Se dit-elle !

    Ca lui trottine dans la tête
    Comme ci, comme ça,

    Tout naturellement
    Depuis bien longtemps.

    Tout doucement
    Ca fait son chemin pas à pas.

    Par toute les choses qu’elle n’a pu oser ni dire ni faire

    Rien que pour le plaisir….
    Rien que pour se laisser porter…

    Marie-Lise EHRET

  87. Paroles de poilus

    Ils partirent la fleur au fusil dit-on,
    Ils crevèrent de faim bouffer par les rats
    Ceux qui se révoltèrent on les fusilla

    Ils partirent la fleur au fusil dit-on,
    Ils se firent gazés et chair à canon
    Ceux qui rentrèrent on ne les reconnu pas

    Ils partirent la fleur au fusil dit-on,
    Ils s’embrochèrent mutuellement
    L’un en face de l’autre dans ma génération

    Ils partirent la fleur au fusil dit-on,
    Ils ont chanté : pas pour longtemps
    Bien vite on reviendra.

    Ils partirent la fleur au fusil dit-on,
    Braves petits soldats de plomb
    Mais tout dépend ou certains auront mis le « pas ».

    Marie-Lise Ehret

  88. Solitude

    Ta solitude est immense

    D’un monde vide d’absence

    Absence d’ami,

    Absence de vie,

    De feuille et de fil

    Absence dolente

    Indifférente

    Tu files.

    Marie-Lise EHRET
    regardez cette misère de mot réduit
    déviation de la langue hein

  89. Alter ego

    Où est passé mon ami de confiance
    Où est passé mon ami inséparable
    Où est passé celui faisait ma naïveté
    Où est passé celui qui était léger
    Léger de la joie de vivre
    Léger de curiosité, du rire.
    Léger d’espace et d’errance,
    Léger des autres individus.
    Celui là qui était le plus précieux.
    Celui du naturel de vivre dans toutes
    Les conditions imposées.

    Pourquoi l’avoir confondu avec ego ?

    Qui n’a rien d’unificateur,
    En ce qui concerne la douceur
    L’ardeur et la joie de vivre.

    Pourquoi l’avoir détruit ?

    L’alter ego, pour celui qui n’a pas d’ego,
    C’est celui qui l’aide à supporter la vie
    L’alter ego pour celui qui n’a guère de moi
    Est celui d’espérance de vie.

    Pourquoi ?

    Il se situe au début de la vie
    C’est ce qui lui donnait la force
    De se débattre et vivre

    Surtout quand d’ego n’a pas !
    L’imaginaire commence là

    Pourquoi l’avoir ramené à zéro ?

    Pourquoi l’avoir détruit ?

    Pourquoi lui avoir fait perdre confiance ?

    Au détriment d’un imaginaire vide de sens ?

    Marie-Lise Ehret

  90. Idiopathie

    Idios à pattes
    Idiots à pathês

    Ne vous inquiétez pas !
    Cette maladie n’existe pas.

    Juste un mot savant pour l’âme
    Qui rend parfois inestimable,
    Tendre et agréable ceux que l’on aime.

    Idios à pattes
    Idiots à pathês

    Méfiez vous quand même !
    Elle ne subsiste que par elle-même,
    Quand elle prêche un être suprême.

    Idios à pattes
    Idiots à pathês

    Cette affection peut induire
    Tant d’aversion et tant de haine,
    En son nom à l’horizon s’y promène.
    L’histoire est tant porteurs de souvenirs.

    Idios à pattes
    Idiots à pathês

    Et ça dure, ça dure, perdure
    Alors pourquoi l’Histoire ?
    Que faites vous de votre mémoire ?

    Marie-Lise Ehret
    regardez donc ces poèmes
    moi je n’ai jamais écrit comme ça
    c’est pas mon style ça

  91. Ah ! mime dada

    Vous en souvenez vous ?
    Il avait le A mine
    Le a dada

    Il y a des mines comme ça
    Qui me font honte à moi

    Etes-vous toujours fiers d’être français ?
    Oh ! non pas moi.

    Et encore je ne vous dit pas !
    Il y a le A coloniale
    Précédé du a canoniale

    Et encore je ne vous dit pas !
    Il y a le A dieu
    Escroté du a guerre religieux .

    Ah ! mine toi tu avais pour sur
    Un dada en or.

    Ah toi tu avais le mime d’Eros
    Mais la pulsion de thanatos.
    Ou satanas comme on voudra.

    Et nous, alors, français on était quoi,
    A ce moment là ?

    Oh rien !
    Sans doute dans la pulsion besoin.

    Marie-Lise EHRET
    c’est oublier que chez moi les mots vont avec la peinture les dessins et les statuettes hein
    pourquoi avez vous casser ma barraque ?

  92. Atypique

    Malheur à celui qui est atypique
    Il sera prédisposé a être atopique
    Lieu commun d’un topique
    Ou d’une encore d’une topique

    Qui puis-je ?

    Malheur à celui qui est atypique
    Autrefois on disait anormal optique .
    Aujourd’hui ça ne change pas.

    Marie-Lise EHRET

  93. Travail Atypique

    Déposé au début février
    Ce rapport soumet, en 807 pages,
    Pas une de plus pas une de moins
    53 recommandations pour « améliorer »
    la protection sociale des travailleurs atypiques.

    A et a normal entendez !

    Le régime actuel de protection
    Est conçu pour le salariat « classique »,
    Une protection adéquate de la main-d’œuvre atypique
    Nécessitera un effort législatif important.

    A et a normal entendez !

    Mais alors pourquoi en créer autant ?
    Les individus auraient moins besoin
    De protection ? de lois aussi !

    Ah ! les hommes de lois !

    Rebelle, contestataire,
    Dissident, mal pensant,
    Iconoclaste, bête et méchant,
    Par analogie briseur.
    Par antonyme réparateur ou restaurateur,

    Je vais allez faire un tour à la plage de Paris
    Histoire de me restaurer, marcher et rêver,
    Aux tropiques peut-être, comme deux parallèles
    Qui se rejoignent entre soleil et zénith
    Dommage que le soleil n’est pas au rendez-vous.
    Tant pis je prendrai le parapluie.

    Marie-Lise EHRET

  94. Méta -vérité

    Après la physique
    Reste la biologie
    Au-delà reste la logique
    Ma logique n’étant pas ta logique
    Elle est pourtant a-logique

    Vous me suivez ?

    Etranger alogique
    Etranger allogène
    Etranger étant sans famille
    Cherche un groupe d’étrangers
    Ça se complique….

    Vous me suivez ?

    Comme l’étranger alogique n’a pas de bol
    Signor Vitalis ça vous dit ?
    La méta-phore cherche encore
    Il y a bien une vilaine bestiole dans la grotte
    Mais elle n’est guère convenable, exécrable.

    Vous me suivez ?

    L’attrape-nigaud erre désespérément
    Il y a bien une table et nappe rouge
    Mais c’est trop proche de métastable
    Y est gravé et transcrit dans la trame
    Des trois racines de trois au carré
    Des deux racines de deux au carré

    Vous me suivez ?

    Cherchez pas je cherche une méta à moi
    Fort intéressant la méta …idiopathique,
    D’ailleurs j’arrive toujours en retard
    A cause du réveil arrêté …cherchez pas
    Moi je ne suis jamais pressée
    A cause d’une vérité gaieté.
    A cause d’agnostique alogique
    phallocratique pathologique fantasmagorique.

    Vous ne trouverez pas

    Je remets à plus tard ………

    Vous me suivez ?

    Non tant mieux il ne faut mieux pas

    Marie-Lise EHRET

    Atypique et travail

    Excessif, bouillant et sanguin,
    Parfois contr/o/versé,
    Personnalité atypique
    Plus à l’aise dans l’action
    Que dans les discours zélés.

    A et a normal entendez !

  95. Chose

    Réalité concrète, ou, abstraite
    Conçue comme une unité.

    Avec ça je ne suis pas plus avancé !

    La chose elle ne peut pas être les deux
    Et concrète et abstraite.

    Avec ça je suis encore plus paumée !

    Concrète perçu par les sens

    Une table est con/crête

    Remarquez bien,
    Elle ne pense pas, la table, hein !
    Il ne manquerait plus que ça
    On serait bien, tiens,
    ça en ferait un vacarme !
    Si les choses aussi se mettaient à parler .

    Vous êtes d’accord avec moi ?

    Non, elle ne pense pas la table
    Vous me suivez ? Elle est con !

    Mais elle peut être pensée, ah !

    Je suis toujours de plus en plus paumée !

    Abstraite c’est de abs/traction
    Qui s’applique à des relations
    Mais non des objets, la pensée.
    Un tableau, une statuette…ah !
    Ce n’est pas une chose…tiens donc !
    Mais ça parle…pas avec des mots
    Tiens il ne manquerait plus que ça
    Que les tableaux se mettent à converser.

    Comme il y a des phénomènes de vie
    Il y a des vies de phénomènes.
    Vous n’avez le droit de penser vie
    Que concrète ou abstraite…
    Pas le droit concrète et abstraite.
    Vous avez le droit d’être un phénomène
    Sans noumène ou avec…
    C’est selon….Ah la vie !

    Dans la vie c’est interdit d’être au milieu
    Ah !

    Si la chose est au milieu ça se complique
    C’est que vous avez perçu trop tôt
    Que la où il y a la vie il y a la mort aussi.

    Tans pis pour vous… !

    Mais c’est pas tout à fait faux

    Si un jour il y a un malin qui m’explique
    Clairement où est le début de la vie…
    Sans tricherie hein, au tout début
    J’en ferai un roman, promis.

    Et si on passait à autre chose !

    Quand je pense qu’il y a des gens
    Qui crève de faim
    Qui turbine toute leur vie pour manger
    Qui n’auront jamais les médicaments pour se soigner
    Qui ne sait pas passé un an sur terre sans guerroyer

    Ah bien la chose tiens !

    Il y en a qui n’auront jamais le temps de penser
    Où elle est la leur de chose….

    La seule chose qu’ils savent c’est qu’il doivent manger.
    Boire de l’eau aussi bien évidemment…mais avant tout
    De ne pas oublier de respirer….c’est important respirer.

    Marie-Lise EHRET

  96. Judas

    Traite, voyou, chenapan,

    Désinvolte à plein-temps,
    Du fouet de la civilisation.

    Du baiser condamné à fuir,
    Des Abonnés-absent,

    De l’œil de juda de Dieu,
    A la porte des cieux..

    Mal-communiquant
    D’un deus ex machina

    Qui a du s’endormir en créant,
    Que la facture de l’homme paiera.

    Traite, voyou, chenapan.

    Marie-Lise EHRET
    ces textes n’ont pas été corriger
    ecrivez.org m’a fait effacer les originaux plus complet

  97. Interprétation

    Qu’est-ce qu’interpréter ?

    A coup sur ce n’est fait pour comprendre !

    Des fils pour vous embrouiller les pieds,

    Des fils pour des tous petits souliers,

    Qui en ont pour des dizaines d’années,

    Des fils pour embrouiller aussi les pas du prochain,

    Des fils qui produisent d’autres interprétations,

    Interprétations d’autres interprétations,

    Qui feront d’autres fils c’est certains.

    Tous ces fils ils les avaient déjà en mains,

    Bien oui !quoi ? c’est certain !

    Qu’est-ce qu’interpréter ?

    C’est vous faire parler….

    Pour rien…

    Un luxe de parler pour rien…

    Un luxe atypique d’aimer..

    On le disait inanalysable !

    Je suis comme lui.

    Sauf que lui il a tout compris

    Et moi rien.

    – Bravo erre t’as gagné le cocotier !
    – Tu te feras des copains
    – T’y peux rien, t’est une révoltée,
    Comme lui c’est certain,
    Clin d’œil, comme dirait un copain !

    Marie-Lise EHRET

  98. Le hochet

    Il y avait un enfant en base âge
    Qui a trop agité son hochet.

    Où sa mère l’a trop agité devant lui.
    C’est selon.

    Pas grave, le résultat fut le même.

    Comme son père l’avait appelé Pine
    A l’adolescence il se mit à voir rouge.

    Une fois adulte les clochettes
    Lui résonnèrent dans la tête au grand jour,

    Alors bien évidemment,
    Il se mit à boire des pineaux de vin rouge

    Il confondit le rouge des coquelicots
    Avec le rouge du cœur des gens.

    Et les hochets continuèrent à s’agiter
    Dans des demeures bien calfeutrées
    Impunément.

    Marie-Lise Ehret

  99. Histoire de Champignons

    Il y a des champignons vénéneux
    Il y a des champignons délicieux

    Il y a des enfants qui poussent
    Comme des champignons.

    Il y a des champignons chapeau/Té
    Et d’autres non.

    Il y a des champignons esse
    Qui ont mis leur chapeau au patère.

    Il y a des champignons culottés
    Dans tous les sens du mot

    Il y a des champignons
    Qui appuie trop sur le champignon.

    Il y a des champignons noir
    Qui s’appèlent oreille de judas

    Il y a des oreilles de souris
    Qui sont de jolis myosotis
    « Ne m’oubliez pas ».

    Il y a des champignons
    atomique.

    Vlan ! vous avez vu, pour une fois
    Il n’est pas féminin, celui là

    Marie-Lise EHRET

  100. Le fatum

    Cherchez pas c’est le Destin
    Ou la destinée c’est selon !

    C’est la parole des Dieux
    Contre la vôtre, point.

    Cherchez pas c’est le Destin
    De la naissance jusqu’à la mort tiens !

    Inutile de scruter les augures
    Ou les bons et mauvais haruspices,

    Vous auriez beaucoup de chance
    Ou de hasard de finir comme Oedipe.

    Parce qu’entre nous je vais vous dire
    Vous y êtes prédisposé.

    Si vous y rajoutez le hasard,
    Le fil des Moires qui tissent la trame.

    Qui est en elle-même une parfaite antiphrase

    Remarquez bien surtout,
    Qu’elles n’épargnent personne,
    C’est certain, point.

    Clotho tient la quenouille,
    Lachésis tourne le fuseau,
    Atropos coupe le fils mortel.

    Aucunement vous n’en réchapperez
    C’est que voyez, c’est trois divinités
    Sont les filles de la nuit et des Enfers.

    Cherchez pas c’est votre destin
    Ou la Destinée c’est selon.

    Il vous reste le turbin
    Ou le loto

    De toute façon l’Enfer vous irez !

    Marie-Lise Ehret
    regardez cette langue misèrable
    ce n’est pas à moi ça je le sais

  101. Libre penseur

    Qui n’est pas prisonnier

    Ah bon ! Vous croyez !

    Oui….. j’oubliai ….

    Les hommes naissent libres et égaux en droit

    Ah bon !

    Oui,…. j’oubliai…

    Tout dépend ou se trouve l’esprit.

    Esprit libre de soucis ou libre d’inquiétude

    Tout dépend ou se trouve le droit.

    Soit vous prenez un direct du droite

    C’est que vous n’avez su rester à gauche

    Si vous prenez un direct du gauche

    C’est que vous n’avez pas su rester à droite

    Tout dépend de l’esprit qui vous gouverne

    Tout dépend de l’esprit qui nous gouverne

    Je vous laisse chercher le mot libre

    Autonome ou incontrôlable

    Aïe ! soudain j’ai mal au crâne !

    marie-lise ehret

  102. La projection

    Viens ici, lèves la tête,
    Regardes moi bien dans les yeux,
    Tiens prends ça
    Et la claque tombe !
    Et résonne dans la tête de l’enfant
    Et le corps de l’enfant fait les quatre
    Coins de la pièce avant même de comprendre.

    Mais non, mais non, dira t-on

    Il a fondé sa dimension imaginaire,
    Une projection conique,
    Pour certain comique ça dépend qui.
    Mais appelé aussi perspective
    Triste perspective de ses années à venir.

    marie-lise Ehret

  103. Métaphysique tout court

    Tout cela pour dire quoi ?

    Qu’ils ne savent pas pourquoi

    Si tu mets ta physique à l’envers

    Je remets la chimie à l’endroit

    C’est nul !

    Marie-Lise Ehret
    et ça tout le monde raconte la même chose depuis cent ans vian prèvert et patacaisse

  104. A Marie-Lise Ehret,
    >
    > Oui, je crois qu’un enfant victime d’abus sexuels peut se trouver
    > pris entre quelque chose de l’ordre du ‘tu aurais dû le dire’ et du
    > ‘tais toi ‘ quand il essaie de dire. Il lui faudrait donc parler
    > quand il se tait, et se taire quand il essaie de parler. Pas facile…
    >
    > Cordialement,
    >
    > M Dupin
    ———————————————–

    réponse EHRET Marie-Lise

    Les violences sexuelles et psychiques exercées contre un enfant, un adolescent, un adulte, n’ont pas à être prises pour un fantasme …..elles ont le droit d’être reconnues comme telles…..dans la réalité….et pas à être déformées par une théorie tordue….la psychanalyse a ses limites elle ne peut et ne doit taire….sous un pseudo fantasme une réalité bien réelle pour l’individu….allez donc demander à mon grand père si d’avoir été sur le front il pensait au sexuel dans le sens où vous l’entendez….ou est le sexuel dans la libido ?
    Aurez vous le culot de dire qu’à DACHAU ils ont jouis de leur souffrance ?
    jouir dites vous ? jouir ? est-ce dans ce sens où
    vous l’entendez vraiment….on fusilla ceux qui se révoltèrent contre la vie dans les tranchées…
    pour l’exemple…n’est-ce pas ? est-ce de cette jouissance dont vous parler…???
    Névrose dites vous…à ce point de maltraitance
    ce n’est plus de la jouissance c’est de la violence infligé à l’être humain, la mort en face,
    n’a rien d’une jouissance.
    ou alors c’est que vous mélanger vie et mort…
    la libido ? le sexuel….la religion là dedans…
    jouir allez voir dans le dictionnaire….???
    vous mélanger l’imaginaire et la réalité bien vraie elle….elle doit être reconnue bien réelle
    comme tout autre violence exercée contre l’être.

    et ça il y en manque la moitié
    miller m’a fait effacer même la recherche lamentable

  105. Dis moi mon ami Socrate ?

    Tu dis :

    Il faut mieux subir l’injustice
    Que de la commettre.

    Je te réponds :

    L’idéal est quand même :

    Il faut mieux ne pas subir l’injustice
    Et ne pas la commettre.

    Marie-Lise Ehret

  106. La mer

    Ce matin dans la mer mon regard a plongé
    Pour y interroger toute l’immensité,
    Une larme doucement est tombée
    Qu’une vague rouge sang s’est empressé d’emporter

    Ce matin dans la mer mon regard a plongé
    Une bise douce amère près de moi est passé
    Et mon corps soudain s’est mis a trembler
    Comme une feuille morte qui voit s’enfuir l’été ;

    Un petit diable soudain a surgit de colère
    Me soufflant à l’oreille mille faits supposés.
    Pourquoi ces illusions pourquoi ne pas les taire ?
    Et déposa près de moi un petit coffret doré

    Je le pris sans mot dire y fourrant pèle-mêle
    Toutes mes idées, souvenirs, espoirs inachevés.
    Et dans la mer au loin y ai jeté la clef
    Le soleil s’est couché et mon corps a sombré.

    Mile elfes autour de moi se sont mis a danser
    Me prenant par la main pour m’emmener visiter
    Tout ce dont j’avais rêvé mon corps a tremblé
    Et a voulu rattraper ce petit coffret doré.
    Qui avait une si belle si jolie petite clef.

    Trop tard !mon âme avait sombré.

    Ce matin dans la mer mon regard à plongé
    Pour y interroger toute l’immensité
    Le soleil s’est couché et mon âme envolée
    Qu’une vague rouge sang s’est empressé d’emporter.

    1974
    Marie-Lise EHRET
    m^me ça hein je l’ai reconstitué à peu près mais ce ne sont pas les mouvements du corps

  107. Les mots

    Il est des mots terribles qui poignardent la vie
    Et beaucoup de non-dits d’origine en sursis.
    Et les mots du silence, Horreur de la Violence,
    Et ceux du mensonge niant la transparence.
    Les mots mutiques qui font cette âme irréelle,
    De douceur et de miel qui font que l’on s’éveille.

    J’aurai voulu des mots à moi, et ne les trouve pas,
    Mais à quoi bon cela, personne ne les lira.
    Les mots de ma vengeance pour montrer que j’existe,
    Des mots pour dégueuler ce que j’ai dans les tripes.
    Il me faut de l’aide pour rouvrir mes entrailles
    Où les mots de la foudre ont laissé son entaille.

    Un jour ma Calypso arrimera à l’autre rive,
    Car j’ai perdu mon temps à rêver sans dormir,
    A dormir en marchant, nulle part, vers le néant,
    Quand le passé sera derrière, le présent devant.
    Alors je pourrai m’approprier le droit de vivre,
    Malgré le « Crever » réitéré de ma mère ivre.

    Sur mes épaules le poids de ma génération,
    Boueux passé, désespérance de ma création.
    La folie, le cynisme qui transperce et clou,
    Font que l’enfant se tue pour ne pas être fou.
    Il a goûté trop tôt à la folie des hommes,
    Attendu trop longtemps la main qui donne.

    Cet animal sauvage, dur et tendre à la fois,
    Bâtards du mépris, de la honte et sans voix.
    La société non plus n’aime pas ces enfants là,
    C’est son produit pourtant, mais n’en veut pas.
    Solitaire, en silence il observe et survie,
    Sa colère en dedans c’est lui qu’il détruit.

    Il veut des mots doux, chatoyants
    Des mots d’Espoir, de rire, pour boire à la lie

    Il veut des mots acérés, puisqu’il n’y a pas de Justice.
    Avec des Noms dits, puisque sans remord on rie au.

    Il veut les mots de la Vérité, de la Liberté si souvent étouffée.
    Les mots réparateurs de Souffrance du pue de son sang empoisonné.
    1 – Sept. 2003
    Marie-Lise EHRET

  108. Miroir brisé

    O ! reflet âpre, entailles de mon enfance,
    D’enfant trop ballotté, perdu dans les roseau.
    Où est ce bel amour, grand comme l’espérance,
    Accueillant ce radeau, échoué parmi les eaux ?
    Afin d’arrêter là cette éternelle errance,
    Qui me mène sans cesse aux portes du tombeau.

    La mort à mes côtés, comme une vagabonde,
    Perdue dans les méandres amères de mon passé,
    Prisonnière du temps, captive de mon ombre,
    Je n’ai vu les saisons peu à peu s’égrener.
    Astre blafard expulsé au hasard du monde,
    Une étincelle existe dans ce miroir brisé !

    Qu’est-ce donc ce désespoir, cette mélancolie ?
    Tant de fois tu as rêvé de ces bras généreux,
    Instant de grâce qui sort l’âme de l’oublie,
    N’as-tu jamais connu de bonté, de ciel bleu,
    De sourire consolateur, aimant, gracieux ?
    Amie, fermes tes cicatrices et ravales ta bile !

    Trop tôt tu as connu, la défaillance d’être,
    Ballot de chair, de sang, voguant au gré du vent,
    Bâtarde matriculée telle la mauvaise graine,
    Tes noms donnés, repris, reniés, mouvants.
    Nomade désarticulée sans attache certaine,
    N’as-tu pas survécue à ces déchaînements ?

    Recueillie par hasard dans le filet usé
    De ces vieillards qui t’ont tendu la main,
    Ton âme farouche s’est étanchée et apaisée.
    Hélas, tu sens la mort qui rôde sur ton chemin,
    Et dans tes yeux, l’angoisse de ta réalité
    Inscrite aux sources livides de ton destin.

    De ces secrets abîmes, n’es tu pas la plus forte ?
    Certes morcelée mais au combien nourri !
    Malgré la folie maternelle, tu n’es pas morte,
    Et les viols de l’enfance pour toujours abolie.
    De ce miroir brisé, surgira une porte
    Amie, ouvres les yeux, n’ai pas peur de la vie !

    Oh ! Faites que l’oublie du passé me vienne
    Qui parfois me harcèle et me revient en rêve.
    Oh ! Désespoir fait que dans ma vie, enfin,
    Ma colère se taise, que je n’ai plus peur de tout.
    Oh ! Solitude oublie enfin ce cynique tabou,
    Ton sablier renversé, il parvient à sa fin.

    3 – Sept. 2003
    Marie-Lise EHRET
    si vous regardez bien en 2003 j’avais le deuil de tout ce n’était même pas la peine d’une deuxième analyse hein

  109. Un oiseau m’a dit

    Un oiseau m’a dit au petit matin,
    Regarde par la fenêtre
    Ce temps merveilleux !

    Laisses ces vains écrits
    Où ton âme se mire,
    Dehors scintille la vie.
    Laisses là ton chagrin
    Ça ira mieux demain !

    Fermes ces vieux livres
    Où ton esprit s’enlise
    Dehors la nature rie.
    Déposes là ton manque
    Et tes idées navrantes !

    Eteins cette musique
    Où ton coeur s’engourdit
    Dehors les enfants crient.
    Jettes là cette mélancolie,
    Et reviendra l’envie !

    Mets ta plus légère tenue
    Flânes dans les rues,
    Plantes là ta solitude,
    Tu ne te sentiras plus
    Inexistante et nue !

    Tournes la clé, en ce jour
    Vas saluer le Louvre,
    Ou le Luxembourg.
    Oublies là ton ennui
    Tu renaîtras ainsi !

