Le nouvel outil de nos brillants évaluateurs – directement importé d’Amérique – le h-number ou h-index, permet de mesurer la productivité des chercheurs et l’impact de leurs découvertes à partir du nombre de fois qu’on les cite.
Ainsi, en quantifiant le nombre de publications et de citations dans d’autres articles, on pourra attribuer à tout chercheur dans n’importe quelle partie du monde un h-number, indice chiffré qui témoignera de son importance et de sa popularité dans le monde de la recherche.
Mais, comme d’habitude, une nouvelle forme d’évaluation comprend des dangers. paradoxa en a trouvé quelques uns en ce qui concerne le h-index:
– « Si toi tu me cites et si moi je te cite, nos h-numbers respectifs augmenteront. On n’a qu’à se citer mutuellement pour avoir des h-numbers élevés.
– J’ai encore envie de prendre BHL comme cible de moquerie dans un de mes articles mais pour bien le ridiculiser il va falloir que je le cite. Son h-number va-t-il croître? Si oui je risque de contribuer fortement à sa cote de popularité…
– Je viens de trouver un nouveau mot terminé en « -isme » (par exemple, le neo-post-structuralisme) qui devient la nouvelle mode entre les chercheurs, tous doivent me citer s’ils veulent avoir l’air intelligent, je suis sur que mon h-number va explosé!! »
Et toi, quel est ton H-number?
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