la bibliothèque de Paradoxa, section peinture

 Un tableau par siècle, quelques phrases justifiant notre choix, la bibliothèque de Paradoxa se veut un prétexte à la discussion, une ouverture vers les goûts de chacun ;  elle ne s’appesantit pas, elle propose.

 

XVIe siècle : Arcimboldo, Eté

Pour : –  la fusion de la nature et de l’homme, exprimée dans le tableau. Le visage de l’homme est consitué par des éléments naturels tout comme la nature est marquée par l’homme puisqu’il s’agit de fruits cultivés.
– la  représentation morcellée de l’individu.

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XVIIe siècle : Diego Vélasquez, Les Ménines

Pour l’étrange importance que le peintre semble accorder aux nains. Ceux-ci sont souvent placés à côté d’enfants, comme si s’exprimait un trouble de la délimitation entre l’enfance et l’âge adulte. On remarque d’ailleurs que la fillette au centre du tableau, de sang royal, n’a pas une expression d’enfant et que les adultes autour d’elles lui sont subordonnés. Elle est dépouillée de ses caractéristiques d’enfant.

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XVIIIe siècle : François Boucher, Mademoiselle O’Murphy

Pour l’érotisation excessive du tableau qui a fait sa célébrité, et qui conduisit un critique contemporain à appeler le peintre « le boucher »… La blancheur de la peau, rosie par le désir qu’y projette le peintre, est rappelée par la couleur des tissus ; l’exubérance de la chair, de la position de la jeune femme et la vivacité de l’ocre signifient un besoin de « lacher tout » dans l’expression de l’Eros.

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XIXe siècle : Vincent van Gogh, Nuit étoilée

Pour la prolifération des images symboliques qu’on retrouve dans les rêves : clocher, symboles phalliques divers, la montagne, lieu de l’Unheimlich, couvant le petit village, lieu du familier, etc. Bien plus encore, pour le mouvement qui anime le tableau, similaire au mode de fonctionnement des rêves. Les nuages semblent être en mouvement changeant sans arrêt de forme comme le rêve glisse insensiblement d’un thème à un autre.

XXe siècle : Piet Mondrian,

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