    Alors ? ……Non ? ……

    Mon œil rageur s’abattit sur l’oiseau
    Qui d’un bond s’envola bien haut.

    Et rien ne m’inspire
    Je n’ai le goût à rien,
    Le cœur drapé de noir,
    Je reste enfermé jusqu’au soir.
    9 – Sept 2003
    Marie-Lise EHRET

  110. L’enfant et l’orage

    Court, vole, saute là,
    Son petit corps menu frétille,
    Dans le vent qui s’électrise,
    Elle rie aux éclats.

    Court, vole, saute là,
    Les nuages obscurcissent le ciel
    Le tonnerre rugit à ses à oreilles
    Dis, t’es fâché là bas ?

    Court, vole, saute là
    Dans ses yeux la joie étincelle,
    Sa chevelure reflète l’éclair
    Scrute l’éclat, reste là.

    Court, vole, saute là
    La pluie sur ses joues ruisselle
    Sa frimousse s’éclaire
    Comme elle aime ça !

    Court, vole, saute là
    L’arc en ciel l’illumine
    Lève son petit museau
    Oh ! Comme c’est beau !

    Court, vole, saute là
    Ses pieds joints sautillent
    Dans cette flaque d’eau
    Que c’est rigolo !

    Court, vole, saute là
    Une grosse voix gronde :
    D’où viens tu comme ça ?
    Moi ? J’ne sais pas !

    Court, vole saute là
    C’était un jour de fête
    Pour cette enfant là.

    Court, vole, saute là
    Elle avait l’âme d’un poète,
    Avant qu’on ne la brisa.

    12 – fin nov. 2003
    Marie-Lise EHRET deuxième texte

    et là la disparité entre le premiers texte et le deuxième là réduction de mot commence là
    un mois après le premier texte

  111. Pauvres Petits…. !

    Ecoutez braves gens le silence
    Ecoutez ce petit là.

    Ecoutez les cris du silence
    Ecoutez ces enfants là.

    Où étiez vous derrière vos fenêtres,
    Où étiez vous derrière vos murs de béton.

    Il avait à peine six ans,
    Elle n’avait pas encore un an.

    Ils se sont tus dans l’indifférence
    Ils se sont tus définitivement.

    L’un battu a mort seul avec sa douleur,
    L’une éventrée, dédalle de l’horreur.

    Où étiez vous maîtresses et infirmières,
    Où étiez vous protection de l’enfance.

    Ces petits là ne parlent pas.
    Ces enfants là ne trahissent pas.

    Parce qu’ils ploient sous l’autorité,
    Parce qu’ils sont trop frêles pour crier.

    Parce qu’ils sont impuissants ou ont peur,
    Parce qu’ils pensent mériter leur douleur,

    Parce qu’ils se sentent seuls au monde,
    Parce que leur honte est profonde.

    Où sont ceux qui savaient et n’ont rien dit,
    Où sont ceux qui savaient je les maudis.

    Il a grandi dans la folie,
    Elle était à l’orée de sa vie.

    Ouvrez les yeux !
    Braves gens sur le silence.

    Ouvrez les yeux !
    Sur les cris du silence.

    13 – Déb. Déc. 2003

    Marie-Lise Ehret
    ces testes plus ceux perdus en 2003 étaient interne et externe avant que l’anlyse me colle un faux self

  112. L’innocence nue

    Elle a ce regard bleuté, naïf de l’enfance,
    Craintif, observateur, vécus de sa naissance.
    Un sourire clair-obscur illumine son visage,
    Tel un masque d’ébène éloigne les présages.

    De longues vagues d’or ondulent sur ses reins,
    Que son humble grand-mère, le dimanche matin,
    S’évertue à sculpter de son fer à friser.
    Sa grande lucidité, l’empêche de rêver.

    Car son trésor à elle, ne le gardera pas,
    A cinq ans sent, rôder l’inéluctable trépas
    Ces braves gens lui ont donné tout ce qu’ils ont pu,
    Sublime prouesse à quatre vingt ans et plus.

    Tend sans arrêt les bras à qui voudra l’aimer,
    Seul moyen qu’elle a trouvé pour communiquer.
    Se rend utile à tous, aimez moi, aimez moi,
    C’est une malade d’amour cet enfant là !

    Sa grand-mère le sait, elle connaît sa faiblesse,
    La protège pour que les grands ne la blessent,
    Pour elle oncles et tantes, c’est le monde entier
    A quoi donc père et mère pourrait ressembler ?

    Elle est toujours malade, chétive et agitée,
    Cataplasmes, ventouses, potions grand-mère ça y va.
    Fait d’horribles cauchemars que le phénergan abat,
    D’où elle vient, de son nom fendu rien n’est conté.

    Est-ce pour cela qu’elle ne tient pas debout ?
    Elle chute sans arrêt, s’égratigne les genoux.
    Cette enfant là, c’est une vague en sursis,
    Le dos voûté, soumis, comme trop vite vieillie.

    Avec cette sale manie qu’elle a de chaparder,
    Ceux qu’elle aime et les autres sans trop savoir pourquoi.
    Qu’ils vont essayer en vain de redresser,
    Non vraiment, ce n’est pas un cadeau, croyez moi !

    D’un émoi acéré, d’une clairvoyance acerbe,
    Son passé c’est sa tête, elle enregistre sa vie
    Comme une caméra, pour ne pas se perdre,
    Ravie, têtue, jouit de ces instants de sursis.

    Elle ne sait pas comment elle est arrivée là,
    Mais se demande sans cesse où après elle ira,
    Le grand-père il l’aime c’est certain, la petite,
    Il est fort, il a fait la guerre quatorze dix huit,

    La question des enfants ce n’est pas son rayon
    Lui, c’est décharger les péniches, livrer le charbon,
    Faire respecter la loi, la morale avec droiture,
    Mais le temps l’a paré de fatigue et d’usure.

    Elle sait qu’il sera comme un enfant perdu aussi.
    Tant de temps passé ensemble, c’est sa moitié de vie,
    Lui, ne veut pas voir ce que l’enfant sait déjà.
    Elle fut là quand le jour tant redoute arriva,

    Sylvie, je vais mourir, que vas tu devenir… ?
    Posa la main sur sa tête dans un ultime soupir.
    Imbécile et froide, resta là durant des heures,
    La tête sur ses genoux noyer dans ses pleurs.

    Quand les grands arrivèrent ils la trouvèrent hélas,
    Assise sur sa chaise, l’enfant à ses genoux,
    Froide et raide, la petite ne sait rien de ces choses là
    Elle sait que son trésor s’est envolé, c’est tout.

    Grand-mère avisée ne croyait pas si bien dire,
    Ses craintes étaient fondées sur son devenir
    Elle rejoindra celui de sa prime enfance,
    Ballot, de chaire de sang, de papier, de jugements,

    Eparpillée au gré du vent, de-ci, delà,

    Comme le vent sans cesse vous chavire inlassablement,
    Comme l’orage sans cesse vous foudroie désespérément,
    Comme ce soleil de plomb sans cesse vous calcine solitairement,
    Comme cette mer sans cesse engloutit définitivement

    Si elle voyait cette enfant là !
    Qui cherche une porte ouverte et ne la trouve pas.

    Si elle voyait cette enfant là !
    Qui a peur de grandir ou ne sait pas.

    Si elle voyait cette enfant là !
    Qui est toujours glacée et ne se supporte pas.

    5 – sept 2003
    une vrai calamité il s’est passé sur l’art global hien

  113. Angoisse

    Cette blessure se rouvrira t-elle sans cesse ?
    Il me dit je m’en vais et ma gorge se noue,
    J’ai honte de cela, maudis cette faiblesse,
    Mais l’angoisse est plus forte et mon monde s’écroule.

    Je dors pour étouffer ce mal qui me tourmente,
    Mais au réveil que l’on ne s’y trompe pas,
    L’indicible reflux de l’enfance, failles béantes,
    Est pendu à mon coup et se plante devant moi.

    Je voudrai oublier partir très loin d’ici,
    Aussi loin que le vent voudra m’emmener
    Afin qu’en chemin j’y laisse mon souci,
    Les larmes me viennent, je ne peux raisonner.

    Des mots, pour le prier de s’en aller ailleurs,
    Mais ils restent muets, revêches à toute vie,
    La feuille blanche, sordide aujourd’hui est en deuil,
    Dans la corbeille d’osier, toute froissée finit.

    Affolée, je retourne en tous sens mon logis,
    Fouillis d’objets amoncelés sur le sol se pâme.
    Attention me dit une petite voix aguerrie,
    Souviens-toi des excès de l’épuisement de l’âme !

    Je veux l’appeler, entendre sa rassurante voix,
    Qu’il calme cet effondrement que je ne maîtrise.
    Mais perturber ses vacances je n’ai pas le droit,
    J’ai peur qu’il en rie, compte les jours, m’enlise.

    Pour me sortir de là, il me faudrait l’envie,
    Chasser ce vertige, figée dans cette prison ambrée.
    Les yeux clos, les oreilles fermées, pauvre survie !
    Aurai –je à chaque pas la mort à mes côtés ?

    Cette solitude qui me suit comme l’obscurité,
    Ombre de mon ombre, peur de tout et de rien,
    Il sera dur et pénible à trouver ce chemin de clarté.
    Cette porte entr’ouverte ou cette clef d’étain.

    Non, il n’y a pas que haine en moi, ni que chagrin !

    Oh ! Pauvre de moi je n’ai le goût à rien.
    Oh ! Cette angoisse qui me taraude en vain.
    Oh ! Et je compte quand est-ce qu’il revient.

    Un… Deux…Trois…Quatre…Cinq…Six…

    Parfois je sens en moi quelque chose s’éveiller,
    Parfois le désespoir me reprend par la main,
    Parfois la peur de m’attacher, grande débilité
    Parfois la peur de retomber, dans ce trou en vain.

    Un jour de désespoir, accepta de me soigner,
    Y voir clair dans ce fatras, en lui j’ai confiance.
    Quoi qu’on dise, il ne suffit pas de se secouer,
    Je suis désolée ma volonté est mouvance.

    De mettre le passé derrière pour cheminer,
    Ca je sais faire, oublier avec moi bien enfouie.
    Débrider mes pas pour les monter anémiés,
    Pas d’automate cette fois, avancer sans survie.

    Certains me disent que je suis bien vieille ma fois,
    Y a-t-il une saison heureuse pour franchir ce pas ?
    Mieux vaut tard que jamais, avant mon trépas,
    Vous êtes juste plus forts et moins fous que moi.

    Je voudrai simplement me mêler aux autres,
    Sortir de mon monde, sans être angoissée,
    Profiter des plaisirs du monde et vivre enfin.
    Vous êtes loin de percevoir les tares amassées !

    Une promenade en forêt sous ce soleil arrogant,
    Flâner dans les rues sans me sentir inexistante
    Aller au cinéma, musée sans sueur au front
    Avoir une activité, sans destruction au fond.

    Prendre soin de mon corps au-dehors, au-dedans,
    Avec bonheur lire un livre, écoutant la musique,
    Avoir des amis, autres que silence et manque,
    Savoir aimer et oser encore en prendre le risque.

    Non, je n’ai pas que haine en moi, ni que chagrin !

    Oh ! Pauvre de toi, tu n’as le goût à rien.
    Oh ! Cette angoisse qui te taraudes en vain.
    Oh ! Et tu comptes quand est-ce qu’il revient.

    Moins Six…moins Cinq…moins Quatre…moins Trois…moins Deux…moins Un.

    Il est là, rentré….et je suis divisé…voudrai le voir et ne veux pas ….Allez comprendre…ça ?

    C’est terrible ce que l’âme résiste pour se sortir de là.

    6 – sept 2003

  114. Strasbourg

    Je te demande pardon Strasbourg,

    Je suis venue te voir sans pouvoir t’apprécier,

    Les deux premiers jours ne peux ni boire ni manger,

    Chez toi j’ai un malaise immense dès mon arrivée,

    Chez toi je me supporte que l’esprit occupé,

    Je suis venu voir, le berceau de ma mère,

    Celui de mes aïeux sans me les approprier,

    A ton nom Strasbourg je ne peux m’attacher,

    A ton nom mes racines je ne peux puiser,

    A ton nom je n’ai pas ma place.

    Pardon Strasbourg pour la richesse de ta beauté,

    Pardon Strasbourg pour ton histoire écartelée,

    Pardon Strasbourg pour ta cathédrale magnifique,

    Pardon Strasbourg pour ta culture mitigée,

    Pardon Strasbourg pour tes religions diversifiées.

    Pardon Strasbourg pour ta population accueillante.

    Je resterai toujours sans patrie ni racines,

    Et je ne veux m’attacher à aucune terre, ni région,

    Je me reste fidèle même si le nom que je porte t’appartient,

    Nomade par ce monde je suis venue,

    Nomade par ce monde je partirai.
    Un jour dans d’autres circonstances j’irai te saluer
    Et comme une magnifique ville je t’apprécierai.

    7 – sept 2003
    je n’avais pas besoin d’analyse en fait c’est là le problème

    a chaque fois elle s’en prend au langage et au poète

  115. Christiane,

    Oh, Ma sœur si tu savais comme je t’aime !
    De cet élan pur, puissant, frais, éthéré.
    Te serrer dans mes bras chaleur fraternelle,
    Jamais un jour je n’aurai osé l’espérer.

    Tel l’enfant errant qui revient au bercail,
    Après quarante années, selon sa destinée,
    Retrouve ce lien immaculé, sans faille,
    Avec un peu de son identité réincarnée.

    Mon cœur ému n’est plus seul au monde.
    Mon être blême auprès de toi a existé,
    Tu es ma fleur vermeille voguant sur mon onde,
    Dans mes yeux perle une goutte de rosée.

    Que de craintes d’affronter ce retour douloureux !
    Si nos yeux s’étaient croisés au hasard d’une rue,
    Avec l’abîme du temps je ne t’aurai reconnue,
    Nos souvenirs d’antan ont triomphé des dieux.

    Je t’ai cherchée comme une preuve sans voile
    Moi qui pansais les tristes plaies de mon oubli,
    Sentir ton cœur battre contre moi, je revis.
    Cette lueur précieuse scintille telle une étoile.

    Nous reliant nos vies, refaisant connaissance.
    D’amour et d’éclats de joie ta vie s’est nourrie
    Malgré le deuil de ta chair, épineuses souffrances
    Aux voies de ton destin tu t’es épanouie.

    Devant ma vie ratée tu es pleine d’indulgence,
    Car la petite que j’étais n’a jamais su grandir
    Perdue sur ses sentiers d’amour, haine, violence,
    Un jour de grande solitude, a préféré périr.

    Tu cherches des photos de ces vieux qu’on adore
    Nos rires, nos peines d’enfant affleurent à tout va,
    Et puis nos turpitudes bien innocentes, d’alors,
    Cette gorgée de souvenance est douce amère à la fois.

    Quand nous fûmes séparées j’étais bien trop petite,
    Pas trop encore viciée par le mal et le doute,
    Je ressens auprès de toi cette transparence naïve,
    Me demandant sur quels écueils a échoué ma route

    L’enfance a tant de vérités profondes !
    Son regard est plus pur que les grands.
    De liens de sang différents en ce monde
    Nos âmes inaltérées malgré les flux des ans.

    Je t’aime, tu es heureuse et cela me ravie
    Tu m’aimes, contente de t’avoir retrouvée,
    Nous ne rattraperons pas le temps évanoui
    Plus rien maintenant ne pourra nous éloigner.

    Amour que devons à nos parents nourriciers
    Qui nous ont donné bonté, respect, égalité,
    Nous qui étions tous des enfants abandonnés
    Ils seraient heureux de nous savoir rassemblés.

    Demain nous irons les saluer, avec Romain,
    Lui aussi déchiré, mais que j’ai retrouvé,
    Et nous irons tous trois main dans la main,
    Tirer un distingué pied de nez à notre destinée.

    Et puis chacun reprendra son chemin pas à pas
    La petite vous dira, en vous serrant bien fort,
    Vous êtes ma seule famille, je ne suis plus hors,
    Maintenant que je vous ai réuni ne me quittez pas.

    Christiane ma sœur je t’aime.

    10 – 3 nov. 2003

    et ce n’est pas ma soeur
    qu’est-ce que les liens du sang hein rien

  116. Pauvres Petits…. !

    Ecoutez braves gens le silence
    Ecoutez ce petit là.

    Ecoutez les cris du silence
    Ecoutez ces enfants là.

    Où étiez vous derrière vos fenêtres,
    Où étiez vous derrière vos murs de béton.

    Il avait à peine six ans,
    Elle n’avait pas encore un an.

    Ils se sont tus dans l’indifférence
    Ils se sont tus définitivement.

    L’un battu a mort seul avec sa douleur,
    L’une éventrée, dédalle de l’horreur.

    Où étiez vous maîtresses et infirmières,
    Où étiez vous protection de l’enfance.

    Ces petits là ne parlent pas.
    Ces enfants là ne trahissent pas.

    Parce qu’ils ploient sous l’autorité,
    Parce qu’ils sont trop frêles pour crier.

    Parce qu’ils sont impuissants ou ont peur,
    Parce qu’ils pensent mériter leur douleur,

    Parce qu’ils se sentent seuls au monde,
    Parce que leur honte est profonde.

    Où sont ceux qui savaient et n’ont rien dit,
    Où sont ceux qui savaient je les maudis.

    Il a grandi dans la folie,
    Elle était à l’orée de sa vie.

    Ouvrez les yeux !
    Braves gens sur le silence.

    Ouvrez les yeux !
    Sur les cris du silence.

    13 – Déb. Déc. 2003

  117. L’orage,

    Elle court, vole, saute là,
    Parmi les ronces les potentilles
    Son petit corps menu frétille,
    La bise siffle et lui murmure
    Qu’il est temps de quitter son pré d’azur,
    Mais, elle rie aux éclats !

    Elle exhale, ici étalée,
    L’effluve soufrée qui monte de la terre.
    Des nuées noires courent dans le ciel,
    Vite, le tonnerre mugit à ses oreilles
    Mais cette petite est téméraire.
    Dis, pourquoi t’es fâché ?

    Elle palpe et goûte, là,
    Cette ondée qui sur ses joues ruisselle.
    Dans ses yeux d’onyx la joie étincelle,
    Son minois rosi de plaisir s’éclaire,
    Sa toison, au vent mêlée, reflète l’éclair.
    Elle scrute l’éclat, reste là.

    Et un, et deux, et trois.
    Son doigt pointé sur la voûte peinte,
    Compte les lueurs de cette aquarelle
    Suppute, pour l’atteindre, fait les pointes,
    Tout à coup vacilla, les jambes trop frêles.
    Et vlan ! Patatra !

    Vas vite ! Ecoutes !
    Les cloches te somment de rentrer.
    Prend son élan est tout essoufflée,
    Mais avant ses pieds joints sautillent
    Dans cette fabuleuse flaque d’eau.
    Oh ! Que c’est rigolo !

    Le chaton mouillé rentra,
    Soudain une grosse voix gronde,
    C’est là, une tornade qui s’annonce.
    Elle baisse la tête en guise de dépit,
    Hausse les épaules, se dit tant pis.
    Moi, j’aime bien ça !

    C’était un jour de fête
    Pour cette enfant là
    Elle avait l’âme d’un poète
    En ce temps là
    14 – déb. Déc. 2003

    premier texte
    net différence en un mois hein

  118. Pouponnière

    Cinquante petits radeaux
    Cinquante petits fardeaux
    Jetés parmi les eaux.

    Regardez, là !

    C’est l’arche de Noé, abritant sous son aile,
    Les éclats de fer d’une pluie torrentielle,
    Squames linéaires par la guerre pourfendues,
    Souches empourprées, pourries et perdues.

    C’est une vaste salle, tristement obscurcie,
    Où les murs affligés d’un morne vert, gris,
    Vert-de-gris. Où la clarté, ici, est de trop,
    Ils se tiennent tranquilles, si ils n’en ont pas trop.

    Ici, stagne la fange lisse de l’opale,
    Et la couleur informe de la mélancolie,
    L’exhalaison de l’enfance démunie et pâle,
    Par leur hérédité, leur histoire dépolie.

    Dépolie, dépolie !
    Ici, c’est une ruelle,
    Ici, c’est une poubelle,
    Ici, c’est une coupelle,
    Remplie de labels pourris.

    Cinquante petits berceaux
    Cinquante petits bestiaux
    Voguant parmi les eaux.

    Ecoutez les !

    Affamés, salopés, n’arrêtant de brailler.
    Oh ! Petits félins, alignés en rangs serrés,
    Leur biberon bien calé sur leur oreiller,
    Leur dos menu, dans le matelas enfoncé !

    Bercés par les flux, reflux, des soins émacier,
    Leur corps est embarqué dans un filin d’acier.
    Emportés, ils chavirent dans l’abysse fatal,
    Se noient, éblouis, dans cette lame de métal.

    Pour tout horizon n’ayant que leur barreaux,
    Ankylosés, impassibles dans leur berceau,
    S’endorment ainsi, béats, attendant l’heure.
    Suave accalmie, venant des profondeurs.

    Profondeur, profondeur !

    Ici, à cet âge pas de malheur,
    Ici, à cet âge pas de douleur,
    Ici à cet âge pas de peur,
    Sur le radeau du bonheur.

    Cinquante petits bestiaux
    Comme un vaste radeau
    Emporté par les eaux

    Imaginez !

    Deux puéricultrice sont là pour les soigner
    Les pauvres, imaginez le travail répandu !
    Les baigner, les langer, sans aucun dédaigner,
    Elles auraient mérité, des minutes suspendues.

    Deux certes, mais attention, diplômées d’état,
    Vingt cinq fauves chacune, pas de badinerie.
    Une auxiliaire est allouée à la bibonnerie,
    Avec les lits, tout faire elles ne peuvent pas.

    Ces avortons chétifs, ici, sont bien traités !
    Toujours souffreteux, ils se sont donnés le mot,
    Alors, un médecin vient sans cesse les visiter,
    Les étiquette, retardés moteurs et mentaux.

    Retardé, retardé !

    Ici, à cet âge on ne sent pas,
    Ici, à cet âge on ne pense pas,
    Ici, à cet âge on ne perçoit pas,
    Ici à cet âge on ne différencie pas,
    Dans leurs yeux livides de débilité,
    Leur corps suinte d’agressivité rentrée.

    Cinquante petits bestiaux
    Voguant parmi les eaux,
    Perdus dans les roseaux.

    Vous pensez !

    Ces ballots matriculés, auraient désiré,
    Un petit souffle de douceur ou de chaleur,
    Pour réchauffer leur petit cœur dénudé,
    Un jouet pendu à leur lit pour la couleur.

    Un sourire leur affirmant qu’ils existent
    Pour ne pas avoir le vertige, être portés,
    Face à l’impuissance de ce monde triste,
    Subit comme des animaux désarticulés.

    Rien que pour le plaisir babiller un peu,
    Les nommés, base de leur personnalité,
    Pour les sortir de leur enferment à eux,
    Où tout, dehors et dedans, est enchevêtré.

    Couleur, chaleur, porter !
    Vous vous moquez !
    Ici, on n’a pas le temps
    Ici, on n’a pas d’argent
    Ici, on en a tellement
    Dans ce département.

    Cinquante petits bestiaux,
    Cinquante petits agneaux,
    Sauvés des flots.

    Erreur ! Erreur !

    Ces marmots là, anonymes, ne désir rien
    Désirer, ils ne savent pas ce que c’est, eux.
    Elevés en batterie, s’en contentent bien,
    Leur mère c’est celle qui les soigne un peu.

    Certes, elle est vive et sans cesse changeante.
    Leur phantasme originaire une terreur,
    Image maternelle, paternelle effrayante,
    Leur corps manipulés une vraie douleur.

    Désirer, ne désir pas, insignifiants et nus
    Ejectés là, dans le monde de la réalité,
    Ils partiront la plupart comme ils sont venus
    Sans un cri, sans un mot, dans l’obscurité.

    Désirer, désirer quoi ?

    Des bras qu’ils n’ont jamais eus,
    De chaleur, ils ne savent ce que c’est,
    De sourire, de l’extérieur ont peur,
    D’odeur, ils se sont déconnectés,
    De paroles, ils refusent de communiquer.
    Du bonheur, ils n’y ont pas goûter.
    De couleur, c’est l’apathie de leur survie.

    Survie, survie !

    Ici, on ne sait pas s’habiller
    Ici, on ne sait pas marcher
    Ici, on ne sait pas parler
    Seul un sourire hébété
    Sur leur visage planté.

    Que deviendront ces petits veaux ?
    Extirpés de leur radeau.

    Que deviendra ce petit troupeau ?
    Ne voguant plus sur l’eau.

    Allez y voir !

    Pouponnière de REIMS (1955 – 1956)

    (Merci à qui m’a sorti de là à 7 mois 6 jours)

    15 – Déc. 2003

    Archives :

    * Avant tout admission dans cet établissement tous nourrissons passaient un mois en
    isolement pour raison sanitaire.

    * Les enfants non placés, ou non adoptables restaient jusque l’âge de trois ans, ensuite ils
    étaient transférés dans une annexe, sans limite d’âge avec des enfants violés, battus
    délinquants ou dont le parent était hospitalisé, purgeait une peine pénitentiaire ou souffrait
    de pathologie psychique.

    * En 1955 la pouponnière s’inquiète de l’état psychique et physique des enfants, elle demande
    l’aide de l’état, auprès de la sécurité sociale pour les soins, et demande une crèche afin que
    la garde des enfants ne se limite pas à une garderie, ainsi que le rattachement d’un
    psychiatre qui aurait eu en outre se charger des familles extérieures.

    Spitz parle d’un soignant pour sept il en parle pas de vingt-cinq hein ?

  119. Dis mon cœur,

    Je te sens revenir abominable houle,
    Avec tes raies chatoyantes empourprées.
    Tu tisses ta toile irisée et m’enroule,
    Dans ton canevas de filins enchevêtrés.

    Je te connais bien, va, n’essaies pas d’approcher,
    Attention mon cœur, cours, vas vite te cacher,
    Avant d’être emportée dans ses ailes moirées,
    Et ses nuages d’encre où tu vas te noyer.

    Vas, passes ton chemin, ne me tends pas la main,
    L’air empeste ton âcre odeur de myrrhe,
    Tes relents d’extase mystique me font vomir,
    Vas, passes ton chemin ne croises pas le mien.

    Avec toi, j’essaie de composer, glaciale,
    Dans une fuite éperdue que rien n’altère,
    J’échoue au hasard sur la grève liliale,
    La coque efflanquée de nacarat austère,

    Scorie éphémère dans mon servile enclos,
    Visqueuse et engourdie où je vacille,
    Je me sens partir en exil les yeux mi-clos,
    Infirme, résignée, au vent je m’éparpille.

    Un petit bruit sourd te murmure à l’oreille,
    Oh ! Misérable ! Regardes ton âme flétrie.
    Pourquoi ce désespoir que cette lueur éveille ?
    Dans cette bruine fétide mon corps s’enfuit.

    Je te connais bien, vas, ne me tends pas la main,
    Je te connais bien, vas, passes ton chemin,

    En attendant demain.

    16 – Déc. 2003
    on peut repérer la houle du psy qui fait monter la sauce comme « l’angoisse »
    parce que je sais que je n’ai jamais été comme ça

  120. Ce mal qui me ronge

    D’où me vient cette abominable douleur,
    Qui poignarde mon pauvre cœur engourdi,
    Où diriger mes pas qui tressaillent de peur,
    Sur le sentier de ma ténébreuse nuit.

    Oh ! Aurore fébrile, folle âme damnée,
    Où l’âpre rosée brûle mes yeux maudits,
    Je vais dans cette bise sourde, infortunée,
    Vers quel abysse glacé, tu m’entraînes dis.

    Dans ce corps de neiges ensanglantées
    Et sa carcasse qui tremble et me supplie,
    Une bête infâme me ronge avec avidité
    Et se repaît de ma pourriture ensevelie.

    Ma cervelle va éclater à se débattre ainsi,
    S’épandre à mes pieds, puante et flasque.
    Oh, si je pouvais dormir ! Partir d’ici !
    Dans ce brouillard poudreux sans frasque.

    Pauvre esprit mort né, simplet et stérile
    A quoi penses-tu donc sinon à ce licou,
    Convaincue d’impuissance d’être servile,
    Soudain ma fureur blême gronde tout à coup.

    Les yeux levés sous mes cieux gris et pluvieux
    Pointe mon doigt de sang sur son front étoilé,
    Crie et hurle meurtrit et le regard fiévreux
    Vers l’horizon violet et la lune argent : Allez !

    Puis, reprends mon chemin à pas lents, navrante,
    Seule, indolente drapée de sombres oripeaux,
    L’amour vain lisse ma stupeur enivrante,
    Où ma faiblesse béante me lacère la peau.

    Allez vas, laisses les pleurs de l’Aurore là,
    Qui remplissent ton antre de mélancolie,
    Regardes au loin les rires du Soleil, là bas,
    Sors de tes rays nébuleux de ta triste folie.

    Je n’y arriverai pas, sans épée je suis née,
    Où diriger les pas de mon ombre asservie
    A quoi bon se battre devant, toi, destinée,
    Allons dresse la tête, vois s’écouler ta vie !

    23 – Déc. 2003
    c’est ce que je dis hein
    je n’avais pas besoin d’analyse
    sutout que les recherches on duré plus de deux ans

  121. OÙ TU VAS ?

    Tu passes ton temps au gré du vent,
    Tu passes tes nuits au gré de la vie.

    Tu massacres ton pauvre corps,
    Tu le pares d’un masque embelli.

    Tu t’appropries un peu la parole,
    Tu poignardes ton cœur aussi.

    Tu saccages tes printemps,
    Comme on a saccagé ta vie.

    Tu t’accroches à ton silence,
    Tu t’englues dans ta survie.

    Tu n’as pas l’âme du pardon,
    Tu as la place du renie.

    Ta colère est en dedans,
    Ta haine te détruit.

    Tu voiles tes yeux de brume,
    Tu noies ton âme de pluie.

    Tout chamboule, tourneboule,
    Je m’embourbe dans ma tourbe.

    Il m’a dit, c’est une virgule,
    Je n’aime pas ces virgules là.

    C’est la virgule du désordre,
    Rempli de trous, de désespoir.

    C’est la virgule de ma violence,
    Qui sourde s’acharne et gronde.

    Où tu vas ?
    Je ne sais pas,
    Mes cris sont suspendus,
    Mon vertige est en sursis.

    Où tu vas ?
    Je n’en sortirai pas,
    Mes voies sont sans issue
    Mes chaînes sont invisibles.

    Vas ainsi enchaînée dans ta nuit,
    Vas ainsi empêtrée dans ta vie. 17 – Déc. 2003

  122. FLEYER

    Bel oiseau blanc
    Qu’a-t-on fait de toi,
    Tu devais voguer flânant,
    Sur la mer bleu du vent.
    Virevolter avec le soleil
    Levant et miroitant
    Dans l’infini de l’horizon.

    Bel oiseau gris
    Te souviens-tu, dis,
    Ce jour là, à Hiroshima,
    Tu as dû croiser en passant
    Un nuage vêtu de noir,
    Ton aile couvait une nuée
    De corbeaux blancs.

    Bel oiseau mauve
    Les oiseaux épouvantés
    Ont fuient sur ton passage
    Et les étoiles hurlantes
    Se sont tachées de sang,
    Tu as semé dans l’herbe
    La boue, le feu, la cendre.

    Bel oiseau noir
    Qu’a-t-on fait de toi,
    La lune syncopée net,
    Tomba dans le caniveau,
    Quand elle perçut l’horreur,
    De l’amas de poussière
    De tes ailes déployées.
    Indicible honte de l’Humanité.

    Oiseau d’espoir,
    Promets, dis, dis le moi.
    Plus jamais ça, fini !
    C’en est assez comme ça.
    Les enfants, les oiseaux,
    Les fleurs, les cours d’eau,
    N’ont pas besoin de ça.

    Oh ! Fleyer, j’ai honte de toi,
    Oh ! Fleyer, je pleure sur toi Hiroshima. 18 – Déc. 2003

  123. LE CHIEN ROBOT

    Il existe des robots chiens
    Ou plutôt des chiens robots,
    Parait-il que c’est bien,
    Attention, c’est tout nouveau.

    Voyez on n’a plus besoin
    Le matin de se lever tôt,
    Ou de se dépêcher bien
    Vite, de rentrer du boulot.

    Et pour leur entretien
    Une pile et un transfo.
    Fini, la corvée des gamelles
    Et porter leurs fardeaux !

    Vous, pas lui, décidez
    De jouer au robot chien,
    En bon maître vous parlez
    Le langage robot très bien.

    Docile, il rapporte
    La balle à chaque fois,
    Sans vous tourner le dos,
    Avec l’air de dire, vas y, toi !

    Propre, lui, au moins
    Ne s’oublie pas sur le tapis.
    Plus d’esclavage enfin !
    De leurs petits ennuis.

    Vous pouvez lui jeter
    S’il est sur votre chemin, là,
    Un bon coup de pied,
    Sans avoir sur le dos la SPA.

    L’enfermer dans le placard
    Et partir pendant des mois.,
    La peur qu’il soit malade,
    L’émotion, l’affectivité n’est pas.

    Il existe des robots-chiens
    Ou plutôt des chiens-robots,
    On a déjà des humains
    Qui parlent avec leurs animaux,

    Parait-il que c’est bien,
    Attention, c’est nouveau.
    Bientôt on aura des humains
    Qui discutent avec chiens-robots,

    Demain on aura des robots-chiens
    Qui discutent avec les robots-humains.

    Tout est parfais dans le monde robot.

    A quand les bébés-robots ?

    19 – Déc. 2003

  124. Le silence

    Mon silence est une prison vermeille,
    Mon silence cri et hurle au dedans,
    Mon silence est une tombe ouverte
    Qui peux à peu m’enterre doucement.

    Comment dire qu’au fond je m’y plaise,
    Comment, pourquoi, le sais-je vraiment,
    Comment crier, hurler ce que je taire,
    Si aucun mot ne peut le dire clairement.

    Mon silence est bien à moi, au fond,
    C’est la seule chose que je possède,
    Et si je le crachais par terre, attention,
    Il se retournerait contre moi sans peine.

    Mon silence vit et me venge d’être,
    Il voile, évide et enroule mon passé,
    Et me permet de survivre, peut-être,
    Cocon gluant de mon âme cuirassée.

    Il apaise les heurts de mon cœur suintant,
    Dans cette maison aux murs fissurés
    Où le sol de glaise bien trop mouvant,
    Risque à tout moment de s’effondrer.

    Il enlise avec lui mon désir de parler,
    Et si j’ose lui dire j’existe et veux sortir,
    Assourdissant, ahuri, il se met à tonner,
    De quel droit, pas question, je te l’interdis !

    Oses, je te laisserai nue dans tes peurs
    Avec ton vertige, ta triste insignifiance.
    Oses, je t’abandonnerai à ta douleur,
    Avec ta vie foutue et ton absence.

    Mon silence est une prison vermeille,
    Mon silence m’enserre au-dedans,
    Mon silence est une tombe ouverte
    Qui peu à peu me tue doucement.

    20 – Déc. 2003
    alors pouquoi m’avoir fait sortir pour réavaler l’hégémonie et tout le bordel cela veut dire que j’usqu’en 2009 on a tourné lamentablement avec pour me rejetter dans le suicide hein

  125. LE PARDON

    Tu me dis, je suis catholique il faut pardonner,
    Oublies, pour ton salut il te faut pardonner.
    Oublies, c’est du passé, il te faut pardonner.

    Et moi je dis que je n’ai pas l’âme charitable,
    Je peux comprendre mais je ne pardonne pas.
    Je n’oublie pas, je vis avec c’est déjà pas mal.

    Je pardonne quoi ?

    Pardon parce que j’étais là.
    Pardon de toutes leurs saloperies
    Pardon des viols par tous perpétrés,
    Pardon pour les coups, les injures, le sadisme,
    Pardon pour leur perversité réaffirmée, leur cynisme.
    Pardon parce que à 87 ans ma mère, réitère et renie.
    Pardon parce que 35 ans après ils enfoncent le clou.
    Pardon parce que 35 ans après sans remords, ils rient.
    Pardon parce que 35 ans après me dise que je l’ai mérité.
    Pardon parce que la génération du dessous me traite de tabou.
    Pardon à ma mère qui me piétine par terre en disant que j’aurai due crever.
    Pardon aux hommes qui m’ont bouffé ma chair fraîche à 55, 64 et 21 ans, je l’ai cherché !
    Pardon parce que à 87 ans, elle se justifie, piétinée mais que veux tu ma pauvre fille je ne voulais pas d’enfant et je vais même te dire, si c’était à refaire je n’en aurai pas……
    Pardon parce que dans mon dégueu li, ma pourriture, j’existe et survie malgré tout.

    Que connais-tu, toi, des souffrances
    De l’enfant nié, malmené, déchiré,
    Que la mère, à tous, en pâture a livrée
    Comme un chien vil et sans défense.

    Dix ans et demi, je voulais oublier.
    Alors, dans un trou noir j’ai basculé.
    Frêle, muette je me suis retranchée,
    Puis vidée, insensible et cristallisée.

    Oh ! Juges, protégez vos placements.
    Gendarmes, sondez le petit qui fugue.
    Ecoles, voyez les bleus, les brûlures,
    Epiez les petits yeux rougis finement.

    Pardonner, c’est m’occire une autre fois.
    Alors, si tu le veux, pardonnes pour moi,
    Alors, si tu le veux, pries beaucoup pour moi,
    Alors, si tu le veux, oublies aussi pour moi.

    Dieu, non merci ! Vas, je le connais bien !
    Où était-il quand je l’ai imploré là-bas ?
    Je sais : un jour Dieu reconnaîtra les siens.
    C’est ta faute, très grande faute, mea culpa !

    Solitaire, j’essaie d’émerger de cet enfer là,
    Je préfère l’être que j’ai choisi pour le dire.
    Avec le devant et passé, de ça, quel amas !
    Oublier ! Je sais bien sur ce sentier partir.

    C’est ma colère qui maintient ma survie,
    Si ma révolte se tait alors je suis fou/tue.
    Où est ce brin de vie inaltéré, en sursis.
    M’affirmant qu’ils ne m’ont pas abattue.

    Oui, je sais il sera tortueux ce chemin,
    Et je m’enlise aussi avec ma pâle étoile,
    Je trouverai bien dans mon labyrinthe,
    L’étincelle qui luit au fond de ma voile.

    Qu’aucun ne me dise que c’est mon œdipe dévié…………… Psychothérapeute X – 1980
    Que toute les filles veulent coucher avec leur père………… Dolto
    Si elles désiraient que ça s’arrête elles parleraient………… Dolto
    Quand vous saurez d’où ça vient vous en rirez…………… Psychiatre Y – 1980
    Vous avez déliré, paranoïa, ou aura d’épilepsie…………… Psychiatre Y – 1980
    Après tout vous n’avez pas été attaché au radiateur……… Psychiatre Y – 1980
    Vous êtes sure que c’est vrai ce que vous dites là……… … Médecin généraliste Z – 2003
    Oh, c’est le problème des mères qui reprennent leurs
    Enfants sans en vouloir ! Mais maintenant me croit !……… Psychothérapeute X -2003

    Allez vous faire foutre !

    Toutes ces phrases finissent par vous achever,
    Nient la souffrance de l’enfant, sèment le doute,
    Trente cinq ans après, intègres, les ai retrouvé,
    Leurs rires cyniques me transpercent et me clouent.

    Où était ce prêtre quand je lui ai parlé ?

    Alors, si tu veux, pries pour moi.
    Alors, si tu veux, pardonnes pour moi.
    Alors, si tu veux, pries Murphy pour moi.

    Je n’ai pas l’âme charitable,
    Tant pis pour mon salut.
    Je ne pardonne pas.

    Le pire c’est qu’ils en rient,
    Et vivent bien comme ça.
    Où est la justice, ici bas. 21 – Déc. 2003

  126. Je ne l’aime … pas.

    Je l’aime et je ne l’aime pas,
    D’ailleurs je n’en ai pas le droit,
    Ce n’est pas l’amour, le vrai,
    Car si il osait me toucher,
    De suite je le quitterai,
    Sur le champs, là.

    Voyez, il ne m’aime pas,
    Il n’en a rien à foutre de moi
    Il travaille c’est tout, voilà,
    En reçoit tous les jours là,
    Mil et cent mieux que moi
    Pour lui c’est du cinéma.

    Vous voyez, je ne l’aime pas,
    Il a sa femme et ses enfants là,
    Pour sûr est mieux équilibré que moi,
    D’ailleurs je n’y pense pas.
    Mes phantasmes se sont des bras,
    C’est ma débilité à moi.

    Non, non, aimer ce n’est pas ça.
    D’ailleurs je ne sais pas aimer,
    Amour le vrai, je ne sais pas.
    Je me protège et puis voilà.
    On ne peut m’aimer, moi.
    Alors je m’éloigne, avant, là.

    Je suis un roc, un dur, un vrai,
    Moi, on ne m’approche pas,
    S’il me dit, vous êtes bien
    Les yeux maquillés comme ça.
    Je me rebelle à l’intérieur
    Je rage au fond de moi.

    S’il me sourit énigmatique
    Je me dis qu’il se fou de moi,
    Et je me demande pourquoi.
    J’ai le cœur bien trop sec et vil,
    Pour que l’on s’intéresse à moi.
    Me retranche, voilà.

    Que son regard se pose sur moi,
    De ses yeux pénétrants et fixes,
    Sur mon corps anéanti, pourri,
    La honte m’envahit de suite,
    Et la peur de m’attacher
    Me serre les tripes, je fuis.

    Il n’y comprend rien je crois,
    A moins que ce ne soit moi.
    Je coupe mes cheveux, mais
    J’ai la hargne de ce corps là
    Je souris, masque ma détresse,
    Mon cœur lacéré saigne en moi.

    Alors pourquoi aimer,
    Quelqu’un qui s’en ira,
    Ne reviendra peut-être pas,
    Quelqu’un qui ne vous aime pas,
    Qui n’a rien à foutre de moi,
    J’ai été vacciné à vie contre ça.

    Renfermée comme une huître
    Ma peur fuit exacerbée
    Dans mon errance insignifiante,
    De mes pleurs désespérées,
    Voudrai un élixir et fuir
    Loin des fracas de ma folie.

    22 – Déc. 2003
    et ce premier transfert là
    si on abattait pas ma vigilance hein

  127. Ce mal qui me ronge

    D’où me vient cette abominable douleur,
    Qui poignarde mon pauvre cœur engourdi,
    Où diriger mes pas qui tressaillent de peur,
    Sur le sentier de ma ténébreuse nuit.

    Oh ! Aurore fébrile, folle âme damnée,
    Où l’âpre rosée brûle mes yeux maudits,
    Je vais dans cette bise sourde, infortunée,
    Vers quel abysse glacé, tu m’entraînes dis.

    Dans ce corps de neiges ensanglantées
    Et sa carcasse qui tremble et me supplie,
    Une bête infâme me ronge avec avidité
    Et se repaît de ma pourriture ensevelie.

    Ma cervelle va éclater à se débattre ainsi,
    S’épandre à mes pieds, puante et flasque.
    Oh, si je pouvais dormir ! Partir d’ici !
    Dans ce brouillard poudreux sans frasque.

    Pauvre esprit mort né, simplet et stérile
    A quoi penses-tu donc sinon à ce licou,
    Convaincue d’impuissance d’être servile,
    Soudain ma fureur blême gronde tout à coup.

    Les yeux levés sous mes cieux gris et pluvieux
    Pointe mon doigt de sang sur son front étoilé,
    Crie et hurle meurtrit et le regard fiévreux
    Vers l’horizon violet et la lune argent : Allez !

    Puis, reprends mon chemin à pas lents, navrante,
    Seule, indolente drapée de sombres oripeaux,
    L’amour vain lisse ma stupeur enivrante,
    Où ma faiblesse béante me lacère la peau.

    Allez vas, laisses les pleurs de l’Aurore là,
    Qui remplissent ton antre de mélancolie,
    Regardes au loin les rires du Soleil, là bas,
    Sors de tes rays nébuleux de ta triste folie.

    Je n’y arriverai pas, sans épée je suis née,
    Où diriger les pas de mon ombre asservie
    A quoi bon se battre devant, toi, destinée,
    Allons dresse la tête, vois s’écouler ta vie !

    23 – Déc. 2003
    et ça

  128. L’abîme,

    Il s’ouvre par-delà l’amour et la haine,
    Un vide dont ma Foi, leste, a failli agripper
    De cet abîme obscur tu perpétues ton domaine,
    En m’y précipitant, hélas, j’avais cru l’éclairer.

    Allez, va ! Je t’expulse de mon royaume
    Entre deux infinis tu me tiens suspendu,
    Tu ne dois plus savoir où loger tes fantômes
    Hautain, ardent, pour moi l’instant est venu
    Aujourd’hui, désormais, clôture ton Inconnu.

    Si ton triomphe infini expie ma défaite,
    Mon être trouble et vainqueur éperdu,
    Je me sens ruiné par ma propre conquête
    En te dépossédant ainsi j’ai tout perdu.

    Allez, va ! Éloigne tes sombres peintures,
    Je reste là, sans espoir, sans recours, sans asile,
    Tandis qu’obstinément le Désir qu’on exile,
    Reviens errer autour du gouffre défendu.

    Mais si tu es Dieu, maître et tyran suprême,
    Qui me contemple ainsi moi, entre-déchirer,
    Ce n’est plus un salut, non ! C’est un anathème
    Que je te lance avant que d’expirer.

    Fini l’effroyable Destin, mon cœur ulcéré,
    Il peut jaillir encor devant mon âme avide
    Des sources d’espérance et des flots de clarté.
    Je te montrerai qu’il y a un beau ciel splendide.

    Allez, va je t’expulse de mon royaume
    Même si entre deux infinis je suis suspendue.
    Hélas aucune de tes paroles ne résonnent au lointain
    Comme une vie dans l’absence est éteinte.
    //////////
    Le monde n’est pas beau,
    les paroles sans langage,
    Tel est là ton pauvre héritage
    De confiance en personne tu es certain

    Tes mots à toi discordants et sans nom
    Tes mots à toi s’effacent et n’ont pas de fond
    Tes mots à toi ne parlent pas aux autres
    Tes mots à toi jamais lus ni entendus
    Tes mots à toi sont tous différents

    Marie-Lise EHRET
    ça là la philo et suspendu c’est pas à moi

  129. C’est pour offrir ou c’est pour vous ?

    Sur l’étalage du marché
    Mon regard fut attiré
    Par de jolies anémones
    Aux pétales roses toutes dentelées.

    Délicatement pris le bouquet
    Huma, tendrement parfum sucré
    Oh ! douceur exquise qui fait rêver,
    Délicieux clin d’œil à votre cœur en fête.

    Gentiment le tends au marchand
    La question ne se fait point attendre
    C’est pour offrir ou c’est pour vous ?
    Prestement réponds : c’est pour moi !

    Et voilà que ni une, ni deux, ni trois,
    Le bouquet se trouve emmailloté
    Sans aucun autre ménagement
    Dans un papier vilain papier tabac.

    Le regarde ahuri, dépitée, dis :
    Il n’y a même pas un brin de verdure ?
    Et revoilà ces pauvres fleurs chavirées,
    Re-scotchées, une feuille de ramure ajoutée.

    Point de papier sulfurisé comme pour offrir
    Point de ruban, point de frou-frou voyez vous,
    Vexée que le « vous » soit si mal considéré.
    Rétorque : Et bien dites moi, la prochaine fois,

    Je ne vous dirai pas que c’est pour moi !
    Une femme à mes côté qui a observé
    La scène, s’esclaffe : Et bien oui, alors
    J’étais en train de me demander pourquoi ?

    Dites, fleuriste, vous auriez du être poissonnier !
    Ou boucher, épicier, je ne sais pas…
    Les fleurs c’est délicat comme une femme
    La beauté est parti, la poésie envolée.

    Sur ce fait je me suis empressée de rentrer
    Pour les déposer dans un joli vase enluminé
    Ne répondez jamais à cette question.
    Tout dépend qui pose cette interrogation.

    Marie-Lise EHRET

  130. Chez Trace Ourdaine

    Chez Trace Ourdaine on y mange bien
    Joli cadre reposant et serein
    La cuisine y est conviviale
    Tout paraît original et calme.

    Le matin , si vous musardez, passez,
    Vous aurez l’opportunité d’écouter jouer
    Au piano un petit air léger de Chopin
    Un chat y somnole d’un œil vigilant .

    J’aimais bien aller grignoter là,
    Mais, voici qu’un jour de galère,
    De galère comme en arrive quelquefois,
    Comprenez, plâtrée de pâtes à tous repas,

    Me présente au patron de ce pas,
    Lui tendant gentiment ma carte
    Je suis fière comme Artaban ,
    Pensez donc, j’ai trouvé ma voix !

    Et voilà que je m’entends répondre :
    Le timbre haut, que tout le monde entende,
    Non mais ! Attendez ! Est-ce que vous venez
    Seulement chez moi, ici, manger ?…

    Et puis recommander c’est délicat !…
    Exercez vous seulement bien votre métier ?
    Je rougis alors éberluée, surprise par cet éclat ,
    Partis toute penaude, les regard braqués sur moi.

    Vraiment désolée de m’y être fourrée.
    Me promis de n’y remettre les pieds.
    Aujourd’hui ma galère éclipsée
    J’irai mangé chez lui une dernière fois.

    Avant de payer demanderai le patron,
    Lui dirai vous souvenez vous de moi ?
    Un sourire malicieux aux lèvres ,
    Lui rappellerai cet intermède.

    Me sentirai allégée et lui saura pourquoi
    Mes pas plus jamais ne flâneront là bas.
    C’est que mon métier enseigne aux autres
    De ne pas se faire houspiller par lalangue, voilà. !

    Désormais je vais musarder chez platitude café,
    Le patron est agréable a toujours un mot gentil
    Lui ,au moins, a pris ma carte sans rien dire.
    S’il ne se souvient pas de moi, Eh ! moi si.

    Et je m’y sens jovialement bien.
    Peux lézarder avec un bouquin des heures
    Un jour aussi , lui dirai pourquoi je viens là.
    Cela lui fera sans doute du bien à lui aussi.

    Au hasard des routes parfois il est certains
    Que certains nous désarment en vain
    Mais il y a toujours quelqu’un de bien
    Qui un jour vous tendra la main.

    Juin 2007

    Marie-Lise EHRET
    en fin de compte ce n’était pas la peine que je me donne autant de mal tient

  131. Elle a la rage

    Elle a la rage savez-vous pourquoi ?

    Elle a la rage parce qu’elle sait.

    Elle sait quoi ?

    Elle a la rage parce qu’elle sait que :

    Quoiqu’il arrive elle marche

    Quoiqu’il arrive elle parle

    Quoiqu’il arrive elle donne

    Quoiqu’il arrive elle aime

    Quoiqu’il arrive elle partage

    Quoiqu’il arrive elle rit

    Quoiqu’il arrive elle vit

    Quoiqu’il arrive ….quoiqu’il arrive…..
    Quoiqu’il arrive…..

    C’est cela qui la met en rage

    Elle n’y échappe pas.

    Alors elle tonne contre tout cela.

    Marie-Lise Ehret
    et ça hein c’est ma colère qui me tenait en éveille pas la mort

  132. Des mots libres

    Des mots libres qui volent au vent

    Des mots libres qui s’en vont

    Des mots libres comme ça sous la plume

    Des mots de rien

    Des mots vains

    Des mots qui ne servent à rien

    Ainsi vont par le monde

    Pour ne rien dire

    Pour ne rien faire

    Pour tuer le temps

    L’espace d’un moment

    Marie-Lise Ehret

    et ces mots réduits qui vont aller de mal en pis non plus

  133. Elle s’apprivoise

    Elle s’apprivoise avec les mots

    Comme lui a montré la psychanalyse

    Elle s’apprivoise avec les mots

    Afin les laisser vivre

    Elle s’apprivoise avec les mots

    Comme elle apprivoise sa vie

    Elle les veut chanteur et rieur

    Sur le rythme de son cœur

    Elle les veut chanteur et rieur

    Pareil à son bonheur

    Elle n’oublie pas ceux qui sont là

    Au fond caché, sombres et obscures

    Elle n’oublie pas ceux qui sont là

    Qu’elle doit à la psychanalyse

    Elle n’oublie pas ceux qui sont là

    Parce qu’elle ne détruira plus.

    Elle va s’inventer des mot à elle

    Qu’elle offrira à tout le monde

    Elle va s’inventer des mots à elle

    Ils seront beau parce qu’elle aime le monde

    Elle va s’inventer des mots à elle

    Enfin réconcilier avec elle-même

    Marie-Lise Ehret

    il aurait mieux fallu que je ne m’apprivoise jamais avec ce genre de mot là (je sais qu’ici mon langage est foutu)

  134. Qu’est-ce qui lui arrive ?

    L’avez-vous vu ? l’avez-vous aperçu ?

    Qu’est-ce qui lui arrive ?

    L’avez-vous vu ? l’avez-vous entendu ?

    Vous ne la reconnaîtriez plus !

    Elle a du tomber sur la tête pour sûre,

    Elle a du rencontrer une astuce,

    Elle a du discerner un truc

    Que l’on ne lui reprendra plus.

    L’avez-vous vu ? l’avez-vous entendu ?

    Qu’est-ce qui lui arrive ?

    Elle veut transmettre ce bonheur là

    Elle voudrait que tout le monde vive

    Elle voudrait tout le monde en psychanalyse

    Elle voudrait libérer les voix

    Elle voudrait tout le monde un chapeau sur la tête

    Elle voudrait que tout le monde laisser ses chaînes invisibles là.

    Elle va créer, libérée, libre, elle va créer dans la joie.

    Elle voudrait embrasser le monde

    Elle cherche ses mots simples qui ne soient pas répétition

    Marie-Lise EHRET

    et puis à quoi bon maintenant je vais me flinguer ça vous fera un souvenir hein

  135. Madame Bouldesuif Marie-Lise ici le 00 carence 2000

    20 rue du Charbon

    OO000 ICI BAS A.L.E rue des Conventions

    29 rue du Saint Travail

    00000 ICI BAS

    Marie-Lise Ehret
    http://psychanalysteparis.com/

    Monsieur le directeur X, (lettre non nommée non signée)

    Pouvez vous m’informer de la raison pour laquelle vous me convoquez, ferais-je désormais partie de l’ALE des Conventions ?

    Il s’agit là d’une grande surprise pour moi, voyez-vous, mais il faut bien vous dire que je suis bien perdue ces temps ci avec les administrations, étant donné que j’habite le XIII ème, agence Tobiac XIII où je suis convoquée et où je suis inscrite…

    Ainsi, inscrite à l’ASSEDIC agence Alésia XIVème, qui est transférer dans le X ème agence château d’eau…

    Puis je me suis inscrite au RMI XIII ème agence Chevaleret, puis transférée à Rambuteau agence XIIème.

    Et voici que l’ANPE se propose de faire de même inscrite et convoquée dans le XIII transférée dans le XIV ème et désormais au XVème?

    Enfin j’aimerai bien savoir moi à quel arrondissement j’appartiens désormais, je pourrai avoir besoin de renseignements ou faire des réclamations, qui sait !…..où m’adresserai-je ?…..le Xème , le XII ème, le XIII ème ou le XIVème ou XIV….avouez que je vadrouille beaucoup ces temps-ci….bref je suis peu être idiote mais je ne sais plus du tout à quelle convocation me rendre….parce que je suis partie pour faire le tour de Paris et demain je risque d’avoir un rendez-vous, comme ci, comme ça, là dans le 1er ou 8ème, qui sait…

    Bref ,vous direz que ce n’est qu’un détail ! Que les sans emplois n’ont que cela à faire, trottiner dans tout Paris visiter toutes les administrations des arrondissements !

    Mais voici que moi cela me chagrine d’être ballottée comme ça entre quatre arrondissements, je n’y peux rien, je suis ainsi. J’aime savoir à qui m’adresser.

    Quand à Monsieur Jean Michel Marchons Droit , mon référent, bien que je n’ai rien contre lui… non aucunement… je n’y songeais même pas, s’il n’était pas à l’agence Tolbiac, je ne le connais pas encore une nouvelle personne…c’est parfait ça pour l’accompagnement

    je change à chaque fois de « référent » je me dis soudain que ce n’est point bien pour la continuité de mon suivi, n’est-ce pas ?

    Je ne pourrai me rendre (impératif) le 00 mai 0000 à 11 h la raison est que je dois voir un client ce jour là et à cette heure précise en ce qui concerne ma création d’entreprise et avouez qu’il serait dommageable que je perde un futur patient. Ceci dit n’ayant pas retrouvé d’emploi…à ce jour…vous pouvez me contacter pour me fixer un autre rendez-vous, je vous en serais grée….
    Merci à vous……..

    Mais alors, il faut choisir ! je ne me rendrai plus à l’agence de Tolbiac….cela s’impose….soit l’une, soit l’autre….je ne suis pas une girouette….mais j’aimerai quand même que vous me confirmiez par écrit, que je dépends bien définitivement de votre service…on ne sait jamais ….quelque fois que je ne me rende pas à Tolbiac et hop ! radiée d’office ! Vous voyez ce que je veux dire !

    D’autre part vos commentaires sont superflus….En effet faute de présentation….(menaces) annuler inscription….. Impératif ! dites-vous, certes, sans aucun n° de téléphone où vous joindre, qui sait je pourrai avoir un entretien à ce jour et cette heure ! Ou un rendez –vous quelque part….après tout pourquoi pas ! pourquoi les chômeurs devraient obéir au doigt et à l’œil à vos rendez vous ?

    Les sans emplois n’ont pas besoin de ce ton là, ne sont pas des enfants, ils sont des êtres responsables et dignes de respect comme les autres et n’ont pas besoin de ce genre d’ultimatum…les lettres administratives se durcissent de nos jours…ne sont ni nommées, ni signée, même pas un tout petit n° de téléphone , de rien du tout, là, où vous joindre….Oui, je sais ! Vous n’êtes pas les seules me direz vous…

    …le banquier idem il manque dix euros sur votre compte et ne le voilà qui « exige » de les remettre sous deux jours et pas un de plus !

    …le bailleur ? idem…pas de loyer le 3 du mois et le voilà en grande pompe qui vous envoie une lettre recommandée « expulsion »en deux temps trois mouvement…même si c’est la CAF qui est en retard et je ne vous dis pas sur quel ton identique au vôtre.

    Moi je veux juste savoir à quelle agence j’appartiens et par écris s’il vous plaît on ne sait jamais quelque fois que ça change demain.

    Une loi n’avait-elle pas été votée spécifiant que dans l’administration le personnel devait se nommer ? Je croyais ! naïve n’est-ce pas ?

    Je vous prie de recevoir monsieur le directeur X anonyme, l’expression de mes salutations distinguées.

    PS : Adoucissez un peu vos lettres types, tout le monde y trouvera son compte….avec le sourire…B. A. BA de l’humanité.
    A quoi sert de menacer puisque je ne suis plus indemnisée depuis deux ans ?

    Bien sincèrement à vous et bonne journée.

    Et moi, vous la souhaite ensoleillée.

    Madame Bouledsuif Marie-Lise

    N° de dossier 0000000010000020000001

    N° de téléphone 01 02 03 04 05

  136. Très cher locataire anonyme du troisième

    Bonjour à vous,

    Il y a quatre années mes géranium sur le rebord de ma fenêtre vous gênaient ,
    Je défiais alors toute loi de pesanteur puisque l’eau soit disant atterrissait au
    milieu de votre chambre.

    Ensuite ce fut la cause du vent qui amenait les pétales soit disant dans votre
    Appartement atterrissait sur votre lit.

    Soit : vous avez pu remarquer que cette année je n’ai pas de fleurs non pas à cause
    de vous mais simplement parce que je l’ai décidé pour cette année qu’il en serait ainsi.

    Il y a trois ans les sauts de mes chats vous gênaient soit disant, vous les entendiez
    Jouer à la balle et sauter dans tous les sens….

    Soit : je vous fis donc savoir que j’ajoutai des tapis et que je n’avais plus qu’un.
    Je vous fis savoir d’avoir le courage de venir me voir directement si je vous dérange,
    Entre humain nous pouvons dialoguer non ?

    Il y a deux ans mon chien mort déféquait devant la porte et aboyait tout le temps, ses pas au-dessus de votre tête vous empêchaient de dormir.

    Soit : je vous fis donc savoir qu’il était mort depuis deux ans, votre fut air étonné.
    Je vous signalai alors que si vous ne supportiez aucun bruit il faudrait resté vivre
    Dans votre maison à la campagne vous y seriez plus au calme.

    Il y a un an je fis par mégarde tomber une lampe qui se brisa à 11 heures du soir,
    là non plus je n’y coupait , re plainte de votre part….

    Soit : je vous fis donc savoir, qu’il n’était point dans mes habitudes de casser une lampe
    tous les jours, à moins de casser les lampes juste pour emmerder les voisins, mais là
    vous en conviendrez c’est de la folie pure et vous devriez me faire enfermer.

    Cette année je dois vous être vraiment maléfique, ma fumée de cigarette, dans l’ascenseur, dans l’escalier, mes pas, ma radio, ma télé….ma machine à laver….bref
    Cette année je n’ai ni fleurs, ni chien, ni chat, malheureusement pour vous , il reste moi !

    Si je marchais sur la tête cela vous conviendrait ?
    Dites moi ? Que puis-je faire pour vous ?
    Vivre pour vous c’est quoi ?

    Vivre c’est ne jamais rester anonyme sans aucun doute Ayez donc le courage de dire les choses en face ce n’en sera mieux que pour tous…..les anonymes n’ont pas de voix.
    Bonne journée à vous quand même
    Je vous la souhaite ensoleillée
    (Valable pour les autres anonymes aussi)
    Marie-Lise EHRET
    et là je suis tout simplement rebasculer sur bonjour bonsoir quoi

  137. Les mots

    Toujours mal criés
    Toujours mal dits
    Toujours mal donnés
    Toujours mal ressentis
    Toujours mal reçus
    Toujours mal lus

    a faire chanter
    a surréaliser
    a malmener
    a délier
    a relier
    a jouer
    a infantiliser

    surtout :
    A ne pas normaliser
    A ne pas enfermer
    A ne pas intellectualiser
    A ne pas intelligencer
    A ne pas scientifiquer
    A ne pas politiser
    A ne pas canaliser

    Et si tu n’as rien à dire,
    Gardes le silence

    Et si tu n’as rien à crayonner
    Retiens toi de mordre

    Et si tu n’as rien à chanter
    Suspends ton souffle

    Et si tu n’as rien à peindre
    Eteins tes couleurs

    Et si tu n’as rien à modeler
    Arrêtes de façonner

    Et si….et si……gribouille… gribouille…vas visiter la vie…

    Trouves une façon de tricoter avec la vie
    Si approche la violence de l’ennui

    Trouves à broder avec la vie, petite,
    Si résonne le silence de l’absence.

    Trouves toujours à tisser avec la vie,
    Mais surtout, surtout, n’égares jamais ton sourire et ta joie de vivre.
    Mais surtout , surtout gardes tes ailes, petite.

    Ne laisses jamais personne te les rogner,
    Tu ne pourrai plus t’envoler.

    Il a bien fallu qu’une refente
    Me fixe me rende intutile
    Me fasse perdre mon sourire
    Et ma joie de vivre

    Je ne sais pas pourquoi des gens font ça
    Forcer les gens à répéter leur silence et le mort
    Il y aura toujours des gens pour détruire ce qu’il y a de bon en vous

    Plus jamais je ne parlerai
    Plus jamais je n’écrirai
    C’était pas la peine de réparer
    Pour me détruire après

    Marie-Lise EHRET
    et ça le classique depuis cent ans de la non compréhension hein

  138. Conte pour adultes

    contrôleur du train d’attrape-nigaud en voyage

    – Vous avez votre ticket de train madame ?

    Parce que chaque ticket est différent pour chaque attrape-nigaud à la sortie du train.

    Elle cherche dans le fatras de son sac et lui tend.

    Voyons, voyons, réponds celui-ci, que pouvez vous me dire ce que vous avez aperçu
    à la fenêtre du train avant la station désir ?

    Oui ça c’est facile , le reste beaucoup moins tiens d’ailleurs dans le voyage d’attrape-nigaud
    il n’y a que ça de vrai….le reste c’est pour meubler le paysage un vrai vacarme…une vraie guerre d’outre tombe…des morts…des morts… de la grisaille partout, vous ne pouvez pas savoir….j’aime mieux plus y penser…bref comment vous dire ….un trait unaire vieux de cinquante ans … le seul que j’ai …il n’y en a pas d’autre dans ce voyage de galère….avec deux morts elle et lui bien évidemment moi je trimbale les deux partout….C’est bien pour
    cela que je sais qu’il n’y a que ça de vrai, même que l’incorporation je me demande si c’est saint ou pas saint Ah ! l’amour, ou l’affection c’est selon.. c’est peu je sais mais c’est comme ça, mais je sais qu’il est mort depuis longtemps…alors j’ai monsieur L qui dépose un bouquet de fleurs par terre sur le marché et qui vient m’inviter à aller au séminaire….bien oui tiens lui enfin il est vivant….même que c’est l’angoisse ce bouquet ….Ah l’angoisse je ne vous dit pas. Je me dis que je n’aurai jamais le temps de le ramasser et de les mettre dans l’eau…
    et pour cause…..parce que moi et bien la vie c’est limite….si il n’y avait pas eu la psychanalyse et bien….le chemin moi ça c’est pas sur que je l’aurai continuer ….

    Allons, allons, venez en au faites s’il vous plait je n’ai pas que vous….regardez la file
    D’attente….dépêchez vous …et à la station désir que pouvez vous dire ?

    – dépêchez vous c’est facile à dire…tiens !
    Oh ce doit je ne sais pas moi, une femme avec un masque d’escrimeur qui lui
    descend jusqu’au cou, avec à l’œil gauche tramé d’un épais tissu grossier, genre
    toile écrue de la fumée d’une tour d’où je viens du psy à chez moi….bon….

    – Mais encore ?

    – Ah oui ! il y a un homme, je me demande même d’où il sort celui là, lui tend quelque chose mais quoi….des fleurs dans la main droite, mais peut-être aussi un spectre ou je ne sais quoi dans la main gauche. C’est flou…et puis cette homme j’ai aucune idée de qui ce peut-être le connais pas alors ! Tiens il ne faut pas oublier qu’avant elle était tombée dans l’égout, mais bon ils partent tous les deux. Mais elle monte l’escalier avec d’autres
    personnes mais elle les connaît sans les connaître….

    Mais encore, pouvez vous me dire qui est sous le masque ?

    – Ah ! moi, les masques vous savez j’en ai marre….déjà à la première station il y en
    avait un bébé dans un panier par terre avec un masque blanc et des trous noirs alors si
    vous compliquez et me demander ce qu’il y a dessous….. ? Vous en avez-vous des
    questions ! je suis sur que vous le savez mieux que moi…..la vie la mort la chose je ne
    sais quoi.

    – Cherchez bien, pouvez vous me parler d’autres choses que vous auriez vu à la station
    suivante par exemple ?

    Oui, bien sur, mais ça quand même, je ne sais pas si c’est prononçable à n’importe qui tiens ! Que diriez vous si vous étiez pendu au cou de votre psy l’objet a à droite, nue en plus, le phallus au milieu, détachable mais quand même, équivoque, bref c’est très tendancieux tout cela pour celui qui comprend rien, et de plus moi j’ai sa femme aussi qui elle sait ce qui se passe je dis….et je ramasse mes vêtements et m’en vais ….tiens.

    Bon et puis j’en ai marre de tout cela …..

    Bon de toute façon j’ai rien alors le moins que rien il a rien a perdre.

    La seule chose que j’ai-je l’ai toujours eu….c’est la seule chose que l’on ne me prendra pas

    Sauf que la renfente j’en veux pas parce qu’elle a touché quelque chose en moi de profond qui faisait mon bien être avec moi-même ….et que c’était plus important que l’argent et le matériel….parce qu’elle touchait aussi ma simplicité envers les autres .que je vais m’efforcer de reprendre….ma naïveté et ma simplicité profonde à moi ma curiosité et l’intellect.. et bien personnel à ce deuxième moi….dommage que l’on ait refendu cela …..c’était le plus important pour moi…..et touchait mon rapport aux autres.
    Si je ne le récupère pas je reprendrai mon ancien travail parce que j’ai besoin de faire les
    Choses avec amour et passion…..il ne fallait surtout pas toucher à ça…l’imaginaire qui m’étais propre pour continuer de rêver et survivre….ça ne s’apprend pas cela …c’est au début de la vie….je ne comprends pas ….non je ne comprends pas…..
    Je ne sais pas pourquoi on m’a enlevé cela…..je ne sais pas….il ne fallait pas….

    Chose très très importante pour moi……moi et l’espace plus grand aussi.

    Fin

    Marie-Lise Ehret

  139. Jugement de moineaux

    Ecoutez moi braves moineaux
    Avant j’étais chagrine et triste
    Ecoutez moi braves moineaux
    J’ai retrouver l’oisillon.
    Ca vous dérange que je vive ?
    Et bien moi non !

    J’étais un moineau enfermé dans une cage
    Le plumage étrange et le soleil pâle
    Grisaille autour de soi c’est pas marrant,
    Le marchand des quatre saisons avait disparu.
    Il finit par dépérir et plus de piaillement.
    C’est comme ça les moineaux ils se laissent mourir.
    S’il ne voient que les barreaux et plus le soleil levant.

    Et l’oiseau aperçu un rayon de soleil sur l’horizon
    S’est dit je vais me faire la malle d’ici au plus tôt.
    Je veux seriner de jolies chansons gaies et vives.
    Dès que l’oiseleur entr’ouva l’écoutille, s’envola.
    Il nettoya son plumage dans la première marre d’eau
    Qu’il trouva là et jura qu’on ne le reprendra plus.
    Mais ce n’était qu’une marre d’eau que d’ autres
    Prenaient pour la mer, eux possédaient de jolis noms d’oiseaux
    De jolis reflets dans la flaque d’eau, de jolis identités de moineaux
    De jolis père et mère oiseaux, de jolis désirs bien beaux.
    Alors imbécile ils refendèrent avec des mots bien comme il faut
    Le pauvre oisillon qui ne rentrait pas dans leur théorie de moineaux.

    Ecoutez moi braves moineaux
    Avant elle était chagrine et triste
    Ecoutez moi braves moineaux
    Elle a retrouvé l’enfant
    Ça vous dérange que je vive ?
    Et bien moi non !

    Ca vous dérange que je mette des fleurs à mon chapeau
    Moi pas, même à cent sous je mets un sourire sur la vie.
    J’ai passé mon temps à avoir les yeux et le cœur tristes
    Alors j’y met un peu de couleur aussi.
    Et comme ça je suis toute de suite plus riche
    Ne croyez pas que c’est facile d’être libre

    Certains penseront que j’ai une tête de moineau
    Mais je m’en balance ils ne voient pas le plus beau
    Parce qu’ils résonnent toujours en sombres
    Que théorie ne rime pas avec moineaux tout le monde.
    Il y a des moineaux noirs pire que les oiseliers.
    C’est tout juste si on ne lui dit pas
    Que c’est un moineau bâtard
    Alors l’oisillon bien sûr se pose la question
    Quelle chanson je chante maintenant ?
    A force de me faire passer du blanc au noir,
    Quelle chanson j’apprends aux autres oisillons,
    Puisque sa voix vive n’est pas dans la convention.
    Et que sa tête de moineaux sa réalité à lui ne peux changer

    L’oisillon a dit attend la suite au prochain numéro.

    Parce qu’il n’aime pas la perversité des autres
    Ni la répétition que l’on voudrait lui montrer.
    Et que ça fait quand même vingt ans qu’il essaie
    De sortir de là ou on voudrait le mener tout droit.
    Que les essais c’est bien jolis,
    Mais la réalité de l’oisillon est là, elle et bien là.
    Et qu’il faudrait bien savoir ce que l’on fait
    Avec les têtes de ces moineaux là.

    Marie-Lise Ehret

    oui après 2005 c’est la cata et je ne vous comprends pas

  140. Le clou,

    Tu seras toujours divisée,

    Divisée de rien

    Divisée de tout

    Divisée tout à coup.

    Brutalement,

    Là ,comme un clou.

    Passant des rires aux larmes,

    Passant du calme aux vagues,

    divisée un point c’est tout

    Cruellement,

    Là ,comme un clou.

    Clou rouillé qui s’évade

    Marie-Lise Ehret
    et ça pour un agnostic c’est sublime
    comme l’incorporation dont le noyau dit ceint

  141. Oh, mon cœur !

    Oh ! toi mon cœur ,
    Restes immobile, tranquille.
    Des échos font retour, silence.
    Ecoutes, écoutes, ce qu’ils te disent.

    Non ! toi mon corps,
    Ne t’effrayes pas, attends.
    Aux seings de ta mémoire,
    Il y a tant d’espoir, patience.
    Laisses, laisses venir à toi les pas du hasard.

    Oh ! vous, mes yeux ,
    Séchez vos larmes, dites,
    Vous avez tant de ris à surprendre,
    Immenses , impassibles, confiance.
    Cernez, prenez cette beauté présente.

    Et vous, mes mains,
    Arrêtez lâcher, pitié,
    Elles ont tant d’offrandes à donner,
    Sensibles, à vif , indulgence.
    Donnez, offrez tout ce qui est à votre portée.

    Et toi, mon âme,
    Arrêtes de t’agiter, respire,
    Suspends ta pensée , absence.
    Tu sais ta béance depuis si longtemps
    Rien ne sert de te tourmenter.
    Vas, vas ton chemin

    Vas, sans penser à demain.

    Marie-Lise Ehret
    ah ah ah !

  142. Dessin

    Elle a pris son crayon mine,
    symbole infime organique.

    Une jolie page blanche anonyme,
    Qui ne porte rien d’autre que son origine

    Elle a visé un point de suspension,
    Transcende au minimum son intervention.

    Elle a laisser glisser sa main d’enfant,
    Une ligne jaillit souffle du mouvement

    Ligne extrait de la masse
    Ligne qui court dans l’espace
    Ligne qui forme une trace
    Ligne qui joint d’autres traces

    Lignes qui dansent suivant l’impulsion du moment
    Lignes qui valsent dans l’espace suivant son élan
    Lignes qui inscrivent leurs déplacements.
    Le dessin se dévoile imminent
    Point. Arrêt . terminé.

    Un dessin est né.

    Pareil au pinceau, à la plume, au mot,
    Quelque chose s’est inscrit qui n’était pas
    Effigie sans rature,
    Balise sans biffure.
    Trace mouvante
    Sans représentation vraiment.

    Avant elle aurait jeté
    Maintenant elle garde
    Comme apprivoisée
    Quelque chose en toi libéré.

    Jamais plus personne ne lui rognera plus le bout des ailes
    Elle se laisse naïvement porter.
    Mais, dites moi, que pourrait-on lui rogner ?
    Elle ne possède rien.

    Marie-Lise Ehret

  143. Elle a vu

    Un enfant pleurer
    Qu’as-tu ? lui a-t-elle demandé
    Mon papillon c’est envolé
    Sèches tes sanglots il reviendra bientôt.

    Elle a vu une toute belle
    Qui portait la vie en elle
    D’un nom pas encore offert
    Dans ses prunelles une étincelle

    Elle a croisé une adolescente
    Qui riait aux éclats, pleine de vie
    La scène lui parut belle et étonnante
    Un mot gentil à elle, lui offrit.

    Elle a rencontré deux compères
    Marchant bras dessus, bras dessous,
    Si saouls qu’ils ne tenaient debout,
    L’un voulant expliquer à l’autre
    Dans un jargon cocasse, impénétrable
    Ce que l’autre ne comprenait pas.

    Elle s’éloigna lentement en souriant
    Il s’écriait encore : Mais non , t’es bête !
    Toi, t’es pas intelligent, t’as rien compris,
    Je vais t’expliquer moi.. hoquets.. et les voilà repartis…
    Ils ont du passer la nuit avec leur diatribe.

    Elle est rentrée chez elle s’est fait un thé,
    Et soudain a réalisé qu’elle avait négligé
    Toutes ces petites scènes quotidiennes,
    Qui agrémentent chaque jour notre vie.

    Elle se dit qu’elle aurait aimé suivre
    La conversation de ces deux là
    Rien que pour la curiosité de connaître
    La fin de leur dialogue surréaliste.

    Marie-Lise Ehret

  144. La chose

    Ce matin au Printemps tu es sotie
    Un homme interpella ton chapeau
    Tu t’es retourné, lui a souri, est allée vers lui,
    Il t’as remercié pour ton sourire
    De quelques vers de poésie.
    C’était joliment beau.

    Tu es rentré
    Tu as mangé
    Tu as lu
    Tu as dormi
    Tu as cauchemardé
    D’une famille qui t’envahissait

    Soudain, la chose a surgi,
    Immense, vide de rien, de tout,
    Qui fait ton cœur las, si petit
    Subrepticement a gâché tout,

    Et vite, tu es sortie !

    A la terrasse du café, incognito
    Tu as pris l’air, histoire de te protéger,
    Tu as gribouillé quelques mots,
    Clandestinement, tu l’as senti venir,

    Et vite, tu t’es enfuie !

    Oh !mon cœur ne me laisseras-tu jamais en paix , dis ?

    Marie-Lise Ehret

  145. Oser ses désirs

    Oserais-je mes désirs ?

    D’en venir à l’écriture
    Au risque de déplaire
    Et de suivre ma nature

    Mes dessins dévoiler
    Rien que pour le plaisir
    Mes mots enjoliver
    Ou simplement
    A côté apposer.

    Peut-être se dit-elle
    Peut-être oserai-je

    Cette voix résonne
    Depuis longtemps en elle

    Autre façon d’exister
    Autre façon de ne pas détruire
    Autre façon de dire
    Autre façon de dédire

    Quitte à déplaire
    Quitte à se dévoiler
    Quitte à se mentir
    Quitte moi-même à en rire

    Une autre façon de dire
    Une autre façon d’offrir
    Une autre façon de rêver
    Une autre façon d’aimer
    Une autre façon de se laisser aller

    Peut-être oserai-je mes désirs
    Se dit-elle !

    Ca lui trottine dans la tête
    Comme ci, comme ça,

    Tout naturellement
    Depuis bien longtemps.

    Tout doucement
    Ca fait son chemin pas à pas.

    Par toute les choses qu’elle n’a pu oser ni dire ni faire

    Marie-Lise Ehret
    4 ans pour casser mon cadre quoi et rechercher la moralité qu’on ne retrouve pas évidememnt

  146. Qu’a-t-il mon langage ?

    Qu’a t-il mon langage ?
    Je sais, il ne vous plaît pas !
    Mais alors là carrément je m’en tape
    Parce qu’avec lui je ne m’ennui pas
    Et que là, je n’y vois aucun mal.
    D’autant qu’avec lui je parle.

    Vous le voulez alambiqué,
    Sophistiqué, surtout pas gai.
    Des mots rondouillets et gras
    Surtout pas de faute orthographe
    Qui dit que je ne l’ai pas ?

    C’est qu’il y a tant de monde
    Qui voudrait refaire le monde
    Avec des mots très compliqués
    Alors qu’il suffit du mot aimer.
    Qui est sans manière à notre porté
    Et accessible à tout le monde.

    Avec des mots ont peu musarder ,
    Sans pour cela qu’il soient mauvais,
    Sans pour autant cerner faute obligée
    Ou les erreurs enfouies la pensée.
    Je refuse de tout soupçonner.

    Il y a des mots pour la besogne
    Qui ceux-là, vous le concédant,
    A foison, convenants et sonores,
    Mais qui ne sont d’aucune utilité
    Pour y décrire mes sentiments.

    Il y a des mots gracieux, raffinés
    Ceux là s’expriment bien français,
    Destinés l’inspiration profonde
    Mais là je dois clairement avouer
    Que page est souvent raturée et blanche.

    Vous me voyez dire à quelqu’un
    Qu’il a ou n’a pas l’objet a
    Me prendrait pour une égarée.
    Je suis éparse Où sont ces grands ?
    Qui savaient jouer avec la langue
    Et ainsi la rendre vivante.

    Marie-Lise Ehret

    alors là j’avais edeweiss, myosotis la panthère et puis je ne sais plus quoi et là se mettent non seulement un langage tiraillé oui non que je n’avais pas dans ce sens là mais en plus la superposition de toile peinte….vous êtres des malades

  147. Etant donné que….Ah !

    Je progresse pas chaque jour,
    Parce que je recule chaque jour.
    A cette allure je vais me retrouver
    Sous le pont Mirabeau, ou au Cimetière Marin !
    enfin , je me comprends !

    Une pierre ne peut être polie sans friction,
    C’est bon, j’ai été assez frictionnée comme ça !
    Nul art sans un peu de destruction.
    Hum, rien qu’un peu, je m’entends !

    Mon objet remis en question est devant
    Dans l’épreuve fais ton expérience.
    Oui, vraiment , là je suis dans l’embarras !
    A ton tour, tu verras…enfin je ne sais pas …

    Notre plus grande gloire n’est point de tomber,
    Mais de savoir se relever.
    Eh , faut mieux pas trop tomber, hein !
    Des fois que je ne voudrai plus me relever
    Même dans la gloire, même dans le rien !

    Si je veux déplacer la montagne,
    Le mieux et d’ enlever les petites pierres.
    Hi, hi, comme je suis pas bête, la montagne
    je la laisse aux autres, non mais. !

    J’ai une lanterne attachée dans mon dos,
    Qui éclaire que le chemin parcouru.
    Et bien, avec ça me voilà bien lotie !
    Vous vous rendez compte, de ce que vous
    Me faites faire ?

    Occupes- toi de labourer ton champ
    Avant d’aller cultiver celui des autres.
    Oui, oui, mais suis un peu fainéante !
    J’irai quand même, grappiller dans celui des autres.

    L’archer a un point commun avec l’homme de bien.
    Quand sa flèche n’atteint pas le centre de la cible,
    Il en cherche la cause en lui-même.
    Qu’est-ce qu’on fait quand on a pas de flèche ?

    Avoir d’empire sur moi-même pour juger des autres
    Par comparaison avec nous, et agir envers eux,
    Comme nous voudrions que l’on agît envers nous-mêmes,
    Oh et bien ! en voilà tout un programme
    Quand on sait que soi-même, est le plus difficile à voir !
    Je ne sais pas si je veux un empire moi, juste
    Une parcelle de jardin me suffira !
    J’ai pas des yeux si gros.

    Plutôt que de maudire les ténèbres,
    allumons une chandelle, si petite soit-elle.
    Ah, attention hein, je ne suis pas brave,
    Je préfère une petite chandelle,
    Ne croyez pas, il ne faut mieux pas… !
    Je ne suis pas du tout brave, mais alors !
    Pas du tout !

    Agis avec gentillesse,
    mais n’attends pas de la reconnaissance.
    Vrai, pour cela rien ne change !
    Enfin, c’est pas tout à fait vrai, non
    Ça dépend ce que l’on appelle gentillesse !

    Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres.
    Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés.
    Mais, tiens ! je voudrai bien vous y voir !

    L’homme de bien ne demande rien qu’à lui-même ;
    l’homme de peu demande tout aux autres.
    Eh bien, ai-je envie de me secouer les puces ?
    Je ne sais pas, je ne crois pas, non, gentiment…..

    Ne vous souciez pas de n’être pas remarqué,
    Cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable.
    A vrai dire je n’y tiens pas…à être remarquable, moi !

    Quand vous rencontrez un homme vertueux,
    Cherchez à l’égaler.
    Bien, on essaie, on essaie,
    Il ne faut pas me bousculer !

    Quand vous rencontrez un homme dénué de vertu,
    examinez vos propres manquements.
    Oh là, là, je ne fais que ça !
    Je voudrai bien me reposer un peu !

    Sous un bon gouvernement,
    la pauvreté est une honte,
    Ah, oui, alors !

    Sous un mauvais gouvernement,
    la richesse est aussi une honte,
    Moi je vous dis, il y a la honte partout !

    Marie-lise Ehret

    et je prévois en fait qu’il ne me restera rien

  148. Le temps

    Eux avaient le temps
    De prendre le temps de lire
    Et composer avec.

    Le labeur était dur
    Mais ils prenait le temps

    Avant j’avais juste le temps
    De du temps pour survivre
    Et jamais rien avec.

    Le labeur était dur
    Et je n’avais plus le temps

    Aujourd’hui ils n’ont plus le temps
    Ils Courent après le temps
    Et vivre jamais avec.

    Le labeur est moins dur
    Mais ils ne savent plus vivre.

    Maintenant je veux prendre le temps
    Vivre mon temps
    Mais il me faut de l’argent
    Pour faire ce que j’aime gaiement

    Le labeur n’est plus dur
    Mais pas assez de client.

    Le temps c’est toujours une affaire de temps
    Le temps c’est aussi une affaire d’argent.

    Merde alors, je ne m’en sors pas.

    Il me reste le temps
    D’être une passionnée
    Fauchée.

    Marie-Lise Ehret

  149. Libre penseur

    Qui n’est pas prisonnier

    Ah bon ! Vous croyez !

    Oui….. j’oubliai ….

    Les hommes naissent libres et égaux en droit

    Ah bon !

    Oui,…. j’oubliai…

    Tout dépend ou se trouve l’esprit.

    Esprit libre de soucis ou libre d’inquiétude

    Tout dépend ou se trouve le droit.

    Soit vous prenez un direct du droite

    C’est que vous n’avez su rester à gauche

    Si vous prenez un direct du gauche

    C’est que vous n’avez pas su rester à droite

    Tout dépend de l’esprit qui vous gouverne

    Tout dépend de l’esprit qui nous gouverne

    Je vous laisse chercher le mot libre

    Autonome ou incontrôlable

    Aïe ! soudain j’ai mal au crâne !

    Marie-Lise Ehret
    àn peut voir que le particulier s’est raccrocher à la philo enfin à 9 ans je l’avais et pas dans ce sens là

  150. Mémoire de survivant

    Tout retenir pour ne pas se perdre.

    Peux-tu ne rien retenir
    et te garder vierge de tout souvenir ?

    Non le souvenir forge l’expérience
    le souvenir est vivant

    Peux-tu ne jamais rien savoir d’avance
    et te laisser féconder d’instant en instant par le Silence ?

    Non la voix doit rester vivante
    les écrits sont réduits, ternes, morts, insonores.
    le silence est mortel de non-dits.

    Peux-tu ne t’accrocher à rien,
    ni aux choses, ni aux idées,
    ni aux êtres qui te plaisent bien ?

    Non il faut vivre vivant avec les vivants.
    il faut des choses toujours nouvelles
    toujours en instances,
    et aimer les êtres instantanément.
    et aimer naturellement sans attendre de retour.

    Peux-tu ne jamais quitter la demeure de ton cœur,
    et y laisser entrer et sortir l’Ami inconnu qui se présente à toi sous d’innombrables formes ?
    L’Ami divin que tu es partout….

    Non mon cœur je n’ai eu que ça pour exister
    je n’ai pas à le renier, pardon,
    je ne suis pas divin je suis humain bien plus simple.

    Le laisser être ce qu’Il est :
    immense, insaisissable, incorruptible,
    libre à jamais…

    erreur, celui qui est trop libre et sans attache
    est un mort vivant, et là il n’y a point d’ego,
    j’aime les attaches amicales
    respectables, j’aime le monde.

    Peux-tu le faire, mon ami ?
    Je t’en prie… fais-le…
    Laisse-toi être ce que tu es, maintenant,
    et souris de voir à quel point c’est facile d’être la Vie partout…
    sans rien retenir.

    Oh non, la vie n’est pas l’oublie,
    la vie est l’expérience,
    il y a des êtres qui enregistre leur vie

    Marie-Lise Ehret
    et puis des conneries avant le grand mouli du meunier tu dors

  151. Qu’est-ce qu’un enfant chiard ?

    C’est un enfant bâtard
    Dans le pétrin.

    Marie-Lise Ehret
    ça c’est pour commencer à boucher les trous d’humour plus ou moins bizarre

  152. Hamlet errant

    Be or not to be

    Oh !Yes …..!

    Has been

    Marie-Lise Ehret

    ça dégénère jusqu’au grand éclat de rire mais comme par exemple le montage imaginaire et des mots et des peintures et de tueurs de vie et de voix enfin tout ce qui dérange la psychanalyse quoi disparu comme par hasard
    le sac noir la panthère original de vincennes ect ect et j’en ai assez et mare

  153. JOUIR

    Devinette pour tous.
    Essai de juste partage : entre phantasme et la réalité et coïts
    la torture, la guerre, la maltraitance, les rescapés des camps.

    Bénéficier : Ah ?

    bénéficier de,
    disposer de
    profiter de

    Déborder de joie : bon ?

    être fou de joie
    être ivre de joie
    être transporté de joie,
    exulter,
    nager dans la joie,
    ne plus se sentir de joie,
    pavoiser,
    sauter de joie,
    triompher.

    Familier : Bien !

    jubiler,
    planer,
    sauter au plafond,
    sauter dans les airs

    Avoir très mal : Ah !

    Soutenu : bon !

    souffrir comme un damné,
    souffrir comme un possédé,
    souffrir le martyre,
    souffrir mille morts,
    souffrir mort et passion.

    Familier : bien !

    agoniser

    Vous avez trouvez ?
    Excusez moi j’ai oublié de vous signaler
    Qu’il y a une jouissance inconsciente
    Et l’autre non !
    Où est la perversité ? dans celui qui agit ou celui qui subit….

    Marie-Lise Ehret

    ça c’est le pompom de la honte pour mes proches et moi 14 18 compris

  154. Les rapaces

    Le rapace

    Un oiseau noir qui poursuivait sa proie
    Même, en plein jour.

    Le vautour

    Un oiseau qui promettait toujours….

    L’aigle

    Un oiseau As, qui glatissait en déployant ses ailes
    Même que je ne vous dis pas après…..

    Marie-Lise Ehret

  155. Parlant

    -Qui parle est doué de parole

    -Doué de conscience

    Ah ! bon,

    Et ceux qui sont doués de parole
    Et n’ont pas de conscience ?

    On en fait quoi ?

    -Doué et a des aptitudes naturelles

    Ah ! Oui, je comprends
    Il ne reste que les aptitudes…
    D’accord…. Et naturelles en plus.

    Des gestes parlant ça c’est vrai.
    Les gestes sont souvent parlants.

    Parlant

    -Mots servant à exprimer la pensée,

    Et alors ceux qui ne parlent pas
    Ils ne s’expriment pas, ne pensent pas ?

    Parlant

    -Qui déclare avoir aucune croyance

    Laquelle, l’incertitude d’être compris ?

    C’est pas bête !

    C’est drôle comme parfois, moi ,
    J’ai du mal avec le français.

    Et ceux qui parlent, là, comme moi
    Pour ne rien dire ça donne quoi ?

    Des imbéciles !

    Je remercie ce site de pouvoir les dire.
    Je vous promets de m’appliquer.

    parlant

    Marie-Lise Ehret

  156. Qu’est-ce qu’un maquereau ?

    Un poisson jaloux
    Qui vit en eaux troubles.

    Marie-Lise Ehret

    et voilà les insultes du psy qui commence il n’y a pas tout hein

  157. Qui est Coquecigrue ? (1)

    Il y avait, une fois, une femme,
    Dans une coque qui faisait la grue,
    Qui fait la grue.

    Ou bien, il y avait, une fois, un coq,
    Lui, qui fait la cigogne-ciguë,
    Oh ! ne vous inquiétez pas,

    La coque ,ou coquille est vide,
    Pour les deux j’entends,
    Donc, logiquement sans valeur.

    Aie ! ciccum, quand même !
    Une membrane qui sépare les grains de la grenade !

    Bref :
    D’où peu de chose
    Grue dé/verbale
    Né de gruer …attendre !
    D’où faire le pied de grue…
    D’où muser , s’amuser à des riens….
    Pour les deux c’est très bien.

    Marie-Lise Ehret

    *et ça alors que j’ai déjà la coque en 2003
    bref j’en ai marre d’expliquer parce que tout le monde s’en fous et qu’en voyant cela j’ai des morceaux d’inconscient qui remontent et que moi Rabelais et tout le bordel ce n’était pas de mon temps

    Qui est coquecigrue ? (2)

    Vous allez voir !
    Fantasmatique, imaginaire
    Comme Platon avec le dahu.

    Comme mon ami Rabelais
    Avait une imagination fertile,
    car si Pichrochole a perdu sa guerre,
    Une sorcière a prédit qu’il retrouvera
    Son royaume à la venue des coquecigrues,
    C’est-à-dire jamais.
    Ainsi s’en alla le pauvre en colère.

    Picholine, puis passant l’eau au port Hue !,
    Racontant ses males fortunes,
    Fut avisé par une vieille lourdingue,
    Que son royaume lui serait rendu,
    A la venue des Coquecigrues,
    C’est à-dire jamais.
    Depuis ne sait-on ce qu’il est devenu.

    Toutefois l’on m’a raconté :
    Qu’il est de encore pauvre gagne denier à Lion,
    En colère comme avant.
    Et sans cesse, questionne tous les étrangers
    De la venue des Coquecigrues,
    Espérant certainement,
    Selon la prophétie de la vieille,
    Pourra à leur venue réintégré son royaume.

    Une chose est certaine
    C’est une espèce particulière
    De coquecigrues de mer
    Sont caré/ment/penant des poissons
    De continuation des contenances.

    Vous avez trouvez ?

    Marie-Lise Ehret

    ********et on peut s’apercevoir que le langage lui même est déjà en quatre******

    Qui est Coquecigrue ? (3)

    L’imaginaire galope chez tout le monde

    Charles le Gaulois

    Un jour tenu ce propos
    Quant à la Commission de Bruxelles :

    Ce ne sont pas des élus,
    Ce sont des gens
    Qui ne relèvent de personne,
    Ils n’ont que la responsabilité
    Des propos qu’ils tiennent
    Ils bobinent dans le vide
    Comme la coquecigrue.

    Qui est la coquecigrue ?
    Vous avez trouvé !

    Baliverne,
    Sottise
    Pensée extravagante

    Marie-Lise Ehret
    ********

    Qui est la coquecigrue ? (4) et demi

    Perdu !

    La coquecigrue c’est ….
    C’est quoi ?…………..
    Devinez …. !

    Un arbre à perruques

    Et tenez vous bien,
    Maintenant, nous avons des arbres à perruque !
    Il n’a pas toujours la même perruque, eh !
    Et oui selon les saisons il change de perruque
    C’est comme mes chapeaux ça met du soleil
    Au fil des saisons. Un peu de couleur à la vie !
    C’est un arbre coquet !

    Et comme on est jamais tranquille
    Avec les mots j’entends,
    Même que je me demande
    Comment Saussure s’y retrouve
    En décortiquant….le langage.

    Parce que la coquecigrue

    Vous n’avez pas encore
    Tout à fait perdu !….

    Je vous laisse une chance !

    C’est aussi … ?
    C’est aussi quoi….. ?

    Le nom d’une plante épineuse,
    Elle est moins gentilles, elle,
    Pleine d’épines, rose ou jaune,
    Elle est mélancolique elle !
    « arrête-bœuf » on l’appelle
    ou « arrête-de-bœuf » c’est selon !
    Ne vous inquiétez pas, si, un jour
    En mangeant une côte de bœuf,
    Vous y trouver une arrête.
    C’est normal !
    Je ne vous conseille pas
    D’aller cueillir une coquecigrue
    Parce que là c’est carrément le
    Bœuf qui vous saute dessus.

    Marie-Lise Ehret

    pour arriver à un langage douteux qui n’est pas du tout poètique hein

  158. Après télé

    La Télé-réalité
    Comme si il n’y en avait pas assez
    De la réalité…

    La Télé-science.
    Pauvre porc !
    La vitesse de la microbille
    Dans la carotide du porc
    A frôlé les 40 km/h.
    Quel voyage fantastique !
    Pour ralentir il faut des billes aiman /tées.

    La télé-créationniste
    Outre atlantique ,
    Le courant du « dessein intelligent »
    Séduit de plus en plus, néo/créationniste
    Les architecte aurait pensé et dirigé
    L’évolution de l’univers et tenez vous bien,
    Des êtres vivants….vlan !
    Barrez vous si vous avez le temps !

    La télé-astrophysiciens chinois,
    « loufoques permettez moi »
    Essayent de montrer qu’un message
    De milliers de caractères est contenu
    Dans le rayonnement fossile émis par
    Devinez quoi….le big bang…. !
    D’ici là que l’on fasse revenir Dieu
    Avec un petit morceau de tissu ..
    Ou un petit bout de vide,de rien,
    On en est guère très loin !

    La télé-paléontologue
    On en sait dorénavant plus sur l’agonie
    De certains dinosaures ah ! bon ?
    Un homme néolithique « ötzi »
    A bien été assassiné , si, si,
    C’est vrai !

    La télé-comportementalisme
    Le réflexe de Pavlov
    Existe aussi chez la blatte,
    Ce n’est plus le chien, tiens !
    Mais comme c’est qu’une blatte
    Elle n’a pas de nom, tiens bizarre.
    Si, si, c’est vrai !

    La télé-cannibale,
    L’araignée Argiope est une adepte
    De la ceinture de chasteté,
    Ça, c’est pour le cannibalisme sexuel !
    Si, si, c’est vrai !

    Télé-crachats
    Le poisson Archer qui connaît
    L’art du crachat, chaque tire est filmé…
    Intéressant, vous connaissez ?
    Quand vous irez vous baigner
    Vous serez pleins de crachats !
    Il n’y a pas besoin d’aller
    Si loin et voir les humains
    Cracher avec une tuberculose
    Revenant à toute pompe !

    Télé-physique
    Un physicien écossais Charles Thomson
    Aurait décidé de recréer les nuages
    Il a réalisé sa première chambre de brouillard
    Ça commence comme ça..
    On ne sait jamais où on va
    La guerre du temps
    Dans combien de temps !

    Télé- Mr et Mme couple sexuel canard.
    Chez le canard arlequin
    Le mâle a un petit phallus
    (Phallus ou pénis ? c’est selon)
    Et il ne viole pas la femelle.
    Mais le vagin de celle-ci est normal.
    Freud que dis-tu de cela ?
    C’est un impuissant obsédé…Non ?

    Mais chez le clanguda hyemalis, lui
    C’est le contraire, il a un long phallus.
    Et lui, viole la femelle,
    Mais elle a un vagin en tire bouchon
    Pour empêcher la pénétration.
    Et toi Lacan, quel est ton avis là ?
    C’est une hystérique pour sûr …Non ?

    La Télé-espace
    Etes-vous au courant,
    Qu’il y a des parkings,
    Situé sur la ligne imaginaire
    Qui relie la Terre au Soleil.
    Dans l’espace quelquefois
    Que vous voudriez allez y
    Faire un tour à la pose café,
    Chemin le plus court
    Pour faire des économies !

    La télé-médecine
    Chose plus banale, le foie gras,
    Parce qu’il y en a qui doivent
    En manger tous les jours à
    Quatre heures sur une tartine beurrée,
    Bref , nuirait à la mémoire,
    Attention, hein, au foie gras !
    Mais ça c’est bien fait
    C’est l’oie qui se venge
    De l’avoir rendu malade,
    A la longue elle en a marre !

    En méditerranée nous avons
    Une algue tropicale inquiète,
    Comme elle est stressée,
    L’Ostréopsis, elle migre,
    Question de comportement !
    Si vous la rencontrez,
    Elle vous refilera ses symptômes,
    Respiratoires, évidemment !
    Il faudrait lui refourguer un peu
    De Valium à celle-là…ou un coup
    De serpette ….Enfin !
    Ce que vous avez sous la main.

    A 1 mm près, on sait où se
    Trouve le centre de la Terre
    Super !à cause de l’élévation
    Du niveau de la mer et de
    La fonte des glaciers,
    C’est d’une importance extrême
    De l’ordre du millimètre.

    Et pendant ce temps-là
    Je suis là ,moi, simplement là,
    Souillon de culture,
    Inculte, planté sur terre qui évite
    Les pendules, les interdits,
    Et profite du rayon de soleil,
    Qui voudrait bien qu’on le laisse
    Rêver, manger, imaginer, marcher,
    Naturlurer, peinturlurer, chantonner,
    Respirer, regarder, ne pas se faire disloquer.
    De tous les côtés, simplement là.
    Qui s’occupe de simples hommes
    Dont les maux sont plus terre-à-terre.
    Et qui veulent tout simplement vivre.
    Et au mieux avec cette terre de rêve.
    Et je sais que sur le terrain les sciences
    C’est bien joli, utile, mais peu y ont accès.

    J’ai rencontré des sidéens que
    L’on avait trépanés, peu avant de mourir.

    J’en ai rencontré des enfants cancéreux
    Malheureux, à bout de souffle.

    J’ai rencontré une jeune droguée,
    N’avais qu’une jambe prothèse,
    De la sécurité sociale, le moignon
    Blessée, chaque jour qu’elle a vécu.

    J’ai rencontré des mourants,
    Où il n’y avaient pas d’établissement
    D’accueil pour leur fin de vie.
    Comme il est conté.

    J’ai rencontré le non-droit et aux soins
    Pour tous.

    Des lois nons encore appliquées
    aux handicapés.

    Des non droits au logement pour tous.

    J’ai rencontré des gens des camps, ou
    Qui ont subie la guerre…

    J’ai rencontré

    J’ai rencontré …..

    Laissez nous rêvé un peu s’il vous plait.
    Regardez simplement là.
    Il y a tant de souffrance sur terre.
    Près de l’homme et de nous.

    Les hommes ne supporte plus
    L’anormalité, pourtant c’est beau

    Après l’atomique il y a eu le napalm
    Après le napalm la guerre chimique
    Après ….Avant… ;
    Apès…

    Mais j’ai quand même bien rigolé
    Surtout avec « ötzi »assassiné !
    Les faits divers en font tout autant !

    Mais c’est aussi très intéressant
    Et sans doute faites aussi votre métier
    Avec passion.

    Marie-Lise Ehret
    et voilà ce que l’on appelle déchéance de langage commun quoi ni plus ni moins

  159. Charabia

    Panthère noire est piégée,
    Elle tourne en rond dans sa cage,
    Fait les cent pas de long en large
    Au zoo de Vincennes qui agrée.

    Dans la structure articulée
    Dans celle du sujet piégé,
    Le fantasme relatif au streeptease
    Le second en son désir d’être analyste

    Mais comme les signes sont dépendants
    Du trait unaire des deux ;
    Laquelle implique la perte de l’objet a,
    Elle ne s’y retrouve pas.

    Elle tourne là, comme la panthère noire
    Fait les cent pas de long en large

    Charabia

    marie-lise Ehret
    là le désir ne m’apartient pas apparemment

  160. Dis moi jouissance

    Dans quel fourré tu t’es planqué ?
    Vous pouvez y aller tiens, critique,
    Dans mon fouillis de mots
    Pour essayer de trouver les clefs
    D’une analyse structurée,
    Structurale par tous les temps,
    Automne été printemps
    Une langue étrangère erre,
    Et les mots se téléguident
    Bien au-delà de vos critiques
    Mais il ne suffit pas de se tenir
    A une grammaire, encore
    Faut il pouvoir remonter
    à la source même
    dans quel fourré tu t’es planqué

    nul n’est sensé qui ignore la loi
    nul n’est insensé qui ne l’ignore pas.

    Marie-Lise Ehret
    là encore moins (deux) mais plein de poème entre temps ont été complètement effacé tellement sur imposé la moire, ect ect ect enfin de compte un langage morcelé ou mon propre imaginaire et symbolique à été viré

  161. Dracon

    C’est un enfant qui a une poutre dans l’œil gauche
    Et une flèche dans l’œil droit.
    A cause d’un voilier dans une bouteille,
    Il avait l’art et la manière d’y faire rentrer.
    Au bout de la table de pêcheurs calypso
    Où les chiffres sont inversés 3, 2, 1 zéro.

    Il y a très, très, longtemps, Dracon,
    Edicta les lois écrites avec du sang.
    Archonte sur monographe,
    il avait le droit législateur,
    Mais lui au moins il était franc,
    Il le publiait carrément.

    Il céda le bail à Draconien,
    Qui fait suivre un régime sur terre
    Voir inhumain, ça ne change guère,
    Aussi austère, aussi sévère,
    Toujours avec du sang
    Pigmenté d’enfant vertical,
    Celui d’ enfants soldats.

    Marie-Lise Ehret
    on en arrive aux petites chansonnettes habituelles sociale hein

  162. L’elision

    Erre :

    À l’écrit, à l’oral,
    Ou dans le compte des syllabes,
    Vel de la suppression de la voyelle finale
    D’un mot lorsqu’il précède un mot
    Commençant par une voyelle ou un h muet.

    Hères

    Biche, âgée de deux ans, bramant,
    Se tenait dans les orées de Sylve
    Errant de clairières en clairières
    Mystérieuse lasse et solitaire
    Parmi les genets odorants
    Les feuilles de myrte fleuries.
    Prises dans les serres des œillères
    Effrayée, du regard fixe des loups.
    D’un paysage avisé, glacé et givré.

    Hare ou Héra ou Rhéa ou Antigone….. passant par là…

    Ce n’est qu’un cri
    Destiné à ameuter les chiens,
    L’apparition d’un phonème
    Non étymologique,
    A l’intérieur d’un mot
    A l’intérieur d’une chaire
    Rien que pour des raisons
    D’euphonie dépend/thèse.
    Aucun mort n’enterrera,
    Les morts l’enterreront avant.

    L’erre

    S’élide et s’efface
    Devant un élément volcanique initial
    Vraiment volcanique, vraiment initial.
    Elider pratiquer une recoupe pronominal.
    La base même du volcanique.
    Sa vie.

    Herr, je laisse ça à Freud et à Lacan
    Ils ont assez d’ego pour deux.
    Comme hercule.

    Ehren ,

    Héros de sa vie, d’antihéros,
    C’est se tirer une bale dans la tête,
    A chaque Tenue Du Fil Hasard
    Quand le hasard tire un peu trop
    Sur la corde raide. Merci !
    Tiens même les sciences biologiques
    S’en mêlent ça fait métapsychologie.
    Allez donc savoir si c’est le hasard
    Qui vous prend la main,
    Ou si c’est l’inverse….

    Vous me répondrez que l’inverse
    N’est pas l’opposé…

    Je vous répondrai que si
    Tout dépend ou vous avez les
    Deux moins, que rien, à l’origine.

    Si vous attendez après le hasard
    Pour Bouffer essayez toujours vous,
    Verrez ce que ça donnera et qui
    Vous bouffera.

    Les pulsions moins le besoin
    Ça craint…mais c’est facile
    A atteindre…..mais ça aussi
    Parfois c’est la réalité.

    Marie-Lise Ehret
    et là avant la fin on raccroche aux mythes hein ?
    pas n’importe lesquels mais ceux de perpet

  163. Entité

    Oh !Essence d’un Etre,
    Du Mal-être d’un Etre,
    D’une chose a être,
    D’une chose non-être,
    Ensemble aveugle et aveuglant,
    Géométriquement tien
    Géométriquement mien
    Géométriquement sans liens,
    Ensemble de chiffres
    Imprononçable
    Deux fois six
    Abominable, imprononçable !
    Treizième lettre de l’alphabet
    Où seul le zéro y est admis,
    Où manque le S le E le H le T aussi,
    Remise dans sa tragédie,

    Je vous maudis !

    Chiffrable, définissable,
    Un mur à mur sans faille
    Font face aux failles,
    Indéchirable, la tâche,
    Démaillage, dommageable,
    Le pied dans la marre,
    Ou seule la vie,
    Danse avec la mort,
    Où le troisième n’a plus de ressort.
    Ou l’ensemble des vies,
    Son grain de sable,
    Poussière de vie,
    Loin, là-bas, sur la mer étale,
    Sur un désert de sable,
    Au loin là-bas s’étale
    Gluant et sale.

    Je vous maudis !

    Remise sans horizon
    Sur un double fond sans nom
    Ou seule la main de la mort
    Vous tire en terre, matière,
    D’un horizon sans trace,
    Terre et Mer pointillées,
    De failles béantes,
    Où l’objet n’y a plus sa place,
    Qu’une marionnette démantibulée,
    Dont les fils sont enchevêtrés,
    Impossible à retrouver,
    D’une girouette, qu’on fait tourner,
    Autour d’un piquet articulé et fixe,
    D’une bobine qui n’a aucun retour,
    Sans fil et sans recours.
    Répertoire exhaustif,
    D’une loi vaine, cruelle,
    D’un cercle de deuils forcé,
    D’un imaginaire morbide,

    Je vous maudis !

    Que la matière épuise,
    Rendu sans propriété aucune,
    D’une réalité concrète,
    Pour vous abstraite,
    Sans fondation d’existence
    N’ayant que son absence
    Rendu, redevenu, silence,
    A l’origine de son bruit de son.
    Objective et consciente.

    Je vous maudis !

    Oh !créativité avant l’heure estropiée,
    Où le souffle de vie amenuisé,
    Où la mémoire ne peut s’y inscrire au passé
    C’est elle qui l’à fait survivre.
    La femme mise à la voix passive,
    Le vif et gaie n’est plus de mise,
    L’imaginaire y est terni,
    Les sentiments avilis,
    Le désir aussi,
    Le langage avec lui,

    Je vous maudis !

    Marie-Lise Ehret

    ça c’est le pompom de mon identité vous vous foutez de moi carrément

  164. Homo Stupide

    Laissez moi ma bêtise s’il vous plait,
    Elle n’est peut-être pas l’intelligence
    Mais elle est au moins elle humaine
    J’aime en rire, tel le ferait l’enfant.

    Elle n’est pas l’idiotie,
    L’homme sans qualité, Musil
    J’en ai assez, la déconstruction aussi,
    Ainsi que tous ces écrivains tristes.

    Peut-être sera-t-elle une arme fatale
    Peut-être sera-t-elle un arsenal amicale
    Peut-être sera-t-elle un cafouillage infernal
    Peut-être sera-t-elle un timbre aliénale

    Qu’importe ma bêtise à moi est là
    Faites donc comme moi !

    Prenez un joli paquet textuel, enrubanné,
    Enveloppé d’un charmant papier coloré,
    Un signifiant, un signifié, si vous n’en avez pas,
    Vous allez en acheter au magasin du quartier,
    Bref, vous improvisez, vous débrouillez, quoi !
    Versez le dans une vieille marmite en cuivre,
    Les vieilles marmites font de la meilleur cuisine,
    Ajoutez y un peu de sel et de poivre,
    Vous pouvez y mettre du sucre aussi,
    Ça c’est essentiellement pour moi,
    Pour ne pas trop grincer des dents,
    Vous mettez le tout à petit feu à mijoter,
    Et vous touiller avec un peu de saindoux,
    Touiller, c’est mieux avec une spatule en bois,
    Doucement, pour que ça n’accroche pas,
    Lentement, surtout que ça n’accroche pas,
    Cela en dénaturerai le goût mêli méla,
    Y rajouter une pincée du Receleur du temps,
    Une pincée du Brocanteur d’idée du coin,
    Eteignez et laisser bien refroidir.

    Ça y est vous avez gagné !

    Plat éminemment réussit !

    Si vous ne savez avec quel vin le déguster,
    Invitez un artiste, un vrai de vrai, de rigueur,
    Il vous dira avec quoi l’accompagner.
    Passez à table de suite,
    Ne le laisser pas parler,
    Votre art culinaire pourrait nier.

    Marie-LIse Ehret
    là il y a déjà 5 textes fractionnés que je ne peux plus relier

  165. Les organismes coupe-gorge

    Ce sont les amis Coupes-gorges,
    Des cercueils à rouges-gorges,
    Qui fourbes, émargent et acculent
    Un peu plus ceux qui sont dans la crotte.
    Coupe-gorge autorisé par l’Etat et le Droit.

    Chacun y trouve son écu, au début,
    Avec le temps, étranglera le pinson,
    Généralement ceux qui en ont besoin,
    Si possible, celui qui est déjà étranglé,
    Plus de travail, des oisillons et pas de pain.
    Prenez garde, aux canailles de petits chemins. !

    C’est je t’aime viens chez moi,
    Chez moi les taux sont le plus bas,
    Tu verras, ce que tu verras,
    Oui, mais entre-temps,
    On verra effectivement,
    Que le taux est journalier,
    C’est loin d’être journalier,
    Plus vous remboursez,
    Plus vous faites plumer.

    Et les petits rouges-gorges se mettent à crier,
    Au voleur, à l’usurier !
    Au voleur, au meurtrier !

    Ah bas les malfaiteurs
    Détrousseurs prêteurs !

    Trop tard, petits rouges-gorges,
    Vous vous êtes fait plumer !
    Avant, il fallait y penser !

    Marie-Lise Ehret
    vous comprendrez que la poèsie peut se lire à double sens aussi si on sait lire entre les lignes

    entre temps j’en étais à de vrais écrits poètique et créatifs (brucner) ça aussi ça m’a été fauché

  166. Marx mon « ami »

    Dit :

    – Nous avons trop penser le monde il faut le transformer !

    Moi je te dis :

    -Tu connais pas, Marx, l’histoire de la chasse au dahu ou de coquecigrue ?
    Un homme intelligent comme toi, quand même !

    – Pensez pas trop pour les autres transformez pas trop non plus !

    -Nous avons trop penser le monde il faut voir l’homme
    Comme un carrosse et pas comme une citrouille.

    – Commençons à vivre avant de philosopher et de spéculer les théories.

    La révoltée que je suis dit :

    – Existe-t-il une science qui enseigne à transformer,
    capable de réduire les esprits sous votre obéissance ?

    -Si vous en trouvez une faites moi signe ! j’obéirai pas !

    Sur ce, je prends mon âne par le main et lui dit hue ! avance !…
    C’est toujours l’histoire de la chasse au dahu !

    Je vais allé voir si j’en trouve un rue Monge on ne sait jamais
    Qui sait ? cette fois mon âne il me suit tout seul nous sommes
    Marchons de consort….

    Marie-Lise Ehret
    tout le baratin intello hein

  167. Psychanalyste universitaire
    examen
    De passera ou passera pas

    1)Avant tout examen, vous êtes déjà sensé savoir de quoi vous allez parler
    De psychanalyse….

    Qu’est-ce que la psychanalyse ?
    Qu’est-ce qu’un psychanalyste ?
    Qu’est-ce que l’inconscient ?….et tout le sain-fouin….Evidemment !

    Sinon allez frapper à la porte d’à côté,
    C’est préférable pour votre matricule.
    Au hasard….

    2) Ensuite vous devez pensez que vous êtes à l’université et pas dans la vie
    la logique n’est pas la même, ici c’est théorie….pas la pratique…..

    Sinon prenez le premier couloir, à droite,
    Vous aurez le temps de réviser vos copies.
    C’est préférable pour votre matricule.
    Au hasard….

    3) Ensuite vous ne devez pas perdre de vue que c’est un examen
    une série dé/preuve, que vous devez réussir pour obtenir
    un titre….

    Si vous ne voulez pas du titre
    Suivez la première flèche, à gauche,

    Si vous ne voulez pas subir la « question »
    Suivez le prochain couloir à droite….

    C’est préférable pour votre matricule
    Au hasard….

    4) ensuite vous devez tenir compte de l’examinateur
    « Exa « à forcément un emploi archaïque de puissance
    « Minateur », il mine c’est sont boulot, mais c’est aussi
    Un retardateur détonateur de compte-minutes.

    Si vous n’êtes pas prêt pour être explosé à la puissance 12
    Allez à la deuxième porte à gauche, devant vous…

    Poussez tout doucement la porte, mais sans faire de bruit,
    Et regardez bien la tête qu’a l’examinateur.

    S’il a une tête exa et un comportement minateur,
    Décampez vite fait et prenez de suite,
    la première flèche verte sortie de secours,
    elle est toujours allumée,
    vous ne pouvez pas vous tromper
    C’est préférable pour votre matricule
    C’est que vous l’avez échappé belle !

    C’est que ce n’était pas votre jour….
    Au hasard…

    S’il a la tête exa-seulement
    Tentez votre chance, souriez-lui
    S’il ne répond pas à votre sourire,
    Dites : excusez-moi, je me suis trompée de porte !
    Refermez-la doucement et filez…. !

    C’est préférable pour votre matricule
    Au hasard….

    S’il a un comportement minateur seulement
    Vous pouvez rester, les mines vous connaissez
    Souriez gentiment, dites bonjour,
    Ne soyez pas trop sur de vous,
    Ce n’est pas bon, le minateur…
    Lui il aime donner la question.

    Allez vous pouvez y aller
    C’est préférable pour votre matricule
    Au hasard de la question……

    Marie-Lise Ehret

    **

    Mathusalem

    Devinez ?

    Aujourd’hui, j’ai vu mathusalem,
    Je vous vois venir…Eh ! Non !
    Certaine que vous ne pensez pas
    Ce à quoi moi je pense en cet instant.
    Dans les White Mountains de Californie
    J’ai vu sans voir, en faux quoi !
    Qu’importe j’ai voyagé sans voyagé.

    Imaginez :

    C’est un pin magnifique de toute beauté,
    De quatre mille sept cents années,
    Son tronc est superbe, noueux, imposant,
    Que bien des galopins aimeraient à escalader.
    Il existait déjà sous Kheops,
    Lui, en cet instant, je m’en balance,
    Cet arbre est aussi merveilleux
    Et solennel que la pyramide de Gizeh
    Et pas besoin d’esclaves pour cet art précieux,
    Dame nature, toute seule l’a fait, comme une grande.

    Devinez ?

    Il vit à plus de trois mille mètres
    Il est intelligent lui il va haut se percher
    Comme ça, on lui fiche la paix
    Et l’homme n’ira pas le dénicher
    Ni le saccager c’est trop haut pour lui,
    Il est trop paresseux, l’homme, pour aller là haut,
    Ou le disséquer par petit bout pour l’étudier.
    Heureusement…il pourra durer

    Voyez ?

    Il pousse dans le froid et au sec
    Raison de plus pour ne pas y aller.
    Il n’a qu’une toute petite croissance l’été,
    Et ne fait pas plus de 16 mètres de haut,
    Il faut voir son tronc ! c’est merveilleux
    Ses nœuds, ses veines inégalées, inimitables,
    On pourrait dire que c’est un arbre retardé,
    Vous vous trompez il est simplement magnifique.
    Dommage que la photo est écrite
    Et divisée sur deux pages.
    J’aurai aimé le mettre sous cadre.

    Il y a tant de chose dans la nature
    Simplement superbes si l’on sait regarder
    Et s’y attarder….

    Voilà je voulais vous donner l’envie
    De le connaître, c’est fait !

    Marie-Lise Ehret
    inutile de dire que là le langage fini

  168. Shakespeare encore lui,

    Shakespeare encore lui,
    Parviendra à apprivoiser
    Les furies…..

    Tout ça est bien joli
    Mais il lui en a fallu
    Du temps et du talent.
    Moi je n’ai rien de tout ça.

    Et puis vous avez vu un peu
    Tout ce sang
    Il en a plein les mains
    Et tout le temps
    Sur sa page blanche j’entends.

    Alors Shake/espere,
    J’irai peut-être te voir jouer
    Au théâtre ou ailleurs, autre part,
    Pour moi ça veut presque dire nulle part.
    Mais je ne te relirai pas.

    Parce que le théâtre, à lire,
    C’est pas vivant, ensuite,
    Parce que je n’aurai pas le temps
    De lire les vieux et les jeunes croûtons
    En même temps.

    Platon, Averroès , tout ça …tiens
    Et Gide alors parlons en !
    Et Hegel et Marx et Descartes, tiens
    Moi j’ai jamais aimé Descartes,
    Ah, non mais !
    Vous ne croyez quand même pas
    Que je vais me repayer Duras, Wolf
    J’en ai marre des gens tristes,
    Et Coût Fontaine ou pain perdu,
    Mais où est-ce qu’il a été pêché ce
    Truc là Lacan …tiens j’ai voulu
    Lire les Nourritures Terrestres.
    Tu parles de nourritures je n’ai pu
    Les finir…je ne veux pas, d’une
    Tête encyclopédique, je veux vivre.
    Eh ! là !

    Déjà que c’est le foutoir
    Avec la psychanalyse
    Déjà que c’est le foutoir,
    Avec les vieux qui parle en clair
    Si clair que ça n’en finit jamais .
    Parce que le trop clair renvoie ailleurs.
    Avec les moins jeunes qui font tout pour
    En rajouter en plus rigollot,
    Mais en plus compliqué aussi,
    Moi si j’écoute tout le monde
    On finira par m’enterrer à 100 ans
    Assise sur ma chaise avec
    Mes lunettes et ma bibliothèque..
    Comme les pharaon. .en lisant…
    Aux lueurs d’Osiris veillant sur moi
    Dans un l’au-delà qu’il n’y a pas.
    Quand au père alors là j’y serai
    Encore même après tout ça.
    Je vois le tableau d’ici !
    Même celui que je ne verrai pas.

    Et c’est le foutoir
    Sur mon pupitre avec des
    Feuilles volantes et gribouillées
    De dehors note et de dedans note,
    Déposées aux quatre coins de la pièce,
    Mais, ça c’est moi qui m’éparpille.
    C’est normal je vais toujours voir ailleurs,
    Sauf que des écrits moi j’en ai partout
    Et nulle part….tout est épars…
    Plus il y a de monde dans l’inconscient
    Plus il y a de recherche normal,
    Comme je dis plus il y a de fous
    Plus on rit mais plus on cherche aussi.

    Je ne sais pas m’organiser et je sui paumée
    Sauf pour mes analysants …ça ce n’est pas
    Pareil….pour moi….

    Basta je vais faire le vide mettre ma maison
    En ordre et puis après tout je ne suis pas pressée.
    Tout doux…arrêter ces écrits stupides.
    Je ne veux pas une tête encyclopédique
    Je veux une tête claire…trop de culture
    Ce n’est pas bon.

    Repos jusqu’en septembre.
    Du temps pour moi.

    Marie-Lise Ehret

    et nous voici à tout ces grand de l’éclatement déconstruction dont moi je ne faisait pas partie

  169. Désir

    Ce n’est pas compliqué
    Ni plus ni moins qu’en mai

    Ce n’est pas compliqué
    Ce que j’avais au moi de mai

    Ce n’est pas compliqué
    Puisque je n’avais rien

    Je n’ai rien à retrancher.
    Qu’à travailler dans la gaieté.

    J’aime ce que je fais
    Contrôle dans la gaieté

    J’aime ce que je fais
    Apprendre avec curiosité

    J’aime ce que je fais
    Tout patient étant unique

    J’aime ce que je fais
    Aucune théorie n’est pour lui

    J’aime ce que je fais
    Et doit faire impasse sur la théorie

    J’aime ce que je fais
    Parce qu’un individu n’est pas théorie

    C’est pas compliqué
    Juste savoir se démarquer

    C’est pas compliqué
    Puisque mes patients guérissent

    C’est pas compliqué
    Je ne serai jamais perverse eux

    J’aime ce que je fais
    Et pour eux il n’y aura aucune refente

    C’est pas compliqué
    Et pour eux aucune violence.

    J’aime ce que je fais si ce métier
    Reste humain et pas bardé de théorie
    Ce n’est pas compliqué
    Juste les aider.

    Plus on se plonge dans la théorie
    Plus on se mélange les pinceaux

    Parce que quand même
    J’en ai trois qui s’en sont sortis
    En un an…et c’est le plus important !

    Un bon psychanalyste ?
    Est celui qui sait rester à sa place d’humain.

    Et il n’y a aucune raison
    Pour que je sois psychanalyste triste.
    Pas question !

    Et je vais récupérer mon imaginaire
    D’enfant si vous le voulez bien !

    A quoi sert un psychanalyste
    Sans vie ?

    Et que c’est vrai il faut retourner à Freud
    Parce que à la fin Lacan ….tu…..dé….

    C’est quoi un bon psychanalyste ?
    Chacun y apporte sa pierre.
    J’aime autant :
    Ferenczi, Winnicott, Alice Miller,
    Maleval, Green, Safouan,
    Leclaire, Laplanche…..
    Chacun à sa façon y on déposé
    Quelque chose de leur expérience.

    Et je vais continuer à aller au contact
    Direct de la population c’est ce qui me
    Convient le mieux, même si ça dérange.
    Au contact direct de la population.

    L’important pour un psychanalyste
    Et de faire qu’il y ait psychanalyse
    Et un désir pour son patient.

    La théorie là dedans elle passe
    Bien en second, un patient n’est
    Pas une théorie.

    L’important c’est le désir du patient.
    Je serai une psychanalyste vive et gaie

    Marie-Lise ehret
    et puis là en mai j’aurai le droit au premier appel agressif d’une mise en fin d’analyse sur SMS et quand je me présenterai à sa porte l’enchainement commence
    a noter que la le noyau ne m’est pas encore revenu en pleine figure
    Mais que j’ai eu droit quand même à un vidage de sang inextressite hein mais bien en 2005

  170. Dis moi Saussure

    Dis moi Saussure encore toi,

    Dis moi, chaussure !

    Quelles sont tes langues originelles ?

    Les deux s’il te plait ….

    Ensuite je te dirai

    Comment il te faut parler,

    Comment il te faut disséquer.

    Je trouve les mots sont plus jolis

    Avec de la couleur

    Et le son des rimes qui font la voix.

    Il y a un langage du cœur (imaginaire plus profond, pas appris, c’est le sensible)

    Un langage de tous les jours avec lequel on peut très bien s’amuser aussi

    Moi vos déconstructions à tous ça ne me fait pas rire…mais pas du tout….

    C’est pas parce que je n’ai pas eu de langage ou épars et de toute part que je ne sais pas

    M’exprimer…….revois ta copie ……Saussure….je ne veux pas être décortiquée….

    Parce que la déconstruction j’en ai assez !

    Je te dirai comment tu dois parler
    Comment tu dois disséquer.

    Marie-Lise Ehret
    language appris en prime

  171. Il y a des silences

    Il y a des silence de femme
    Tels les kyrielles de chats,
    A la Nuit de Saint Jean.

    Des silences de femmes place de mai,
    Qui appellent, en vain, leurs enfants,
    Lasses, de larmes acidulées et âcres,
    Dépouillées, du canevas de leur chair.

    Des silences, oh, femmes ef/fables !
    Parce que vous êtes nées femmes,
    Lynchées, excisées, violées, a côté,
    Derrière, jamais à la droite du père.
    Votre sensualité et désir amoindris.

    Oh , femmes nubiles !
    Dont le sang exaspère les religions,
    Les cheveux, visage, impures et sales,
    Que dissimule et camoufle en paix le châle.
    Tentatrice de tous les pêchés du monde.

    Si, vous êtes créatrice !
    Enceintes, maléfiques jusqu’au relevailles,
    Responsables de faire tourner beurre et lait.
    Destinée à laisser à la moindre envie,
    Une tâche sur la peau de leur petit.

    Oh, femmes, coupables !
    Interdites de franchir la porte principale,
    Lavent-elles le linge dans la rivière,
    Maléfiques, en chassent le poisson.
    Participant à la préparation du blé,
    Funestes, elles attirent la rouille.

    Oh, femmes, hors gravidité !
    Blâmables par nature de ne pas creer,
    Vous avez le cœur sec et austère de don.
    Inévitablement, jalouses, envieuses, cupides,
    De celles qui portent le fruit, tant convoitise
    Telle, une maladie contagieuse ou épidémie.

    Oh, femmes, meurtries !
    Abandonnant leur corps, méprisables et infâmes,
    Prix du pain, à céder pour sustenter leurs petits,
    Félin à dents de sabre, parfois pour les protéger.
    Qui en tant de guerre faites si bon office !

    Oh, femmes !

    Il y a des silences
    Comme des silences de chats,
    A la Nuit de Saint Jean.

    Marie-Lise Ehret

    et alors comme d’habitude quoi !

  172. Mon inconscient m’a dit

    -Ecoute-moi, pour une fois
    Prends ta boite couleur pondéra,
    Sous le bras, elle est là, avec toi,
    Refais, le chemin à l’envers,
    Attends le mois de mai, allez, va !

    -Quoi ? Comment ? Qu’est-ce ?
    J’ai fait la sourde oreille, inquiète,
    Que dis-tu dit ? Quand ? Oui ?
    Ai froncé les sourcils, espiègle,
    Un peu braque et paresseuse aussi..
    Même, que s’il existait un autre point
    D’interrogation, je l’aurai volontiers, mis là.

    -Cherche, tu sais ! m’a-t-il répondu.
    Jamais il ne fait de baratin, lui.
    Ni de Bécassine en Amérique,
    Ni de Tintin au Tibet, non !
    Clin d’œil et sourire aussi .
    Sub/séquent, lui ! au suivant !

    -Oh , nenni, je te vois venir !
    Plus on travaille, plus c’est galère.
    J’ai fais déjà plusieurs fois
    Le tour de la place, sirène hurlante,
    Au rond-point du feu follet.
    J’ai vu la tête de Gödel dépassant,
    De l’ambulance de Fernand Raynaud !
    Horreur ! Non, mais ! Halte-là !

    -Débrouille-toi toute seule,
    Ma petite psychanalyste !
    Rétorqua mon inconscient.

    Ah ! Comment voulez-vous refuser,
    Une injonction au travail,
    Dite si gentiment, impossible !

    -Comme il me connaît bien
    me dit deux mots en passant :
    Arrêtes de révolutionner, tais-toi,
    Tu sais très bien, que cela ne sert à rien.
    J’ai cru là entendre la voix ,
    Du père Lacan tout craché !

    Alors, j’ai fermé les yeux, délicatement,
    J’ai ouvert mon livre d’images,
    Je repris le chemin d’où ça parle,
    Où ça parle vraiment !

    L’herbe verte lisse sous mes pas,
    Se plissa au souffle léger du vent,
    J’ai repris le chemin du sommet,
    Une douce odeur de lavande et muguet,
    Vint me saluer tendrement en passant.

    J’y ai retrouvé ma cabane,
    Avec mon symbolique à qui parle,
    Lui aussi, vraiment et oui !
    Même que c’est tout un cirque,
    Dans ces gélivures et criques,
    Mais il est là gravé en ma mémoire.
    Tranquille, me suis dit, rien ne presse,
    J’ai vu quelqu’un aller au deux puis un, puis
    Un au deux, puis trois qui ne répond pas,
    Puis un et trois allant vers deux, …….
    Vous ne comprendriez pas.
    Je me suis allongée et assoupie.

    Dors sereine tu as le temps
    Pour le reste mai n’est pas
    Encore de retour, attends.

    Marie-Lise Ehret
    mon inconscient à dit en 2005 mais jusqu’en 2009 on m’aura tout simplement cassé
    moi de mais porter plainte

  173. La louve,

    Filet de pêche qui tend la main,

    Entre deux entrées opposées, serein,

    Vil animal et frêle humain,

    L’entrée du monde profonde et sombre,

    Orée de vie, automne aussi.

    Non, ne pleures pas, petite

    Allez viens, tends moi la main !

    Filets de pêches qui sont des baignes,

    Avant d’y percevoir ombre et lumière,

    Portelone chétive en vis-à-vis,

    Sèches tes larmes, je t’en supplie,

    Allez petite,….donnes moi la main.

    Filets de pêches prémices du rire,

    Qui sur la toile esquisse et gifle,

    Arrime les déchirures et lisse,

    Ordonnée sans raison et passion.

    Allez petite…lâche moi la main !

    Vas, ne t’arrime jamais à rien,

    Allez petite n’ oublie pas ,

    Que je suis là et t’ai tendu la main.

    Marie-Lise Ehret
    voilà mon filet de pèche d’origien
    avec le mépris de celui du psy
    si vous allez voir en grec et en latin vous aurez aussi compris

    des textes quand même de recherche sérieuse se sont tout simplement volatilisé

    deux textes constructifs auront fait poubelle parce que deux hommes sont intervenu alors que je m’isolais

    le travail comportait la peinture
    la langue
    et l’art en général ceux que je pratique bref tout ce qui est personnel et parfois m’a demandé presque deux ans de travail…… volatilisé

  174. Il est tard, petit,

    Il est tard petit,
    Va vite te coucher,

    Ta frimousse est lourde,
    Sur tes bras croisés.

    Il est tard, petit,
    Va donc, te coucher,

    Tes paupières clignotent
    Sur tes prunelles lassées,

    Il est tard, petit,
    Va donc, te coucher,

    De ta petite chaise
    Ton corps engourdi va bientôt sombrer.

    Il est tard, petit,
    Viens donc, te coucher,

    Un sourire sur tes lèvres
    C’est tendrement déposé,

    Il est tard, petit,
    Viens , je vais t’y installer,

    L’étoile de tes songes,
    Tu as trouvé.

    Il est tard petit,
    Dors, petit dors,

    La clef est déposée
    Dans tes petits poings serrés.

    Il est tard petit,
    Dors, petit, dors.

    Je t’offres un baiser
    Pour t’accompagner.

    Marie-Lise Ehret

    et alors ce genre de bêtise qui me fera pencher sur les écrits de femmes….chemin comtines

  175. Langue maternelle

    A la fois,

    La cible et la source,
    Au propre et au figuré.
    Un tantinet agglutinante
    Au propre et au figuré.
    Contesté de tous les côtés
    Au propre et au figuré.

    Anamorphose
    Métamorphose
    Anachronique aussi
    Antédiluvien
    Préhistorique
    Swakopmund.

    Un point c’est tout.
    Qui puis-je….. ?

    La langue paternelle ….

    Trouvez la vous-même !..

    La machine n’est …..point……programmée…..point

    marie-lise Ehret
    je vous en fait cadeau

  176. Langue maternelle 2

    Oh ! Que je l’aurais aimée,
    Précieuse et souple,
    Lueur, douce et languée.

    Eclair agile et harmonieux,
    De ce bel oiseau émaillé.

    Elle serait, tantôt lagune,
    Joyeuse, suave et gaie,

    Ornée de tendre bleu marine,
    Tantôt paisible étang côtier.

    Oh ! Que je l’aurais aimée.

    Marie-Lise Ehret

    une partie de moi va se révolté
    trop tard j’ai perdu ma langue

  177. L’art

    A force de déconstruction
    Déconstruction de déconstruction
    De ce siècle dernier.

    L’art devient effectivement
    Un tableau trempé dans la peinture
    Rouge qui se vend des millions.

    Un tas de rames de papier blanc
    Qui n’a ni queue ni tête.
    Art actuel rue du Chef de la Ville.

    Un art qui ne sait plus parler
    Avec des couleurs et des mots
    Un art dénué de sens et de sentiment.

    Un art conceptuel poussé à l’extrême
    Où tout est dénué de sens et de sentiments
    Photo d’une chaussure dans l’escalier,
    Une culotte pendue avec des pinces à linge
    Une poubelle, Rue Louise Weiss.

    Un art ou l’homme est objet
    Et est vide de sens.

    A force de déconstruction
    De ce siècle dernier.

    Un art moderne qui est mort de sens
    De confusions conceptuelles
    Pris empiriquement.

    A force de déconstruction
    De ce siècle dernier.

    L’art vise si bien l’analyse,
    Conceptuelle et normative,
    Unité normative des notions,
    Principes des institutions
    Qui encadre le fonctionnement
    Des communautés politiques.
    Simplement.

    Où l’homme est pris pour
    Ce vide même et c’est bien
    Représenté dans cette société moderne
    Le vide même de l’homme.

    Un art qui ne représente plus
    Ni singularité ni l’individu,
    Ni affectif, ni voix, ni sens.

    A force de déconstruction
    De ce siècle dernier.

    Qui annule tout sentiment d’homme
    Où l’homme devient objet d’art
    Le corps peint et utilisé, exposé,
    Et ça se vend des millions.

    Un homme sans valeur et sans qualité,
    L’homme d’une société psychotique
    Sans sens.

    Et ça se vend des millions.

    Marie-Lise Ehret

    et j’ai perdu mes arts (expressions diverses encore une fois)

  178. Le sans faute
    Le sang faute

    C’est ma faute,

    C’est ma très grande faute,

    C’est ma phote d’ortho-graphe

    Je n’avais qu’à pas être là.

    Marie-Lise Ehret

    le fameux méaculpa que tous nous avons depuis cent ans même pour les non croyants

  179. Marge,

    A, tracé, dans la marge,

    Esquissé du cadastre.

    Exaspère les mots,

    D’une parole éclatée.

    Cardé de long en large,

    Cardé là dans la marge,

    A, glissé.

    Là, dans la marge !

    Marie-Lise Ehret

    un autre pompom on a copier le transfert sur ma réalité vécue j’en paierai plus tards les pots cassés

  180. Mot

    Juste

    quelques gouttes de nuit,

    quelques gouttes de pluie,

    qu’égraine l’enfant

    et la marguerite,

    égaillé,

    du mot

    vie.

    Marie-Lise Ehret

    et nous voici aux simples mots réduits qui sont une calamité chez moi…j’aurai du rester enfermer dans mes recherches j’aurai eu une chance plustot que d’écrire des conneries comme ça, mais voilà le temps presse il faut critiquer la théorie il y a le controle et tout s’enchaine trop vite

    pourtant dieu sait si j’ai essayer de tenir ce moment … mais je n’ai pas pu parce qu’en plus s’y ajoute la rhétorique drama dramd pour quelqu’un qui marche avec un lien en union

    les peintures d’ailleurs et statuettes vont suivre le mouvent du vide à partir de là

    Il faut vous dire que pour les créations multiple elles ont un ordre que je ne peux définir et instinctifs…. tout est désormais pour moi foutu

  181. Le mouton-pendule

    C’est un mouton con,
    Qui frappe une pendule,
    Si possible à répétions,
    Pour évaluer la résilience.

    Si la pendule résiste aux chocs
    C’est une pendule physique.

    Si la pendule est apte et s’adapte,
    A ses affronts de stresse intense
    C’est une pendule psychologique.

    Si la pendule est coriace et braque,
    Estampée d’une voile à antenne.
    C’est une pendule psychanalytique

    Si la pendule reste en morceaux
    Docile et douce et communal
    C’est une pendule normal

    Et le mouton-pendule ira gésir
    Mouton de panurge

    Marie-Lise Ehret

    je vous en fait cadeau

  182. me sans sens
    Homme sans qualité.

    L’enfant objet de Chalons
    Refendre est repasser sur l’enfant,
    D’écrits morts de déconstruction.

    C’est oublier la seule valeur d’un être
    Le respect d’une vie et d’un passé vécu.

    Que seul par son imaginaire et sa tête
    A survécu, riche de croches de morceaux
    De vécus…..

    Lui dire de tourner une page, qui l’annule
    Est aussi absurde que ce vécu et sa vie.

    On ne se construit pas avec du sans qualité
    Du sans sentiment, de la négation.

    On se construit avec du vécu et vivant
    Au milieu de vivant.

    Nul être que moi, ne sait ou mieux que cela Musil,
    Ce genre de déconstruction.
    Ce genre d’art est la négation
    Avec laquelle il n’existe aucune construction.

    L’art et les écrits statiques.
    Vide de sens.

    Et se complaire dans ce vide
    Où l’artiste s’enferme dans son propre vide
    En répétant indéfiniment son vide
    Il s’enferme et ne sait plus vivre
    Qu’à travers des écrits et des couleurs

    Plus que vide.

    De création d’un cercle de répétition.
    Obligé de deuil, de mort et de mélancolie,
    Auquel l’être a voulu, échapper.

    L’homme sans qualité Musil,
    Est la négation même de l’être.
    Tournant dans son propre vide.
    Qui n’exprime plus rien.
    Qu’une mort annoncée,
    Et déviée.

    La déconstruction ne construit pas
    Elle déconstruit le passé, le vécu,
    Même de l’individu, ce pourquoi,
    Il s’ s’était battu, pour survivre, Musil !

    C’est en oublier le cœur même de l’homme.
    C’est lui dire même qu’il ne connaît pas
    Le mot aimer.

    Marie-Lise Ehret

    et nous y voilà au psychotique sociale n’est ce pas vide, déchirure , séparation, trou enfin quoi vous avez oubliez le plus important en chemin

    l’art et les écrits sont daté avec le mouvement ascendant du coeur et que comme je le gueule à chaque fois, on ne peut dissocier passé présent et avenir… une flèche un sens de vie vers la mort tout simplement

    et à chaque fois on veut que j’efface monsieur louka à lui seul m’aura fait effacer mon ordi deux fois… basta je suis fatigué et si je me mets en colère ce n’est pas parce que j’ai la haine mais que je voudrais bien garder un tout petit morceau de mémoir pour mon unité profonde
    alors je rage et j’insulte parce que depuis trente ans …. moi je suis la perdante en tout meme en rythme de mot

  183. Q’est-ce qu’un philanthrope ?

    C’est un bienfacteur

    Qui poste une enveloppe

    Vide de bienfaiteur.

    Marie-Lise Ehret

    et nous revoilà parti vers l’humour bouche trou.
    je certifie que mes écrit vont avec la peinture et le reste ce qui est une certaine osmose (je n’aime pas ce mot) disont bien être avec soi. toute division et inclusion néfaste détruit oui

  184. Qu’est ce qu’un groupe ?

    Un groupe de loup c’est une horde
    Un groupe de vaches c’est un troupeau
    Un groupe d’hommes un troupeau de mouton cons
    Un groupe de psychanalystes…. ?

    Cherchez vous-même
    Je ne vous le dirais pas !

    Marie-Lise Ehret

    franchement ce genre d’humour est pour les hommes… je ne l’ai jamais eu avant même chez freud.

  185. Hippogriffes

    Les Vautours argentés d’essor d’ ,
    Déploient l’Appât diapré d’enfants sauvages,
    Ingèrent l’égide enroulée, Hospice et Auspice,
    Tel le macassar voilé , de folie dionysiaque,
    De sarments pastel, éclaboussés de sang.
    Sépulcrale anathème de glace et flamme.

    Elle naquit là, sans connaître,
    Fit retour une fois sans vouloir,
    Aurore miroitante, sans paraître,
    Limier d’albâtre de désespoir.
    Ville où je suis interdite de cité.

    Tite-Live sans détour, Rémus et Romulus,
    Le sang dans les veines ne se divise pas.
    A Schweitzer, Camus , E M Remarque,
    Vous êtes mes frères et vous savez cela.
    A force de désespoir, on y perd la voix,
    Ces dartres d’écrits morts, sur du papier,
    Pour aller en paix, mémoire d’harmonie,
    Mémoire qui cherche un accord, allez va !

    La guerre 14 éventra en ton sein pitoyable ,
    Tous les bébés mâles qui se trouvaient là,
    Les femmes affolées ne les déclarant pas,
    Alors les serres aiguisées, du vautour,
    Dans les maisons força les portes, entra,
    Et les délangea avec perte et fracas.

    Ta cathédrale magnanime pris feu,
    Et toute la ville, de pourpre, éclairée
    Eclats de fer gravés dans la pierre,
    L’oui d’ enfants, mémoire abasourdi,
    Vision de ce feu d’artifice, ahuri,
    Meurtre, lueur, absurdité de vie.
    De deux générations ensevelies.

    Lionnes épuisées de créer pour la postérité.
    Leur lègue, opiniâtre, refuse le mot assujettir.

    Oh toi ! Ville de sacre, ville de rois,
    Entre toi et Rome, est gravé un sillon sacré,
    Où d’un coup de pelle, du centurion Celer
    Survécu peut-être Romulus, mais ensanglanté.
    Le royaume pâle de Napoléon y fut couronné,
    Et comme à Strasbourg il y fut glorifié.

    Pâle tin , Avant tin
    L’un en a six et l’autre douze
    Légende tardive de deux.
    Comme mes deux fois, six littres de lait
    Deux reconnaissances non reconnues
    Plus une inconnue, refuse tout oh, raison !
    Non les femmes n’en peuvent plus.

    Entendez-vous, au loin, là-bas,
    Ces enfants candides !

    D’un côté comme de l’autre, filous,
    Escamoteurs, riant à gorge déployée,
    Courant dans les layons de vignes ;
    Le minois barbouillé de ce fruit doré,
    Odorant, parfumé, les cheveux ébouriffés,
    Les enfants ne saisissent jamais la division
    Naturellement, refusent de prendre parti
    Instinctivement, ils empoignent la vie.

    Entendez-vous, au loin, là-bas,
    Ces enfants, qui crient !

    Marie-Lise Ehret

    ceci me convient plus mais vous pourrez vous apercevoir que nous somme repartis vers la fondation de Rome et basta j’en ai mare

  186. Tiens je te donnes

    Bien ordonné

    Tiens je te donne
    Tiens donne pars
    Tiens je te prête
    Tiens donne rends
    Tiens je te redonne
    Tiens redonne pars
    Tiens je te prête,
    Tiens redonne pars
    Tiens pars redonne
    Tiens je te prête
    Tiens pars donne
    Tiens pars donne tout

    Trou

    Tien c’est à toi,
    donne
    Tiens redonne
    c’est pas à toi

    trou

    tiens tu n’as rien
    pas d’argent rien
    pauvre fille tiens
    tiens pauvre fille
    tiens pars redonne pauvre fille
    la pauvre fille redonne et pars

    trou

    t’as volé, t’en as pas
    rends ce que tu as volé
    tiens rends et pars ce que tu as volé

    trou

    t’as rien sur le cul
    tiens je prête
    tu t’en va, rends ce que je t’ai prêté
    redonne ce que je t’ai donné

    trou

    prendre rendre voler donner redonner partir coupé divisé, cassé brisé déchiré =identique
    cercle identique à l’infini
    toujours identique
    toujours nul, rien a moi
    rien de rien à moi

    x perdu

    objet sentiment
    toujours rendre
    ne jamais prendre

    Marie-Lise Ehret

    bien sur ce n’est pas mon objet
    mais si j’avais récupérer ma langue
    si on m’avait laisser mon harmonie de 2005
    mais non , ça ne plaisait pas
    cette union intérieure et extérieure et dans ma maison ensuite le corps lui prendra plus que sa part encore une fois…j’en ai mare des 36 kilos et de dégeuler mes tripes et de mouvrir les veines et les artères et tout le bordel les sursauts de deux mètres de haut la nuit ou je dois appeler SOS médecin qui d’ailleurs ne me donnera pas de tranquilisant…mais parlera avec moi, car là évidemement les psychanalystes se barrent à chaque fois… il y en aura un qui me dira de marquer les bouts de rèves qui font jonction et daté qui parlent vraiment de ma mémoire très très très précise et s’emboitent et parlent

    mais alors c’est l’enfer et je ne sais pas tout hein ce qui reste à venir…. la mémoire vive pour un être humain et dans les deux cas reprend ses droits sur tout ce qui a été détourner…. et plus on décentre plus les mémoires mnésiques elles sont deux sont ingérables ingérables… personne ne devrait toucher à ce noyau personne… surtout par de fausses histoire et fausse mémoire

    le cerveau et le corps de l’homme a un rythme biologique propre à chacun zut j’ai mes doigts qui suivent plus , une mémoire corporel de souffrance et de joie une mémoire psychique
    un rythme à ne pas trop affolé… et je ne parle pas de la parano injecté et des maladies psychiatrique pour soit disant être performant
    je n’ai pas le cerveau d’un homme ni la carure physique non plus et einstein j’en ai mare

  187. Qu’est ce que le Symptôme ?

    Un roman surgelé à qui on a coupé la tête

    Un arbre à thé de science infusion,

    Un hameçon à qui on a jeté le poisson,

    Une surconsommation de déités,

    Un théiste qui a perdu la théière,

    Une pierre où sera gravé votre nom

    Verset que seul l’auteur pourra lire !

    Marie-Lise Ehret

    ça aussi langage classique que nous pouvons remarqué depuis cent ans chez tout le monde
    Je certifie que la psychanalyse n’a pas avancé depuis 30 ans (pour moi) mais alors artistiquement c’est la cata… régression et copiage ….la cata

  188. Mon arbre

    Mon arbre à moi n’a pas de racines
    Elles se sont laminées dans les générations.

    Mon arbre à moi est pourri du dedans
    A de force de lui montrer sa négation.

    Mon arbre à moi n’est pas roi des forêts,
    Il est imaginaire ne portant pas de nom.

    Mon arbre à moi n’est pas ce baoba,
    Que les primitifs vénèrent, mais soumission.

    Mon arbre à moi a les branches sèches,
    Au milieu du désert s’est planté, s’excusant.

    Mon arbre à moi n’a pas de feuilles vertes,
    Il n’a jamais appris à profiter du vent.

    Mon arbre à moi n’a pas de fleurs vermeilles,
    Trop d’entailles sur son tronc tuent sa procréation.

    Mon arbre à moi est intemporel,
    C’est arrêté de grandir au milieu du temps.

    Mon arbre à moi un jour a tremblé,
    Sous ce soleil de plomb tout est pour lui non-sens.

    Mon arbre à moi un jour s’est couché,
    Sous la lune profonde sans émettre aucun son.

    Mon arbre à moi un jour a fait de la lumière,
    Sans les abîmer pour tous ceux avoisinants

    Un garde champêtre passant longtemps après
    Ne s’en aperçu pas, désagrégé sous la végétation.

    Touchant ? Non !

    Qu’est-ce qu’un arbre ici bas.

    Mais, suis-je vraiment cela ?

    4 – Sept. 2003
    marie-lise ehret

  189. Oui je me demande pourquoi j’ai fait deux analyse puisque les poèmes sont assez claire pour moi j’entends …. parce que je sais ce que je veux dire

    j’ai fait une pièce de théatre à trois personnage effacé
    et j’ai fait un poème à trois « perso » que personne n’a compris moi +moi destiné à un autre extérieur mais voilà ce langage là ne se comprend plus

  190. Strasbourg

    Je te demande pardon Strasbourg,

    Je suis venue te voir sans pouvoir t’apprécier,

    Les deux premiers jours ne peux ni boire ni manger,

    Chez toi j’ai un malaise immense dès mon arrivée,

    Chez toi je me supporte que l’esprit occupé,

    Je suis venu voir, le berceau de ma mère,

    Celui de mes aïeux sans me les approprier,

    A ton nom Strasbourg je ne peux m’attacher,

    A ton nom mes racines je ne peux puiser,

    A ton nom je n’ai pas ma place.

    Pardon Strasbourg pour la richesse de ta beauté,

    Pardon Strasbourg pour ton histoire écartelée,

    Pardon Strasbourg pour ta cathédrale magnifique,

    Pardon Strasbourg pour ta culture mitigée,

    Pardon Strasbourg pour tes religions diversifiées.

    Pardon Strasbourg pour ta population accueillante.

    Je resterai toujours sans patrie ni racines,

    Et je ne veux m’attacher à aucune terre, ni région,

    Je me reste fidèle même si le nom que je porte t’appartient,

    Nomade par ce monde je suis venue,

    Nomade par ce monde je partirai.

    Un jour dans d’autres circonstances j’irai te saluer
    Et comme une magnifique ville je t’apprécierai.
    7 – sept 2003
    Marie-lise ehret

    ça c’est le béton armé hein ?
    vous m’avez fait salir tout le monde
    Mais ce n’était pas moi …
    je n’ai jamais pu prendre parti pour mes familles ni de recueillages ni d’origine… la psychanalyse à un grave problème là

  191. -ceci était à terminer sur le site envolé
    Je divisai je crois par trois ou quatre ligne c’etait pour l’avenir….

    Triste jour d’été

    Oh ! pesant comme l’hiver,
    Elle avait décidée dans son souci de mère,
    De te reprendre de chez les grands parents.
    Tu avais huit années, moi à peine cinq printemps.

    Tous deux, assis par terre près de la cuisinière,
    Et nos cœurs d’enfants jurant de ne pas se quitter.
    Les deux mains bien serrées ne voulant se lâcher,
    Ames si lourdes et noires, immenses comme la mer !
    En moi résonnent encore tes cris, tes pleurs amers.

    Et ces mains qui ne cèdent pas, ce terrible fracas !
    Je te tiens d’un côté, ton père de l’autre te secoue,
    Tu te laisses tomber au sol et je m’accroche à toi.
    Contre la force des grands, lutter on ne peut pas.

    Et nos deux mains épuisées ont finies par céder.
    Ne voyez-vous pas que c’est mon frère, à moi ?
    Prière revêche et vaine, inquiète et désolée.
    Premier écueil de fiel de l’enfance envolée.

    On t’emmena bien vite annihilant tout remous.
    Là, seule, assise près de la cuisinière restai.
    Notre histoire, ici, s’acheva. Ne te revis jamais.

    * * *

    L’enfant que je suis ne comprend pas le silence,
    Le silence des adultes qui sont là et se taisent,
    Qui sans bouger, ni aider, ont assisté à la scène,
    Sent au fond d’elle quelque chose brisé, la confiance,

    Ressent en elle un autre déchirement, la lâcheté,
    L’abandon des protecteurs dans leur maisonnée
    Plus tard elle en comprendra la cause, leur douleur.

    Impuissante et déçue, porte un regard sévère,
    Aurait voulu un mot, un geste apaisant cette misère.
    Mais à cette époque, est trop petite ne saisit cela.
    Aux enfants jamais on ne parle en ce temps là.

    Elle sait qu’un jour aussi ça lui arrivera ce leurre,
    Les enfants placés ici n’ont pas d’appartenance,
    La grand-mère lui a dit, elle l’a toujours su hélas !
    Depuis ce jour elle sent qu’elle aura toujours peur,
    Avec le monde des grands elle prendra ses distances
    Se barricadera en vue de toutes les peines de cœur.

    * * *

    Puis j’ai navigué, ballottée de-ci, de-là,
    Comme le vent, n’importe où, assurément.
    Ne sachant plus où je me trouvais, comment,
    A quel âge, quelle région, quel fatras, cette vie là !
    Un peu tard j’ai cherché mon passé perdu,
    Pour me reconstituer en tant qu’individu
    Je t’ai recherché, mon frère avec ténacité.
    Quand je t’ai retrouvé de suite tu m’as contacté
    Quelle émotion, quand nous nous sommes revus !
    Amour immortel, après quarante deux années.
    Il faut vivre cela, jamais je ne l’aurai imaginé.
    Souche candide de l’enfance tu as tant de vertus !
    Nos liens inaltérés sont restés en sommeil,
    Nous rions, parlons, avec tant de simplicité.
    Moi qui avait tellement redouté ce réveil.
    J’éclipse le voile nébuleux de ma réalité,
    En proie à l’hiver mon âme solitaire reluit.
    Tu as deux beaux enfants, une femme jolie.
    Des trois paumés, la ratée c’est bien moi,
    Mon bateau erre sans fin dans les eaux obscures.
    Ton amour indulgent envers moi perdure.
    Je sens une rancœur ancrée au fond de toi,
    L’indifférence de ta mère, le manque de ton père.
    Nous calfeutrons notre séparation, ces éclats de fer
    Oh non l’enfant n’est pas toujours gai sans cesse !
    Il a ses peines de cœur et lueurs de tristesse.

    * * *

    Nous égrenons nos précieux souvenirs d’enfants.
    L’unique orange de Noël au fond de nos chaussons,
    Dégustée peu à peu, Oh, que le plaisir était grand !
    Ou ce Jésus en sucre, rares étaient les gâteries.
    Mais, l’amour chez ces vieux jamais nous ne manquons.
    Nous étions insouciants et amoureux de la vie.
    Le grand-père tuant les piafs avec son lance pierres,
    Que nous mangions au milieu d’une pomme de terre.
    Nous renâclions les soupes gluantes de tapioca.
    Avides des pommes dorées aux fours de grand-mère,
    De ses confitures de mûres glanées ici ou là.
    La vieille d’en face à sa fenêtre, véritable commère,
    Qui rapportait toutes les bêtises que l’on faisait,
    Le dos tourné, lui envoyait dix mille pieds de nez.
    Ah, ces cataplasmes de moutarde, ont trépignaient !
    Et les ventouses, l’huile de ricin ou de foie de morue,
    L’hiver, nos petits pieds gelés sur les briques chaudes,
    Ou bien au fond du lit. Oh, ces édredons douillets !
    Réunis le soir près de la TSF nos yeux papillotaient.

    Enduits de camphre ont ne passaient pas inaperçus,
    A mille lieux de là, on nous aurait reconnus.
    Livrés à nous, nous revenions les genoux égratignés,
    Des ronces dans les cheveux, les vêtements déchirés.
    Nous allions chaparder les tomates dans les jardins
    Voler les bigarreaux rouges dans celui du voisin.
    Dans le cimetière, aux morts donnions l’égalité,
    Redistribuant les fleurs au gré de notre équité,
    Chapardant des perles des couronne pour nos colliers,
    Et quelques jolies fleurs pour notre chère adorée.
    Sortant de l’école ont sonnaient à toutes les portes,
    Jusqu’à qu’on nous ramène par le coup à la maison,
    Où, là, nous attendait une bonne correction.
    Pauvres vieux ! Fatigués en ont vu de toutes sortes !
    Tes curiosités sexuelles ma fois bien innocentes
    Dans toute la maison firent un énorme scandale,
    Parce qu’au bord de la Marne, et bien je crois,
    T avais oublié de remettre ma culotte à l’endroit,
    Plus jeune et naïve que toi, n’y voyais pas le mal,
    Grand-mère offensée sévit la coupable insouciante.
    Et nous voilà, à cinquante ans en rions attendris.
    Oh ! Plaisirs simples, cadeau trop tôt repris !
    Dans tes jeux de garçon, gênante tu m’écartais,
    De m’accrocher à ses jupes la grande sœur râlait.
    Ce n’est pas facile d’avoir des vieux comme parents,
    Leur morale et leur éducation dates de cents ans.
    Le temps qui s’enfuit laisse comme une ombre
    Et l’enfant grandit au regard de ce jour sombre.

    * * *
    Mais ces pauvres nourriciers se sont évanouis,
    Leur amour a laissé dans nos prunelles éblouies,
    Ces liens, ces émotions, moments de grâce sans prix,
    Sur vingt et un enfants élevés, quelques un ont péri.
    Sans doute ne pouvant tenir tête à l’orage
    Ou trop ballottés, ou manquant de courage,
    Restant comme moi, au milieu du sentier sans âge,
    Comme un animal à l’instinct à demi sauvage.
    Avant de continuer chacun notre chemin,
    Tous trois, aux catacombes, irons les honorer.
    Ils seraient fiers de nous voir réunis, enfin.
    La petite émue dira en leur serrant la main,
    Vous êtes la seule famille que j’aie en ce monde,
    Je vous ai retrouvés et mon espérance profonde,
    Promettez moi, là, de ne pas m’abandonner.

    * * *

    Savez vous le pire c’est que cette enfant paumée,
    A quarante six ans passés ! 11 – Déb. Nov. 2003

    Marie-lise ehret

  192. Chalons en Champagne

    Bonjour, je suis là, seule, te souviens tu de moi ?
    C’était vers les années soixante, nue et sans toit.
    Comme une étrangère munie d’un pli précieux,
    Je viens mendier cinq ans de mon passé poreux.

    Ta gare est déserte. Tes rues sans âme, noyées
    Comme mon cœur, d’une accablante grisaille.
    Que vais-je découvrir ? La peur me tenaille.
    Comme je me sens irréelle à cet instant ployé !

    Oh Fastidieuse autorisation de la Nation !
    La Nation protège la Loi ; la Loi… la Justice
    La Loi… la mère ; le Préfet protège la Justice.
    Et l’enfant ? Qui est sensé le protéger, Nation ?

    Dédale de labyrinthes où je m’englue une année.
    Il faut les extirper ces jugements ensevelis,
    Rectiligne, kafkaïen l’Etat ! Exclut, interdit.
    Ils sont tenaces ces amputés du passé, bornés.

    Et je suis là à gueuler à tous, aidez moi,
    C’est à moi ce passé que vous détenez là !
    S’il vous plaît monsieur le Préfet, rendez le moi !
    Je veux savoir pourquoi j’en suis arrivée là.

    Oui, je sais ce sont des jugements de mineurs,
    Mais J’ai quarante six ans, toujours pas de passé,
    Oui, je sais on ne touche pas la mère légitimée,
    Vous me Volez et faites de moi un être inférieur !

    Ne serais-je dans ma vie qu’une demi portion ?
    Pourtant je vote, travaille, n’emmerde pas Nation.
    Vous surchargez jusqu’aux dates de naissances,
    Saisies de documents, est-ce là Droit en France ?

    Moi, je vous dis que ce Droit là est bien bancal.
    Ces enfants abandonnés, déplacés et sans nom,
    Ont plus besoin que tout autre de Vérité de fond.
    Dans cents ans ? La bonne blague, la mort en aval !

    Quoiqu’il en soit Chalons, je ne dis pas Champagne,
    Comme tu vas voir, à mon époque, on était vieux jeu,
    Dans tes miroirs, tes jugements l’étaient un peu.
    Mon parcours s’avéra une titanesque campagne.

    Après bien des suppliques vous m’avez entendu.
    Les débris absents si j’avais dû les extirper,
    Embourbée dans le limon je serai perdue.
    Alors, j’ai jugé en avoir assez pour exister.

    Chalons tu me dépouilles, Etat tu me possèdes.
    Pas de copie – pas le Droit – c’est à l’Etat.
    Ma vie est étalée, là, sur la table en tas.
    Je ne pourrai l’emmener, mon élan cède.

    Je vois mon passé défilé, ma gorge se serre.
    Trois jugements, pour cinq années d’enfance,
    Tel un ouragan que ma pauvre vie exaspère
    Recule ma chaise. Allons, prends tes distances !

    Prends des notes de loin, mes yeux se sont embués,
    Je n’y peux rien, l’émoi…Oh ! Jugements maudits !
    Le surveillant me regarde, ici on ne fait pas de bruit,
    Il faut faire attention même pour se moucher.

    Une larme impudique s’écrase sur ma main,
    Un son asphyxié s’enfuit, se brise dans l’air,
    Jette les fibres de mon cœur au morne lointain,
    Je ne sens plus rien, je suis de fer et me taire.

    Savez vous ce que ça représente d’émotion ?
    Voilà moi, ce que je suis, un tas de papiers
    Poussiéreux et jaunis, sans considération.
    Plus funeste que je ne me l’étais représenté.

    Oh ! Je ne suis pas passée à travers les mailles,
    Non, le filet était même trop serré, affirmé.
    Mêmes juges et assistantes, où est la faille ?
    Epernay juge, Chalons un an après a confirmé.

    A chaque fois qu’une personne a ma tutelle,
    Il la dépose de suite, alors on reconsidère……
    Chez moi, pour le bien de l’enfant on considère……
    Donne, rend, retire… Ah ! Les marges sont belles !

    Ça me poursuit comme dans la prime enfance,
    Sept mois six jours, quatre endroits, magnifique !
    Dis ma vie, pourquoi tant de fautes juridiques ?
    La mère ne signe pas le verdict, quelle importance !

    La Loi, y met du sien, pour faire voir qu’elle est là,
    Je n’ai pas assez voyagé comme ça, un petit tour,
    Et puis voilà, retour la case départ : Orphelinat,
    Juste lui mettre les idées en place avant l’autre cours.

    Et puis, en passant on culpabilise la mère,
    Qui fait la morte dix ans, doit en plus payer,
    La Loi l’a déchargée, pourtant de ce ballot amer.
    Futée, tu traces le sentier à suivre pour m’isoler.

    Et l’Argent ! Ah l’Argent ! Ça aussi ça la poursuit.
    Depuis la prime enfance, ma vie tiret par ci, par là…
    Mais l’Argent, à quatre mois sous le nez elle a ça.
    Allocation. Sans effet. Qu’y puis je si j’ai grandi ?

    Un bébé de sept mois placé chez des vieillards,
    Puis ma tutelle à une personne de vingt cinq ans,
    Qui a la charge de deux handicapés mentaux
    Et un père alcoolique crasse et misère à part,

    Et me placera chez une insensible nourrice.
    La tutelle retirée à la mère, de force réinjectée
    Après deux ans et demi. N’est-ce pas du vice ?
    Avec la mère et l’enfant réunis, tu m’as achevée !

    Quand je sors de tes Archives, je ne ressens rien.
    Ni amertume, ni colère, Rien, vide, Vide plein,
    Pas contrôle de l’enfant livré à son infirme sort
    Qui découvre trop tôt la faiblesse de l’être hors.

    Consciente de la dette que j’ai envers tous,
    Avec leur humble moyen m’ont donné un toit,
    Même l’Etat, avec ces gamins paumés, sans sous !
    Les yeux clos, j’incline la tête, Destinée devant toi.

    Pour combler ce vide je mange à en éclater,
    Essayant de réveiller l’impression d’exister.
    Je veux partir loin d’ici où le vent voudra,
    Sans rien emporter, inconnue, seule ici bas.

    Oh ! Ville départementale qu’as-tu fait de moi ?
    Et l’enfant ? Qui est sensé le protéger ?… Nation.

    Triste oiseau de passage est-ce ma propre image

    Dans ce crachin de brume mon âme se terre

    Irréelle indolente cela ne m’atteint plus

    Tel l’enfant face à son impuissance erre
    8 – sept 2003
    Dans tes rues, je vais à pas lents,

    Inexistante et nue. Adieu Chalons tu ne me reverras plus !
    Remets dans ta poussière ma vie échue.

    marie-lise ehret

    après cela j’en ai mare aussi de votre juif errant
    car pour moi ce n’est pas du cinéma
    et quand on sait le mal que j’ai eu moralement en faisant les recherches…. vous êtes malade vous ne savez pas ce que c’est

  193. Baccanal

    Il y avait une sorcière blonde le lardoire à la main,
    Si lasse de vivre qu’elle décime tout le monde ;
    Dit à l’assemblée, pourquoi donc vous répondre
    Regardez-moi bien, puisque je n’aime rien.

    Devant le tribunal fut priée d’aller rendre compte.
    Dites-moi damoiselle, de quel magasin tu viens ?
    S’écria ébouriffée, pourquoi donc vous répondre,
    Regardez-moi bien, puisque je ne sais rien.

    Elle fait courir son monde à cent lieues à la ronde.
    Vous prie de vous méfier, elle sait aussi danser
    Devant la cheminée, tirer au pistolet et aussi bien viser.
    Laissez-moi gribouiller, puisque je ne comprends rien.

    Sa barque est arrimée, au dehors les années,
    Elle ne se rend pas compte, sa montre est arrêtée,
    Flottant sur l’air du temps, et passant enchainée,
    L’ombre inestimable et gourd d’un vent de liberté.

    Elle tisse dans sa mémoire une tapisserie sans fin,
    Un tout petit bouquet dénué de toute gloire,
    Qui frappe à sa porte où figure son histoire,
    Laissez-moi dessiner, puisque je ne suis rien.

    Nous nous sommes rencontrés sur des chemins maudits
    Entre l’ombre blafarde et des airs de folies ;
    Ont peint deux silhouettes grises dont se nourrit le vide,
    Sous un masque lucide dont je ne connais rien.

    Mais en chemin faisant se dit fait attention,
    Des regards vipérins si on ne vit pas comme eux,
    Si ta barque est trop belle, ils te croiront si peu,
    Ils te couperont les ailes pour que tu vives comme eux.

    Il y a ue sorcière blonde le lardoire à la main,
    Qui dans ses labyrinthes coupe la tête à tout le monde,
    Et qui a mis le feu à cent lieues à la ronde,
    Badauds, colporteurs et ravines en vain.

    Tous ont t bien vu qu’elle ne savait rien.
    Oser vos sphingeries-poétiques désirs
    La Bacchanal jonquille carrée attablée aussi,
    Puisque vous-même vous ne savez rien.
    De l’hormeau qui coule, du bouleau qui roule.
    Osée ! bien à vous.
    La poésie aussi !

    nov 2008

    et puis voilà les textes banaux normé éducatif

  194. Mémoire De Mères

    Entre, la mer méditterreannée ,
    il y a la Cyclope mycéenne Egée,

    Dans, la mer Méditerranée,
    Il y a la Rouge gomme Arabique,

    Parmi, la mer méditerrannée,
    Il y a le Pont-Noire Euxine.

    Depuis, la médit.taire à nez,
    Il y a la caïque peslage Osée.

    5 sept 2008
    **

    Le volcan

    Je suis partie pour voir le centre de la Terre.
    — Et après… ? — et après…… ?

    Je suis allée au bord du cratère de feu.
    — Et après… ? — et après… ?

    J’ai tourné, tourné, retourné tellement.
    — Et après… ? — et après… ?

    Je suis tombée dans le lac d’Evian.

    — Non ?
    — Si !

    jamais de la vie moi je n’aurai écrit cela comme ça en plus j’ai remarqué que j’utilise des mots qui n’était pas de mon vocabulaire perso……..;

  195. ,

    vous pourtant les tous puissant pourquoi égorgez vous les petits hein

    cela ne vous couterait rien hein paradoxa de faire en sorte que la poésie refonction avec la recherche il vous suffit à vous de passer un coup de fil salopards vous m’avez jusque dans les écrits

  196. tiens j’essaie de joindre le webmaster de choisir son psy et psy-en mouvement les mails me reviennent hein ?

    mais qu’est-ce que ce merdier pourtant pour nous inscrire avec leurs mensonges de tant de passage par moi dont on n’a jamais aucun appel hein et là par contre pas de réponse

    mais voyons contre transfert vous voudriez que je lie la merde avec le propre en travaillant

    pas question pas d’éthique morale minimum

    vous trouvez ça normal plus un patient rien parce que ce la marée psy en a décidé autrement

    la liberté vous défendez soit disant ni ni ni hein

  197. la bonne société civilisé ou le parler correcte hypocrite est de mise ou je ne veux pas faire votre potiche vous avez oubliez que la femme n’est plus en 1900 mais que nous sommes en 2009

    ça va aller la femme rat et oiseau et vampire et saloppe hien

  198. la gente hein ah la gente lacan vous en aurait parler aussi bien que moi des lèches culs que je ne veut pas être j’étais trop bien hien trop gaie trop vivante connards

    si tu veux pas acheter mon site mes livres mes séminaires tu dégages t’es pas rentable

  199. et vous êtes tous là à regarder la femme dans la merde hein la pauve fille pauvres cons méprisant vous mêmes pas un seul n’a eu les couilles en cinq ans de m’écrire ou passer un coup de fils et moi oui hein pommier hein louka hein miller je suis pas assez bien pour votre gueule vous désirez même pas répondre

  200. c’est comme la psychanalyste qui se permet de m’insulter en pleine rue parce que je distribue mon courrier vous vous prenez pas pour de la merde il y en a qui ont oublié d’où ils viennent et qu’au chiotte tous les jours ils vont
    et que si ils avaient été malade je leur aurait peut-être nettoyé leur propre merde

  201. vous oubliez tous qu’un jour vous pourriez avoir besoin de gens simples vous n’avez pas assez vécu mais un jour aussi vous serez vieux et qu’est-ce que vous croyez vous aurez besoin d’aide comme tout le monde alors votre orgeuil vous pourrez la ranger

  202. il fut un temps où vous avez créer des psychanalystes à la pelle hein ? il aurait mieux fallu en créer moins plutot que de les balancer les uns contre les autres

    comme des animaux qui se battent pour un place parce que qu’est-ce qu’un psychanalyste hein quand même je l’ai été toute ma vie sans savoir et pas comme vous

  203. il a bon dos le portrait de la fatalité et du hasard quand c’est vous qui le provoqué et la panthère en plus qui tourne dans sa cage sans l’objet a hein comme si elle n’avait jamais eu le mot aimer pauvre connard de la moire qui met un enfant mort au monde non mais hein

  204. et que personne n’a droit d’emprise légale judiciaire et civil sur une vie globale deux fois qui plus est le bon comportement hein comme tout ceux de ce site ?

    vous pouvez mettre la tête de lacan sur ce site vous êtes des merdes par rapport à lui

  205. Il est vrai que quand on donne de l’art que l’on a passer des mois à faire et que tout part à la poubelle il ne faut pas s’attendre de votre part un petit geste d’humanité hein celui qui ne sait pas lire klee, mes poémes , jiacometti, doisneau pévert et l’enfant et l’orage il ne faut pas s’attendre à ce qu’il est un élan du coeur vous ne voyez que picasso qui avait un mépris des femmes et en usait comme monsieur louka ou les psychiatre pendore salomé-hérodiate

  206. et après vos témoignages dégradant qu’est-ce que vous aurez eu de plus humainement ? comme étude ? de l’être rien vous les aurez juste obliger à prendre un chemin qui n’était pas le leur hein comme freud m’a relégué au fond d’un bureau vous appelez cela grandir l’être ?

  207. vous croyez que faire du dessin animé de petire souris de 27 ans de vie c’est humain pour rien ?

    il est où votre respect de l’autre ?

    Parce que les vrais pervers eux ils se marent même après ma mort hein , les cinq là dont vous me faite payer le prix de la mort de sainte tenaille et du clou et de la marge vous avez vu l’entité que cela me fait vos conneries sauf que c’est comme ci vous aviez tourner levy et celan en souris de dessin animé

  208. alors à quoi cela sert la preuve d’une expérience mais franchement l’expérience de l’enfant qui se vampirise lui même la base du cerveau vous manquez pas d’air hein comme dieu à l’intérieur du corps? ????? ça va pas non ?

    en parlant normé laplanche pontalis leclaire et tous les suivant en rajoutent un peu plus mais plustôt de comptabiliser les témoignages

    et puis merde vous êtes psychotique et tarés

    et en plus vous me faites parler pour rien

    je n’écrirai plus jamais et ne parlerai plus jamais parce que votre cirque y en a marre parler avec des morts hein

    autiste parler à un mur ou le psychanalyste n’entends rien ne voit rien vous êtes des malades

    et que oui dans un sens vous pousser au suicide avec un j’men foutisme à la grace de dieu connards

    vous allez l’avoir sur le cul et le dos ma mort , cous etes des gens sans morale sans humanité
    sous couvert de leur apprendre à mieux vivre vous croyez que l’indifférence c’est ça mieux vivre ?

  209. pas ma faute si…

    Pas ma faute, si�

    Sur le trottoir un enfant dort,
    Un r�verb�re chauffe son corps,
    Cette nuit encore il aura froid,
    C�est pas ma faute s�il a pas d�toit !

    Le squatte est tout d�sempar�,
    Sur un lit mal appropri�,
    Une jeune femme vient d�accoucher,
    C�est pas ma faute je fais qu�passer!

    L�usine a ferm� son portail,
    Les ouvriers sont sur la paille,
    Il ne leur reste aucun espoir,
    C�est pas ma faute s�ils broient du noir !

    Ton bel amour s�en est all�,
    T�as rien pu faire pour le garder,
    Si tu te jettes dans un ravin,
    C�est pas ma faute j�y suis pour rien !

    Au pays des quarante voleurs,
    R�gne la mort s�me la peur,
    Tout �a pour remplir nos bagnoles,
    C�est pas ma faute bandes de guignols !

    Le monde s�enfonce dans l��go�sme
    Les yeux se ferment sur l�humanisme
    La faute � qui, je n�en sais rien
    Peut-�tre � tous mais pas certain !

    BOKAY

  210. Marie Lise Ehret. Vous êtes sur un blog personnel non sur le votre. Veuillez donc ne plus laisser de commentaires. Ils seront automatiquement supprimmés quotidiennement.

    Cordialement,
    l’equipe de Paradixa

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